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Mercredi, le 3 juillet 2024
Nous avions nous-mêmes appelé cette journée le « défi des 4 sommets ». Et pour un défi, ça en fut tout un, effectivement : plus de 20 km au compteur, 4 sommets atteints et dépassés, et plus de 1000 mètres de dénivelé cumulé dans les jambettes. Et tout cela dans la merveilleuse nature sauvage de la ZEC Gosford. Que demander de plus ressourçant ?
AVANT-PROPOS
Ce n’était pas la première fois que je me promenais dans ce secteur. La première ayant été en juin 2020 où j’avais découvert cette région et pour laquelle j’avais eu un véritable coup de cœur. J’avais alors fait une boucle qui m’avait fait monter le mont Gosford et qui m’avait en outre mené sur le Cap Frontière ; cap qui se dresse drette sur la frontière canado-américaine. Le compte-rendu complet de cette rando est ici.
Un peu plus tard, j’avais également décrit une autre rando dans ce même secteur, épique celle-là, qui m’avait fait encore une fois monter le mont Gosford, à la suite de quoi je m’étais cette fois tapé la piste que les responsables appellent le « sentier à niveau de difficulté très élevé ». La chronique complète de cette longue – mais merveilleuse – journée est ici, quant à elle.
Pour ceux qui désirent avoir des détails administratifs sur la zone Gosford de la ZEC Louise-Gosford, je les réfère à la première des deux chroniques précédentes, dans laquelle j’avais tout expliqué cela en détail.
Je me concentrerai ici tout de suite sur le fameux défi que nous nous étions lancé voilà quelques jours et que nous avons finalement relevé haut la main : celui de parcourir une boucle nous menant en haut de quatre sommets dont les noms sont familiers aux gens de la place : le Pic Frontière, le Cap Frontière, le Petit Gosford et le mont Gosford (celui-ci étant un incontournable, bien sûr).
Cela n’a pas été de la tarte, mais nous en sommes quand même venus à bout, et cela nous a valu quelques petites tapes de félicitations dans le dos une fois de retour à l’auto.
DÉTAILS TECHNIQUES
Nous l’avons marché dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
— Pourquoi ?
— Ben… pourquoi pas ?
En le faisant dans ce sens, nous avons emprunté successivement les SF 1 – 7 – 10 – 7 – 1. De cette façon, notre premier sommet à escalader a été le Pic Frontière (souvent appelé par son nom anglais : le Boundary Peak), et nous avons terminé par le « gros » Gosford – ainsi surnommé par nous-mêmes pour le différencier du petit, et ce même si ce n’est plus politiquement correct d’employer ce mot qui fait flipper les wokes.
Pour ceux que ça intéresse, voici ici les détails techniques de l’itinéraire que nous avons suivi.
ITINÉRAIRE
DÉNIVELÉ
INFORMATIONS DIVERSES
Distance |
20,36 km |
Mais en sachant que le GPS nous en donnera au moins un de plus une fois le parcours complété |
Altitude au départ |
669 mètres |
|
Altitude Pic Frontière |
1175 mètres |
|
Altitude Cap Frontière |
1154 mètres |
|
Altitude Petit-Gosford |
1100 mètres |
|
Altitude mont Gosford |
1193 mètres |
|
Dénivelé positif cumulé approx. |
1095 mètres |
C’est une moyenne : entre 1083 et 1105 selon les sources |
Dénivelé négatif cumulé approx. |
1095 mètres |
Idem |
Niveau de difficulté |
Difficile |
établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Durée estimée |
9 heures |
Cela nous prendra presque une heure de moins au final |
GRILLE D’ÉVALUATION PERSONNELLE POUR ESTIMER
LE NIVEAU DE DIFFICULTÉ
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
SURVOL AÉRIEN
(et cliquez ensuite sur l’icône du petit avion)
POUR S’Y RENDRE
Le secteur de la ZEC Louise-Gosford s’étend en Estrie, à la frontière de l’état du Maine. Le centre d’accueil de la zone Gosford se trouve au 901, rang Tout-de-Joie, dans les limites de la municipalité de Saint-Augustin-de-Woburn.
