Maine > Bigelow Preserve > Avery Peak
Tous les articles → En voyageant à pied → Randos aux États-Unis
Toute une rando, aujourd’hui, que celle-là, tant pour la vue absolument époustouflante qui nous attendait en haut de ces 1246 mètres d’altitude que pour l'énergie physique qui a été exigée pour se rendre jusque là.
Le 30 septembre 2024
Situation générale
La Réserve de Bigelow est un parc naturel de près de 10 600 acres situé aux États-Unis, dans l’état du Maine. Elle protège entre autres une chaine de montagnes dont le plus haut sommet se nomme également Bigelow.
La chaine de montagnes de la réserve Bigelow
vue de la tour à feu du mont Snow (Maine), à une trentaine de kilomètres au nord-ouest
La réserve est située à une cinquantaine de kilomètres du poste frontalier québécois le plus près : soit celui de Saint-Augustin-de-Woburn, en Estrie.
Ce n’est pas à la porte de nos grands centres urbains, j’en conviens, mais ce n’est pas non plus à l’autre bout du monde. De sorte que c’est tout à fait possible de s’y rendre en auto pour y passer une journée ou deux (ou plus, bien sûr), pour peu que l’on soit motivé d’aller marcher et d’admirer cette superbe nature du haut des airs – et qu’on se lève tôt le matin pour s’élancer à l’assaut de ses sommets !
Distance et temps approximatif requis pour se rendre à la Réserve de Bigelow
à partir de différentes villes du Québec
De Montréal |
300 km |
3h20m |
De Trois-Rivières |
270 km |
3h20m |
De Québec |
265 km |
3h15m |
De Drummondville |
225 km |
2h40m |
De Victoriaville |
200 km |
2h30m |
De Sherbrooke |
150 km |
2h00m |
De Lac-Mégantic |
80 km |
1h05m |
Du Poste frontalier Woburn |
55 km |
0h40m |
La chaine de montagnes comprend des sommets parmi les plus élevés de l’état du Maine. Le plus haut étant évidemment le mont Bigelow lui-même (aussi appelé West Peak), qui atteint 1263 mètres. Ensuite, nous avons, dans l’ordre, de l’ouest vers l’est :
- Cranberry Peak (974 mètres)
- The Horns (South Peak : 1160 mètres / North Peak : 1156 mètres)
- Avery Peak (1246 mètres) – de son nom complet « Myron H Avery Peak »
- Little Bigelow Mountains (environ 940 mètres)
Ce massif domine en outre un immense lac nommé Flagstaff Lake, au nord, qui nous est permis d’admirer dans toute sa majesté du haut des airs.
Trois informations intéressantes…
1) Tout d’abord, le mont Bigelow (et la réserve) doit ce nom de « Bigelow » à un major de l’armée américaine, un certain Timothy Bigelow, patriote de la guerre d’indépendance des États-Unis, qui a escaladé cette montagne en octobre 1775 à des fins d’observation.
2) Ensuite, la célèbre Appalachian Trail (qui part de la Géorgie et qui va jusqu’au nord du Maine, ou vice-versa) passe directement par la crête de cette chaine de montagnes avant de continuer sa route vers le nord – ou vers le sud, dépendamment de quel côté on arrive.
Section de l’Appalachian Trail passant par la Bigelow Preserve
3) Et finalement, la réserve comme telle a été créée en 1976, afin de contrecarrer les plans de certains entrepreneurs voraces qui avaient l’intention de transformer ce bijou naturel en centre de ski.
Personnellement, je dis chapeau aux citoyens de cette époque qui sont montés aux barricades et qui ont réussi à préserver cet endroit du massacre ; ce qui n’a malheureusement pas été le cas de la pauvre montagne d’en face – Sugarloaf – qui, elle, a dû subir les assauts des abatteuses, des tronçonneuses et des bulldozers, avec le triste résultat que l’on connait maintenant.
Les coupes à blanc de Sugarloaf, Maine
Beaucoup trop de montagnes de par le monde sont aujourd’hui dévastées de cette façon afin de permettre à quelques millionnaires de faire davantage de fric juste dans le but d’amuser un pourcentage infime de la population. Les rares réussites comme celle de Bigelow doivent être applaudies.
Les veines ouvertes des monts Bromont et Orford (par exemple)
Bon, voilà pour les infos de base. La rando maintenant…
Le projet
Ce parc est tellement vaste qu’il n’est pratiquement pas possible de tracer un itinéraire d’une seule journée en voulant gravir tous ses sommets en même temps. Il nous faut donc choisir ; ce qui n’est pas facile.
