Estrie > Sentiers frontaliers > Boucle de la montagne de Marbre et du mont Saddle
Tous les articles → En voyageant à pied → Randos au Québec
Mercredi, 19 mai 2021
Avant-propos
C’est un sentier « combo », qu’on pourrait dire, celui-là. C’est-à-dire un « 2 pour 1 ».
La boucle de la montagne de Marbre et du mont Saddle est un classique des amateurs de randos et de raquettes qui demeurent dans ce coin-là. Mais elle n’est pas très connue du reste du monde. Peut-être à cause de son éloignement des grands centres. Je sais pas, mais c’est évidemment tant mieux quant à moi, car elle est peu fréquentée dans l’ensemble, et c’est ben correct comme ça.
Ces deux montagnes font partie d’une série de sentiers appelés génériquement « Sentiers frontaliers » et qui sillonnent le secteur au sud du mont et du lac Mégantic, en Estrie.
J’ai déjà expliqué ce qu’étaient les Sentiers frontaliers dans ma chronique sur le mont d’Urban. S’y référer pour les infos. Et pour en savoir encore davantage, il y a aussi le site de l’OSBL qui en est responsable, et qui est encore mieux.
Juste dire ici que la principale piste de ce réseau se nomme SF-1, longue de quelque 75 km. Elle débute (ou se termine) au poste frontalier de Chartierville et se termine (ou débute) à celui de St-Augustin-de-Woburn.
Chemin faisant, elle passe drette sur la montagne de Marbre et sur le mont Saddle, c’est-à-dire sur mon trajet d’aujourd’hui.
Dénivelé général du SF-1 complet
Ces deux montagnes – en plus d’une troisième dont le nom m’est inconnu – font partie d’un massif situé en plein sur la frontière canado-américaine, à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau au sud-est du mont Mégantic.
Détails techniques du sentier
Tracé
Dénivelé général
Informations diverses
Distance |
13,7 km |
J’en ferai finalement 16 |
Dénivelé positif cumulé approx. |
542 mètres |
entre 440 et 604 selon différentes sources |
Dénivelé négatif cumulé approx. |
542 mètres |
idem |
Altitude au départ |
504 mètres |
|
Altitude montagne de Marbre |
915 mètres |
entre 910 et 923 selon différentes sources |
Altitude mont Saddle |
970 mètres |
entre 963 et 975 selon différentes sources |
Niveau de difficulté |
Modéré-difficile |
établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Temps estimé |
5h00m |
incluant ¾ d’heure d’arrêts |
Grille d’évaluation personnelle pour établir le niveau de difficulté
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
Survol aérien
(et cliquez ensuite sur l’icône du petit avion)
Pour se rendre au point de départ
Facile…
Entre les villages de La Patrie et de Chartierville, il faut tourner à gauche, vers l’est, sur le 10e rang (qui est un chemin de garnottes), et on file tout droit pendant 13 km, presque jusqu’au bout.
Ou encore, à partir de Notre-Dame-des-Bois, sur la route de l’Église (qui est un chemin de garnottes), on se rend à l’intersection en T (7,4 km), on tourne à gauche sur le 10e rang, et l’on roule pendant 500 mètres supplémentaires.
Conseil : roulez très lentement sur les derniers 500 mètres si vous n’avez pas un 4 x 4, une jeep, une Land Rover, un pick up ou un tank.
Le stationnement est au départ du SF-2 (Sentier Frontalier 2), et c’est très bien indiqué. Il y a un abri trois faces juste à cet endroit.
À noter que lorsqu’on s’achemine vers ce point de départ, sur le 10e rang, l’on voit très distinctement l’un des deux objectifs de la journée – la montagne de Marbre –, drette devant nous, à travers notre pare-brise.
Disons que c’est un bon repère qui nous dit qu’on se dirige dans la bonne direction !
Et voici maintenant la description de cette rando, étape par étape (j’en ai mis 4)…
1ère étape : le réchauffement plutôt facile
Distance prévue initialement : 4,1 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 153 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 21 mètres |
J’ai hardiment entrepris cette balade de 13,7 km à 7h45 du matin.