Le rang Tout-de-Joie se prend lui-même à partir de la route 212, entre les villages de Notre-Dame-des-Bois et de Saint-Augustin-de-Woburn.
À partir de cette intersection (de la route 212 et du rang Tout-de-Joie), il faut rouler pendant 5,9 km.
Une fois là, on se gare à l’accueil, on remplit les formalités d’entrée et on paie son droit d’accès (un montant par personne et un autre par véhicule sont exigés – toutes les infos sont à cette adresse).
Pour se rendre au point de départ du sentier, il faut de nouveau rouler pendant 6 km sur le chemin Clearwater jusqu’au stationnement numéro 1, sur le bord de la chaussée. Il s’agit d’une route en gravier et plus ou moins carrossable selon les saisons. Be care à l’auto !
Bon, tout cela étant spécifié, je passe enfin maintenant à la description de cette rando, étape par étape…
ÉTAPES
1ère étape) la montée d’une partie du mont Gosford
Sentier : SF-1
Distance : 3,2 km
Dénivelé positif cumulé : 414 mètres
Les 3 braves randonneurs sur le tertre de départ : Martine, Roger et votre humble serviteur
À cause de cette première ascension, cette rando aurait pu s’appeler « le défi des 4 ¾ sommets ». Je m’explique.
Nous sommes montés à l’assaut du mont Gosford lui-même, comme ça, en partant, allez hop ! sur presque toute sa longueur. Mais parce que nous avions décidé de faire ce sentier dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, nous avons dû abandonner le SF-1 alors qu’il ne restait à peine que 850 mètres à nous taper pour nous rendre en haut. Mais ainsi va la vie. Nous atteindrions sa cime plus tard dans la journée par un autre chemin. Pour le moment, nous devions quitter ce SF-1 à l’intersection du SF-7 pour nous engager sur celui-ci.
En passant, il y a deux façons de parvenir au sommet du mont Gosford : par le SF-1 (le trajet le plus aisé à mon avis) ; et par les SF 6 et 8, sur le versant opposé.
Le SF-1 monte lentement, mais sûrement, à travers une vallée. Ce n’est que vers le milieu que sa pente commence à être un peu plus heavy, mais pas tant que ça, quand même. Le sol est pas mal rocailleux, par contre ; ce qui rend l’ascension un brin plus difficile.
À l’intersection du SF-7, comme je le mentionnais, il nous a fallu interrompre notre élan pour aller dorénavant vers le sud. En tournant le dos au mont Gosford, donc – du moins, en tournant le dos à son sommet tout proche. Ce qui, je me répète, je sais, était un peu dommage après avoir fourni tous ces efforts pour parvenir jusque là. Mais ce n’était que partie remise.
À l’intention de ceux qui sont un peu téméraires, une pancarte avertit, à partir d’ici, que l’on s’enfonce désormais dans l’arrière-pays, et que c’est à nos risques et périls ! Vaut mieux prévenir que mourir, dit un vieux dicton chinois. Surtout que c’est déjà arrivé à quelqu’un : de trépasser dans cette zone.
Que l’on se le tienne pour dit
2e étape) vers le Pic Frontière
Sentiers : SF-7 et SF-10
Distance : 6,3 km
Dénivelé positif cumulé : 310 mètres
Nous étions désormais sur le SF-7, donc.
Sur cette portion de sentier, et chronologiquement parlant, ça va à peu près comme ça (follow the guide) : ça descend abruptement pendant un bon bout ; ça remonte abruptement également, mais pas longtemps ; ça redescend plus doucement, et ça remonte régulier sans que nous nous en rendions trop compte ; mais plus la fin approche, et plus la pente se raidit.
Vous avez suivi ?
Le sentier serpente sans arrêt à travers la forêt. C’est de toute beauté par endroits. Et même lorsque la piste est une simple trail de 4 roues (ça arrive), l’environnement reste splendide.
Vers le Pic Frontière
Après 4,5 km depuis l’intersection du SF-7, nous sommes arrivés à celle du SF-10, dans lequel nous nous sommes engagés sans aucune hésitation.