Après avoir étudié la carte, nous avons décidé d’emprunter la « Fire Warden's Trail » (littéralement le « sentier du responsable de la lutte anti-incendie ») pour nous rendre à la cime d’Avery Peak, et de faire ensuite demi-tour et de revenir en bas par le chemin inverse.
Ce qui fait une trotte de 14,3 km avec un dénivelé positif de 886 mètres. Et ce qui n’est apparemment pas de la tarte, aux dires de ceux qui l’ont déjà fait.
MAIS…
Mais avant de monter, nous nous étions dit que nous réévaluerions notre situation une fois que nous serions rendus en haut. De cette façon, dépendamment de l’heure, de la température et de notre état de fatigue, nous envisagerions la possibilité d’atteindre également sur le mont Bigelow comme tel, distant d’Avery Peak d’environ un kilomètre à peine.
Ainsi que – pourquoi pas ? – de se rendre jusqu’aux Horns (sud et nord) et de revenir par la « Horns Pond's Trail ». Ce qui, cette fois, ferait une balade de 19,44 km, avec un dénivelé positif de 1 161 mètres.
Utopie qui nous semblait peut-être envisageable avant même de commencer à marcher
Nous étions un chouia optimistes.
Si nous faisions ce dernier grand tour (une trotte estimée à plus de 7 heures de marche sans compter les pauses), il ne faudrait toutefois pas niaiser. Le soleil se couche à 18h15 à ce temps-ci de l’année, et il fait presque complètement noir à 18h45.
Cela dit, je l’apprends tout de suite en mille : avant même d’avoir atteint le sommet d’Avery Peak, je savais déjà pour ma part que celui-ci serait le seul que je ferais ce jour-là ! Et encore… (J’explique ça un peu plus loin.)
Détails techniques du sentier
Tracé et dénivelé
Informations diverses
Distance |
14,3 km |
Le GPS en comptera finalement 16,1 |
Dénivelé positif cumulé approx. |
886 mètres |
Approximatif |
Dénivelé négatif cumulé approx. |
886 mètres |
Approximatif |
Altitude au départ |
380 mètres |
Approximatif |
Altitude Avery Peak |
1246 mètres |
Tout dépendant de la source qui en parle |
Niveau de difficulté |
Difficile |
Établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Durée estimée (de marche) |
Environ 5h00 |
À ce temps, il faut ajouter tous les arrêts (notre temps réel a finalement été de 7 ¾ heures, tous les arrêts inclus, soit au moins 1 heure de plus que les prévisions). |
Grille d’évaluation personnelle pour établir le niveau de difficulté
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
Pour se rendre au début du sentier
À partir du poste-frontière de Saint-Augustin de Woburn, sur la 27, il faut compter 52,3 km de route tortueuse au milieu du paysage enchanteur de ce coin de pays.
Il faut ensuite tourner à gauche sur un petit chemin de terre qui s’appelle « Stratton Brook Pond Rd ». Faire gaffe ici de ne pas passer tout droit, car son entrée n’est vraiment pas évidente.
Il ne reste plus qu’à rouler pendant 2,6 km sur cette petite route (qui est carrossable pour les autos « ordinaires ») jusqu’au bout ; c’est-à-dire jusqu’au stationnement du départ de la Fire Warden's Trail.
Il ne me reste plus maintenant qu’à décrire cette rando étape par étape, comme je le fais toujours. Rando que j’ai divisée en quatre sections :
1) Une montée non-stop relativement aisée ;
2) Une montée extrêmement abrupte (souvent à 45o), dans les rochers, et en étant fréquemment obligé de s’aider de nos deux mains
3) Une autre montée quelque peu ardue alors que l’on croit être rendus au bout de nos peines (ce qui n’est pas du tout le cas)
4) Une longue descente tout aussi ardue par bouts que la montée
1ère étape : ça monte tout le temps, mais ça va
Distance : environ 5,0 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 340 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 10 mètres |
Sur la ligne de départ
De gauche à droite : votre humble serviteur, Monique, Sylvie et Roger
Ça commence facile, donc. Et ça commence beau, du fait que l’on se retrouve presque tout de suite à côté d’un magnifique étang – le Stratton Brook Pond – qu’on longe sur une centaine de mètres, et que l’on peut également admirer avec un meilleur coup d’œil lorsque l’on traverse une passerelle.