Les 4,1 premiers kilomètres de cette piste se font sur le SF-2 qui longent le pied de la falaise sud de la montagne de Marbre à travers la forêt, et qui se fait de façon très pout-pout sur un terrain qui monte tout le temps, mais sans qu’on rende vraiment compte. Disons qu’on sent que ça commence à monter quand on est rendu vers le dernier kilomètre de cette section-là. Et que l’on peut considérer ce dernier kilomètre comme un exercice de réchauffement pour ce qui s’en vient juste après.
La chose que j’ai trouvée particulièrement intéressante pendant cette 1ère partie de balade, ce sont les trouées à travers les arbres qui me permettaient d’admirer la falaise sud de la montagne de Marbre qui s’élançait à pic au-dessus de moi, sur ma gauche. C’était impressionnant et de toute beauté – et c’était excitant de penser que dans moins de 2 heures, je serais tout là-haut.
Sur la carte, on voit également qu’un ruisseau coule sur notre droite : la rivière au Saumon – « rivière » parce que ce ruisseau devient effectivement une petite rivière quelques kilomètres en aval. Mais ce cours d’eau est quand même assez loin, et on ne le voit pas jusqu’à ce qu’on le traverse sur un petit ponceau environ 600 mètres avant le lac Danger, où il prend sa source ; et aux bords duquel se trouve un camping rudimentaire à la disposition de ceux qui font le SF-1 au complet et qui ont besoin d’un endroit confortable pour s’installer pour la nuit.
Mais « confortable », on s’entend, hein ? Il est quand même ici question de camping sauvage…
Imaginez les campeurs, le soir, loin de la civilisation, sur les berges de ce lac, autour d’un feu...
Pas très loin après le lac Danger, le SF-2 se termine à une intersection, et nous poursuivons désormais notre balade sur le SF-1 qui arrive du sud. Et une centaine de mètres plus loin, pas plus, le SF-1 s’intègre lui-même à la frontière canado-américaine.
Et c’est le début de la « vraie » montée… Et c’est là, aussi, que le fun commence pour les randonneurs qui aiment que les choses soient plus « physiques » !
Mais juste avant de me rendre à la frontière et d’entreprendre cette ascension, il m’est arrivé une petite anecdote qui ne fait pas honneur à mon sens de l’observation. Je la raconte quand même parce que je suis authentique – et que je n’ai pas peur du ridicule, faut croire…
Juste après le camping, et avant de se rendre à la frontière, j’ai vu avec une grande déception que le sentier était complètement inondé devant moi et que, par le fait même, la voie m’était coupée – à moins d’en faire la traversée à la nage.
Mais qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de le contourner par ma droite, à travers la forêt touffue et très accidentée. Ça m’a pris 10-15 minutes à avancer dans les broussailles, à m’enfoncer dans les trous et à enjamber des souches mortes, mais j’y suis parvenu, et j’étais fier de mon coup… Pour me rendre finalement compte, peu après, que le SF-1 contournait lui-même cette inondation, mais par la gauche, dans une trail très bien indiquée et très bien découpée dans la forêt. Il aurait juste fallu que je sois plus attentif.
Eh oui, c’est tout moi, ça…
2e étape : l’ascension de la montagne de Marbre
Distance : 1,4 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 251 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 12 mètres |
J’aime bien ce moment-là : celui où je me retrouve sur la frontière. J’en parle chaque fois que ça m’arrive (lire cette chronique-ci sur le mont d’Urban, entre autres, et surtout celle-ci sur le Cap-Frontière). C’est un drôle de feeling, mais qui est très personnel. De savoir que je marche avec une épaule au Québec et l’autre aux États-Unis, ça me fait sourire. Je sais bien que c’est ridicule, mais c’est comme ça.
Bref, à partir du moment où le sentier devient la frontière, on avance dans une « tranchée » déboisée d’une dizaine de mètres de largeur qui a jadis été fauchée par les ouvriers d’arpentage et qui n’ont rien laissé sur le terrain. Et tout cela est maintenant envahi par les broussailles et les mauvaises herbes à travers lesquelles il est parfois très difficile de se faufiler.
Par beau temps – comme aujourd’hui –, un couvre-chef est en outre de rigueur, car il n’y a plus aucun arbre sur plusieurs kilomètres pour nous protéger le coco de l’impitoyable Galarneau.