Le SF-10 est un sentier relativement nouveau. Il ne date que de l’an passé. C’est pour cette raison qu’il n’est pas encore répertorié sur la plupart des cartes. Il a été aménagé pour se rendre au Pic Frontière autrement que par la frontière elle-même.
Il est en effet toujours possible de parvenir à ce sommet en continuant tout droit sur le SF-7 jusqu’à la frontière, de tourner à droite sur celle-ci une fois dessus, et de marcher jusqu’au fameux Pic. Ce que les randonneurs faisaient avant, mais ce qui les obligeait à faire un aller-retour pour revenir sur leurs pas. Et ce qui était un peu plate.
Au moment de son aménagement, les bénévoles avaient installé une clôture rudimentaire pour empêcher les 4 roues de passer à la fameuse intersection. Étant donné que la barrière était toujours debout, nous en avons conclu que cette barricade faisait son job jusqu’à maintenant.
Barricade anti 4 roues
Vers la fin, après 6,3 km depuis l’intersection du SF-1 et du SF-7 (9,5 km depuis le départ), nous avions hâte d’arriver pour avoir la satisfaction d’avoir enfin remporté notre première étape de la journée, et pour y casser une petite croûte par la même occasion. Ce qui a été fait à 11h40.
Pic Frontière (en français), ou Boundary Peak (en anglais), ou encore Panther Peak (en américain). Choisissez le nom que vous voulez. Altitude : 1175 mètres.
On dit que c’est le sommet le plus élevé de la frontière canado-américaine entre les Rocheuses et l’est du continent. C’est pas rien, en effet. Et c’est drette ici que ça se passe. En tout cas, la vue est réellement époustouflante. De cette hauteur, par beau temps, on peut même distinguer le mont Washington, au loin. Quand nous y étions, l’air était un peu saturé d’humidité, par contre. De sorte qu’il était difficile de percevoir quelque chose de précis jusqu’à ce lointain horizon.
Sur le Pic Frontière
Nous sommes restés là une bonne quinzaine de minutes à nous goinfrer la vue et la panse (j’exagère).
Et ensuite go vers notre prochaine conquête : le Cap Frontière.
3e étape) Sur la frontière canado-américaine jusqu’au Cap Frontière
Sentiers : SF-10 et SF-7
Distance : 2,9 km
Dénivelé positif cumulé : 108 mètres
Pour passer du Pic Frontière au Cap Frontière, nous avons tout simplement suivi la frontière canado-américaine, en allant du sud vers le nord, tout en marchant quelquefois du côté canadien, et quelquefois du côté américain (sans passeport). Étape pas difficile à accomplir, puisque ça descend presque tout le temps en pente relativement douce, sauf à quelques endroits ou des buttes nous obligent à refaire quelques efforts de grimpettes.
Sur la frontière canado-américaine, en route vers le Cap Frontière
La chose qui est cependant extrêmement dommage, c’est que ce bout de sentier est malheureusement enlaidi par quelques caches de chasseurs qui ne font pas dans la dentelle pour défigurer le paysage.
Exemples (très réussis) d’embellissement du territoire
Même qu’une fois, nous sommes passés juste à côté d’un véritable dépotoir à ciel ouvert. Misère…
Bon, je disais que ce bout de sentier était relativement facile à accomplir. Mais sauf vers la fin. Et l’on sent venir cette difficulté de loin lorsque l’on jette un simple coup d’œil à l’horizon et que l’on voit se profiler le Cap Frontière qui nous attend dans le détour.
Même que les photos précédentes ne nous montrent que la partie visible du cap. En fait, celui-ci s’étend sur une plus grande longueur en faisant une courbe vers la gauche.
Les plus aguerris pourraient tenter de l’escalader directement, mais les responsables des Sentiers Frontaliers, dans leur sagesse, ont aménagé un sentier dans la forêt qui permet de contourner cette falaise et de la monter de façon plus aisée – même si ce n’est pas du tout gagné.
Ce que nous avons nous-mêmes fait ; pour le moment, du moins. Car il n’est pas dit que nous ne nous attaquerons pas carrément à ce rocher l’un de ces quatre (nous sommes-nous promis en soufflant comme des bons).