Et puis, on entre ensuite dans la forêt pour de bon. Et à partir de là, ça monte sans arrêt, mais ce n’est pas du tout un problème, car la pente est relativement douce pour des marcheurs aguerris comme nous (blague). Sauf à un endroit, peut-être, à 1,9 km du départ, où il faut grimper de façon un petit peu plus soutenue. Mais ça ne dure que 400-500 mètres à peine.
Pour le reste, ça se fait bien, oui, en dépit des roches qui apparaissent de plus en plus fréquemment au fur et à mesure que nous avançons. Mais c’est quasiment une bonne affaire, car elles nous préparent psychologiquement et subconsciemment à ce qui nous attend au bout de ces quelque 5 km de rando poutte-poutte.
Et c’est là, après ces 5 km de marche, et alors qu’il n’en reste plus que 2,15 avant d’arriver au bout de cette expédition, que le rythme change de tout au tout.
2e étape : le tempo ralentit considérablement
Distance : environ 1,58 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 437 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 0 mètres |
Le rythme a ralenti, oui. Bien obligé. Car la pente s’est soudainement accentuée de façon drastique, et les rochers sont apparus pour ne plus jamais disparaitre. C’était rendu carrément de l’escalade par endroits.
En fait, nous étions passés d’un dénivelé positif de 340 mètres étalé sur 5 km à un dénivelé positif de 440 mètres sur 1,6 km. Un genre de mur, quoi.
Pour ne pas être surpris, il faut s’en attendre. Personnellement, j’avais un peu prévu le coup étant donné que mon GPS me montrait parfaitement les lignes de niveau de la carte qui se rétrécissaient considérablement à partir de cet endroit.
Mais ce n’était pas assez évident, faut croire. Ce qui fait que j’ai été (un peu) surpris. Normalement, ça ne m’aurait pas perturbé outre mesure, mais l’affaire c’est que j’avais gaffé : je ne m’étais pas assez hydraté depuis le départ. Par paresse, comme d’habitude. Par négligence. De sorte que peu de temps après avoir commencé à escalader cette pente et ces rochers, je me suis écrasé de fatigue. Tout d’un coup. Comme ça. Paf ! À cause de la déshydratation et de la perte trop intense d’électrolytes. Je connaissais parfaitement cette sensation pour l’avoir vécue à quelques reprises par le passé. Mais j’ai une tête dure, disons, ou j’ai du mal à apprendre par l’expérience.
Bref, un moment donné, j’ai prié les autres de continuer et de ne pas m’attendre. Et je me suis retrouvé seul avec mon petit malheur. Et constatant sur l’écran de mon GPS tout ce qu’il me restait à accomplir pour me rendre au sommet, j’ai souvent cru que je n’y arriverais jamais. Et j’ai été bien près d’abandonner à plusieurs reprises.
Mais d’un autre côté, je pensais à mes compagnons qui, ne me voyant pas apparaitre, en haut, commenceraient sûrement à se poser des questions et à s’inquiéter (il n’y avait aucun réseau pour les cellulaires à cet endroit) ; et à se demander s’ils ne devraient pas rebrousser chemin pour me venir en aide. Et j’aurais gâché leur rando. Déjà que je la perturbais avec mon état, et que je m’en voulais à mort.
Et c’est pour ça que j’ai continué malgré tout, envers et contre tous. Mazette. Je ne sais pas comment j’ai fait… Un pied après l’autre, en faisant de multiples courtes pauses pour tenter de reprendre mon hydratation, en en faisant deux plus longues pour me restaurer, et en démontrant une volonté de fer (ça parait bien de dire ça, hein ?)
Je suis arrivé en haut environ 25 minutes en retard. Je l’ai su en apprenant que Roger – le plus jeune – avait lui-même distancé les deux filles de 15 minutes, et les deux filles m’avaient elles-mêmes distancé de 10 minutes. Ce qui m’a surpris, car je croyais que j’étais beaucoup plus à la bourre que ça par rapport à eux.
Ben coup donc…
Comme ils avaient eu la gentillesse de m’attendre, nous sommes venus à bout de nous retrouver sur la crête de la chaine du massif. En tournant à droite, il ne restait maintenant qu’un peu plus de 500 mètres à peine à parcourir avant d’atteindre le sommet.
Mais ce n’était pas encore terminé, et tant s’en fallait…
3e étape : à l’assaut d’Avery Peak
Distance : environ 530 mètres |
Dénivelé positif cumulé approx. : 83 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 0 mètre |
Tabarnouche, c’était pas encore gagné, en effet
Ces derniers mètres se font souvent à travers d’immenses rochers qu’il faut escalader et enjamber. Ce qui n’est pas une sinécure.