Le problème, aujourd’hui – et c’est de ma faute –, c’est qu’en ayant contourné la fameuse inondation de tout à l'heure par le mauvais côté, eh bien je suis parvenu à cette frontière un peu trop tôt (le SF-1 mène à celle-ci une centaine de mètres plus haut). Et j’ai dû aussitôt de ce fait affronter une muraille à pic.
Ça n’a pas été facile du tout. Et ce n’était même qu’un petit avant-goût de ce qui m’attendait jusqu’au sommet de cette montagne de Marbre
Comme je le mentionnais plus haut, cette montagne est excessivement escarpée par son côté sud (paroi que j’avais longée tout à l’heure). Il s’agit en fait d’une falaise à pic qu’il devient toutefois possible d’escalader lorsque sa pente se radoucit vers l’est, de l’autre côté du lac Danger (exactement là où je me trouvais en ce moment).
Mais « se radoucit » est évidemment un bien grand mot… Lorsqu’on se tient debout sur son flanc – sur la frontière – en train de la gravir, ce n’est pas du tout évident. C’est même très ardu. La grimpette est approximativement de 245 mètres de dénivelé sur 1,4 km ; et elle se fait à demi sur la frontière elle-même, et à demi à travers la forêt, lorsqu’il est impossible de grimper par cette voie.
C’est ici, justement – ai-je besoin de le spécifier –, le côté le plus difficile de cette rando.
Des pauses s’imposent donc de temps en temps. Mais pas juste pour reprendre son souffle : pour prendre des photos itou, car le paysage devient de plus en plus grandiose dans notre dos au fur et à mesure que l’on monte.
Ce que j’ai fait : prendre des photos. Une activité dont je ne me lasse jamais.
Je ne m’apprête pas à descendre cette côte…
Je viens de la monter !
(la montagne au loin s'appelle Twin Peaks ; elle est du côté des USA)
Pis au bout d’environ une heure d’effort, le soixantenaire que je suis est enfin parvenu en haut, sur un énorme cap de roche, et il a pu admirer le panorama époustouflant qui s’est alors présenté à lui. La vue à cet endroit s’étend sur un angle de 180o, vers le sud ; vers les États-Unis, donc.
De toute beauté – et c’est bien dommage que les photos ne réussissent pas à rendre ce que nous avons réellement devant les yeux.
En passant, la montagne de Marbre est aussi appelée – en anglais – Marble Mountain ou Marble Hill. Ce nom provient d’une carrière de marbre qui a jadis été exploité sur son versant sud.
Cela précisé, et comme d’habitude, lorsque je suis seul dans ce genre de grandiose nature, je me suis assis en tailleur devant elle – devant la merveilleuse nature –, et je suis parti en voyage astral tout en grignotant un petit quelque chose pour me redonner des forces.
J’ai toutefois limité volontairement cette pause à une dizaine de minutes, car je n’en n’avais pas fini avec cette rando. Mine de rien, un autre sommet m’attendait.
Il était 10h15 lorsque je suis reparti vers la suite de cette extraordinaire aventure…
3e étape : l’ascension du mont Saddle (aller-retour)
Distance prévue initialement : 3,3 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 132 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 148 mètres |
Entre autres traductions, un « saddle » est un « col de montagne », ou un « ensellement » qui est un abaissement du relief entre deux hauteurs. Ce mot fait donc vraisemblablement référence à la dépression de terrain qui se trouve entre le mont Saddle comme tel et son « jumeau » dont j’ignore le nom, de l’autre côté.
La Commission de toponymie en rajoute une couche en mentionnant que « cette topographie rappelle évidemment (souligné par moi) la selle, c’est-à-dire ce petit siège que l’on sangle sur le dos d’un cheval. » Le mot « selle » est effectivement une autre traduction du mot « saddle ».
Je sais pas pour le reste du monde, mais en ce qui me concerne, moi, personnellement, c’est vraiment pas évident de m’imaginer cette image…
Internet nous apprend en outre que, comme cette montagne rappelle également et apparemment la forme d’un dos de cheval, ben parait-il que c’est pour ça que les gens de la place l’appellent parfois comme ça : « le dos de cheval ».