La base du Cap Frontière
En empruntant la voie de contournement du Cap Frontière
Et nous sommes ainsi parvenus au sommet de notre 2e défi de la journée : le Cap Frontière. Altitude : 1154 mètres.
La vue en haut du Cap est aussi époustouflante que celle en haut du Pic du même nom, mais sous un angle différent. Nous nous y sommes évidemment arrêtés pour admirer tout ça, et casser une autre petite croûte.
Sur le Cap Frontière
Mais comme ce n’était pas encore terminé – et tant s’en fallait –, nous avons repris nos cliques pis nos claques, et nous nous sommes remis en route vers les deux autres sommets qu’il nous restait à vaincre.
4e étape) vers le Petit et le « Gros » Gosford
Sentiers : SF-7 (sur environ 500 mètres) et SF-1
Distance : 3,9 km
Dénivelé positif cumulé : 207 mètres
Lorsque nous avons repris notre route, nous étions toujours sur le SF-7, mais nous n’y sommes pas restés longtemps : environ 500 mètres, c’est-à-dire jusqu’à l’intersection avec le SF-1.
Un « monolithe » (une borne frontalière), que tous les habitués connaissent, se dresse à cet endroit stratégique.
Cet endroit est « stratégique » parce que si nous continuons tout droit, nous nous engageons dans la fameuse « section à niveau de difficulté très élevé » pendant 6,1 km.
Mais tel n’était pas notre défi d’aujourd’hui. Nous avons donc tourné à gauche pour nous diriger vers nos 2 prochains et derniers sommets à atteindre : le Petit Gosford et le Gosford en tant que tel.
Ça commence facile, le terrain étant plutôt plat pendant 1 km.
Au milieu de cette portion de trajet, je ris toujours lorsque je passe devant une table de pique-nique qui apparait là, au milieu de nulle part…
Curiosité mystérieuse
À chaque fois que je l’aperçois, je me demande ce qu’elle fait là, cette table. Qui donc l’a transportée à cet endroit ? Comment cette personne a-t-elle fait ? Et pourquoi l’a-t-elle fait ? S’il s’agit effectivement d’une personne, tout d’abord ; car ça pourrait être un extraterrestre, du coup. Ben quoi ? Des aliens sont bien venus sur la Terre, jadis, pour construire des pyramides au milieu d'un désert. Alors pourquoi pas des tables de pique-nique au milieu d'une forêt ?
Nous avons émis quelques théories, mais j’aime mieux ne pas apprendre la vérité, finalement, de peur d’être déçu par l’explication, s’il s’avérait que celle-ci soit trop banale.
Et nous nous sommes ensuite mis à « débouler » dans une pente très abrupte et très rocailleuse sur près d’1 km. C’était la 1ère fois que je la descendais – je l’avais en effet toujours montée jusqu’à maintenant. Cette fois-ci, étant donné toute la route que nous venions de faire, j’ai préféré la descendre, même si c’était un peu casse-gueule.
Une fois rendus en bas, l’ascension du Petit Gosford pouvait maintenant commencer. Nous nous attendions à ce qu’elle soit relativement aisée. Que nenni ! Elle a été un peu hard, au contraire. Sans doute à cause de tous les kilomètres que nous avions accumulés dans nos jambettes. Mais nous sommes quand même parvenus à son sommet (1100 mètres), bien sûr, puisqu’il le fallait.
Sommet qui est très décevant au demeurant, car il n’offre aucune vue de la mort sur les alentours. Nous n’avons eu droit qu’à la vue sur la pancarte qui nous certifiait au moins que nous étions réellement sur sa cime.
Preuve
Un peu plus loin, une éclaircie dans les arbres nous a permis d’entrevoir le sommet de notre 4e et dernier défi : le « gros » Gosford, qui s’élevait là-bas, à près d’1 km à vol d’oiseau, avec son belvédère, et qui faisait un peu peur en sachant qu’il ne nous restait qu’une dizaine de minutes avant de commencer à grimper jusque tout là-haut.
La rando est loin d’être terminée…
Et notre frustration du début de la journée nous a ici rattrapés en pensant que nous l’avions presque grimpé à ce moment-là et que nous devions nous le retaper une 2e fois – et jusqu’en haut, cette fois. Mais n’écoutant que notre courage, comme toujours, nous nous sommes mis en train, et haut les cœurs !
Personnellement, j’avais hâte d’arriver. C’était la dernière montée et c’était une chance, car je ne crois pas que j’en aurais fait une de plus.
Bah, je dis ça, mais qu’aurais-je fait si j’avais été obligé d’en entreprendre une autre ? Hein ? Rester là en attendant que l’on vienne me chercher en hélicoptère ? Ben oui, chose…
La montée a en outre été perturbée par un « chablis » dû aux rigueurs du dernier hiver et qui, en plus de nous avoir donné un peu de misère, en donnera également aux bénévoles qui grimperont éventuellement jusque là avec leur attirail mécanique pour tout nettoyer ça – ce sera peut-être moi-même, du coup… gloup...
Chablis
Et voilà le travail : nos derniers pas pour nous vanter d’être parvenus à notre plus haute altitude de la journée (1193 mètres) l’ont été en escaladant les escaliers de la tour d’observation qui nous a offert – la récompense du marcheur – une vue imprenable sur 360o tout autour de nous.
La récompense du randonneur
Cela méritait en outre une autre – et dernière – petite pause avant l’ultime section de ce périple : la descente de cette montagne. Il faisait heureusement un vent à écorner les bœufs qui m’a fait un bien fou. Mine de rien, il faisait quand même 25o à cette heure-là, et je commençais même à manquer d’eau.
5e étape) le retour vers le départ
Sentier : SF-1
Distance : 4,2 km
Dénivelé positif cumulé : 7 mètres
Dans un premier temps, étant donné que nous venions de relever notre défi de la journée, les 4 sommets ayant été conquis, nous avions décidé de ne plus bouger et d’attendre que quelqu’un monte nous chercher. Ça aurait été trop beau, hein ? Ha !
Une fois le coup de départ annoncé, nous avons entrepris la descente à une vitesse, ma foi, comme si nous avions le vent en poupe. Il fallait néanmoins faire attention à toute la caillasse qui parsemait notre chemin, car ce n’était pas du tout le moment de se fouler une cheville à ce moment-ci. Mais nous avons quand même pris le temps d’admirer le paysage qui continuait, lui, de nous en mettre plein la vue par endroits.
En descendant les derniers kilomètres
À 850 mètres du sommet, nous sommes arrivés à l’intersection du SF-1 et du SF-7, là où nous avions quitté le mont Gosford, le matin, pour nous diriger vers le Pic Frontière. La boucle était bouclée, et à partir de ce moment-là, nous avons refait le même chemin qu’à l’aller, mais en sens inverse.
Et toujours à la vitesse grand V.
Et c’est ainsi, sans coup férir, sans blessures, et sans rien de malencontreux à déclarer, que nous sommes revenus à l’auto, qui était toujours là à nous attendre au gros soleil.
Nous y sommes
Il était 16h40. Et mon GPS indiquait que nous avions parcouru 22 km ben justes.
Good job boys ! And good job girl too !
DONNÉES RÉCAPITULATIVES
Les données ci-dessous sont issues de mon GPS en tenant compte qu’un GPS… ben, c’est jamais tout à fait exact (et c’est bien dommage, car personnellement, j’apprécie plutôt la précision pour ce genre de trucs). Elles sont donc à prendre avec des réserves et à comparer avec les données que j’ai fournies précédemment.
Distance parcourue |
22 km |
Dénivelé positif cumulé |
1360 mètres |
Dénivelé négatif cumulé |
1360 mètres |
Heure de départ |
08h27 |
Heure d’arrivée |
16h40 |
Temps de rando |
8h13m |
Temps de marche |
6h28m |
Temps d’arrêts |
1h45m |
Vitesse de rando (inc. les arrêts) |
2,69 km/hre |
Vitesse de marche |
3,40 km/hre |
DIAPORAMA-PHOTOS MUSICAL DE CETTE RANDO
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