Je ne confirme pas cette dernière information, car je n’ai pas parlé à personne dans le coin de ce sujet-là. De toute façon, cette image n’est toujours pas très évidente en ce qui me concerne. Je manque peut-être d’un minimum d’imagination, si ça se trouve…
Cela dit, revenons à nos chevaux… à nos moutons… Pour se rendre sur ce sommet-là, c’est pas du tout compliqué : il faut suivre le SF-1, qui continue à être la frontière canado-américaine.
C’est pas compliqué, non, mais c’est pas tout à fait dans la poche non plus. Sur la montagne de Marbre, j’étais à 915 mètres d’altitude. Il a fallu que je redescende à 855 environ pour remonter ensuite jusqu’à 970. Mais ainsi sont les montagnes, et c’est à nous de nous adapter à elles.
Prochaine destination : le mont Saddle
Que dire de cette étape ? Pas grand-chose sauf que, même si elle est de nouveau ardue à monter sur les derniers 500 mètres, la frontière, entre les deux sommets, est une trail de 4 roues presque tout son long. Et comme elle évolue en terrain plat pendant un certain temps, on se croirait alors dans un sentier ordinaire, comme il y en a tant au pied des montagnes.
Et un peu plus de ¾ d’heure plus tard, j’ai atteint mon 2e sommet après une dernière montée un peu difficile. Une pancarte de l’OSBL des Sentiers frontaliers le confirme pour ceux qui ne s’en rendraient pas compte.
La vue en haut de cette montagne n’est pas aussi époustouflante que la précédente étant donné qu’il n’y a aucun cap de roches, cette fois, pour nous permettre d’admirer le paysage qui nous environne dans un grand angle. On se trouve toujours en effet dans le milieu de la forêt. On peut toutefois voir la frontière qui conduit vers la prochaine montagne de ce massif : celle qui ne porte pas de nom.
Pendant que je la regardais, tout en reprenant mon souffle, je me demandais justement pourquoi ce sommet ne portait pas de nom. Il en porte peut-être un, remarquez, mais j’ai vraiment fouillé pour le trouver. Sans succès. Et j’en suis finalement venu à la conclusion qu’il faisait un tout avec le mont Saddle, tout simplement. Ce qui confirmerait en outre cette histoire de forme en « dos de cheval » que j’ai évoquée tout à l’heure.
M’enfin, des explications plus « officielles » seraient les bienvenues pour ma gouverne personnelle.
Pendant un instant, j’ai été pris de l’envie de m’y rendre et de m’y installer pour faire honneur à mon lunch du midi (il était 11h15). Ce n’était qu’un détour de 1,8 km (2 x 900 mètres) après tout. Pas la mer à boire, quoi : environ 45 minutes de marche. Mais j’ai laissé faire, et ce, pour 2 raisons :
1) Juste à voir le sommet de cette montagne (qui se trouvait lui aussi en plein cœur de la forêt), je me rendais bien compte que le but de cette trotte ne m’apporterait rien de plus en terme de « vue imprenable » sur l’environnement.
2) Je me trouvais en ce moment au milieu d’une nuée de moucherons, qui étaient soudainement apparus depuis une quinzaine de minutes, et qui voulaient me faire décoller de terre, et me manger tout crû dans les airs ; et rien ne laissait présager qu’ils me laisseraient tranquille jusque là-bas
J’ai donc laissé tomber cette petite trotte supplémentaire. Et pour la même raison (les insectes de la mort), il était également hors de question que je me sustente ici même, à cet endroit, assis sur la borne géodésique qui se trouvait là. Il était un peu trop tôt, de toute façon.
Mon tracé initial était de redescendre le mont Saddle et de tourner à droite sur le SF-5 afin de retourner au stationnement, en bas. Mais j’ai plutôt opté de retourner en haut de la montagne de Marbre, là où j’étais tout à l’heure, sur le cap de roches, pour luncher. Je me souvenais qu’ils n’y avait aucune bibitte, là, quand je m’y étais arrêté la 1ère fois – à cause du vent, sans doute.
Aussitôt dit aussitôt fait.
Je n’aime pas trop les sentiers linéaires sur lesquels il faut revenir sur nos pas une fois le but atteint. Mais des fois, on n’a pas le choix. Comme ici.
J’ai donc redescendu la pente du mont Saddle que je venais d’escalader, j’ai continué tout droit à l’intersection du SF-5 (où j’étais supposé tourner), et j’ai remonté la (légère) pente de la montagne de Marbre pour retrouver mon piton rocheux.
Et 35 minutes, plus tard, je faisais honneur à mon lunch en méditant sur le sens de la vie devant le monde à mes pieds.
4e étape : le retour tranquille
Distance prévue initialement : 4,9 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 32 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 361 mètres |
Comme je viens de l’expliquer, entre le mont Saddle et la montagne de Marbre, il est possible de quitter le SF-1 en prenant un nouveau sentier – le SF-5 –, et de descendre la montagne de Marbre par son versant ouest. Et on rejoint le SF-2 initial au bout de 3,4 km.
C’est aussi un (léger) raccourci par rapport au chemin aller initial (il fait gagner 1 km), et l’ascension de cette montagne est peut-être également un peu moins abrupte que par l’autre versant. Je précise tout ça, car il est évidemment possible de se rendre aux deux sommets de cette rando en empruntant directement ce SF-5 au départ, et ainsi éviter l’escalade plus difficile, sur la frontière, après le lac Danger.
Cette piste est moins intéressante, par contre, à mon avis. Elle évolue essentiellement dans la forêt. Mais ici, pour un retour après une 1ère partie plus physique, elle fait du bien, car il ne reste plus qu’à profiter de la nature tout en relaxant. La belle nature enlaidie par contre par d’affreuses tubulures pour la dernière moitié de cette descente.
Mais si on regarde de l’autre côté, c’est extrêmement agréable, oui…
À remarquer les bourgeons qui commencent tout juste à apparaitre sur les arbres
(nous sommes le 19 mai)
Étant donné que ça descend sans cesse, c’est pas du tout essoufflant. Faut juste faire attention à ses genoux. Je m’adresse ici essentiellement à ceux de mon âge. Misère…
J'ai finalement rejoint le SF-2 sans coup férir. Et puis, au bout d’une petite marche de santé d’environ 1 ¾ heure pout-pout depuis le début du SF-5, en haut (incluant une multitude de courts arrêts), c’était la fin…
Petit topo récapitulatif
Distance selon le tracé initial |
13,7 km |
Distance parcourue au final (selon mon GPS) |
16,0 km |
Heure de départ |
07h45 |
Heure de retour |
13h51 |
Temps total |
06h07m |
Temps de marche |
04h58m |
Temps d’arrêt |
01h09m |
Vitesse de marche |
3,23 km/hre |
Vitesse incluant les arrêts |
2,62 km/hre |
Vue imprenable à partir du sommet de la montagne de Marbre, ainsi qu’un peu partout en cours de parcours – en montant.
Contrairement au mont d'Urban où je m’étais égaré à quelques reprises, les pistes, ici, sont très bien entretenues et très bien balisées. Aucun risque de s’égarer, même sans GPS. À moins que vous ne soyez légèrement lunatique, comme j’ai tendance à l’être moi-même.
Marcher sur la frontière canado-américaine est un « feeling ». L’ai-je déjà dit ?
Pas vu un seul chat de toute la journée : pas plus un vrai chat qu’un chat « humain ». Ça aussi – le fait de se sentir complètement seul dans cette nature sauvage –, c’est un « feeling ». Un très bon feeling, s’entend !
Ne pas manquer mon diaporama-photos musical juste ci-dessous.
Au revoir, et à la prochaine sortie !
DIAPORAMA-PHOTOS MUSICAL DE MA RANDO
SUR LA BOUCLE DE LA MONTAGNE DE MARBRE ET DU MONT SADDLE
* * * * * * * * * *
Les descriptions détaillées de toutes mes autres randos au Québec sont ici |
|
Pour voir la liste de toutes mes aventures de marcheur, cliquez ici
|
|
A découvrir aussi
- Mauricie > Parc récréoforestier St-Mathieu > Sentier la chute du Diable
- Mauricie > Parc national de la Mauricie > Sentier Deux-Criques
- Estrie > ZEC Louise-Gosford > Secteur Gosford > Sentiers frontaliers > Boucle du sentier à niveau de difficulté très élevé »