Je ne sais pas si c’était le fait que j’avais réussi à me réhydrater et à me « réélectrolyter » durant la montée, ou si c’était celui d’avoir rejoint mes compagnons, qui m’a reboosté, mais toujours est-il que je suis parvenu à me rendre au sommet en me sentant (un peu) moins épuisé que l’heure précédente.
Pas juste moi, bien sûr. Tout le monde était là, au rendez-vous…
Et je me suis félicité d’avoir été aussi persévérant, car j’en aurais eu pour des mois à me traiter de tous les noms et à pleurer ma vie d’avoir manqué le spectacle qui s’étendait maintenant à mes pieds dans un angle de près de 360o, à commencer par l’immense lac Flagstaff, côté nord.
Mais tout est bien qui a bien fini, heureusement. Comme quoi, ça vaut quelquefois la peine de souffrir pour expérimenter certains états de transe.
En haut d’Avery Peak, à part la beauté du spectacle sous nos pieds, il y a deux points d’intérêt.
Le premier est une plaque commémorative rendant honneur à celui à qui l’on a donné son nom à ce sommet : Myron H. Avery qui vécut de 1899 à 1952, et grâce à qui l’on doit l’Appalachian Trail telle qu’elle existe actuellement. Rien de moins.
Le deuxième consiste quant à lui au vestige de l’ancienne tour à feu qui était érigée à cet endroit voilà quelques années et qui, jusqu'en 1972, permettait au fire warden (celui qui a donné son nom à la trail que nous venions d’emprunter) de surveiller les incendies sur des centaines de kilomètres carrés à la ronde. Aujourd’hui, il n’en reste plus rien que sa base à l’ombre de laquelle les randonneurs se reposent par jour de grand soleil ou de grand vent.
Ancienne tour à feu d'Avery Park telle qu'elle existait avant
sa démolition (sauf sa base) en 2011
Nous nous sommes nous-mêmes reposés et restaurés tout près de cette ruine pendant une petite demi-heure.
Après quoi, nous avons rempaqueté notre barda pour entreprendre le voyage de retour.
4e étape : la longue descente pas évidente
Distance : environ 7,15 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 10 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 886 mètres |
Comme de raison, en tenant compte de l’heure et de notre état de fatigue (je parle peut-être juste pour moi, ici), il n’était plus question de faire la grande boucle que nous avions utopiquement envisagé de faire avant de commencer cette rando. Noua avons même dû dire adieu au mont Bigelow qui ne s’élevait pourtant qu’à environ 1 km plus loin.
Et ça a été le début de la difficile descente – pendant (surtout) les deux premiers kilomètres, à tout le moins. Cette partie était certes beaucoup moins essoufflante que lors de la montée, mais elle était sûrement plus dure pour les genoux. Et elle s’est faite quasiment à la même vitesse, du fait qu’il fallait prendre un tas de précautions pour ne pas glisser et se péter la fiole (cheville, dos, tête…) sur les rochers qui se dressaient continuellement « sous » nous.
Ces 2 kilomètres-là se sont donc faits à pas de tortue. Et une fois que la pente est redevenue un peu plus normale, il restait quand même encore 5 longs kilomètres à descendre et toujours dans les roches. Et nous commencions un peu à avoir hâte d’arriver et de nous reposer les genoux dans la voiture.
Il y a de nouveau eu une « séparation » du groupe en cours de route, et ce jusqu’à toute fin. Les filles ont fait une pause-pipi. Les deux gars ont continué pour leur part, et ont pris un peu d’avance sans être rattrapés.
Et lorsque la fameuse passerelle du début est apparue, cela nous a donné un petit boostage pour accélérer le mouvement
. Quelques minutes plus tard, la vraie fin a fini par arriver…
Compte-rendu et mot de la fin
QUELQUES CHIFFRES
(données finales du GPS – sauf pour le dénivelé)
|
Aller |
Retour |
Cumul (incl. 37 min. diner) |
Distance parcourue |
8,2 km |
7,9 km |
16,1 km |
Dénivelé positif cumulé |
886 mètres |
10 mètres |
886 mètres |
Dénivelé négatif cumulé |
10 mètres |
886 mètres |
886 mètres |
Heure de départ |
08h07 |
12h54 |
08h07 |
Heure d’arrivée |
12h17 |
15h53 |
15h53 |
Temps de rando |
04h10m |
02h59m |
07h46m |
Temps de marche |
03h11m |
02h45m |
05h56m |
Temps d’arrêt |
59 minutes |
14 minutes |
1h50m |
Vitesse de rando (incluant les arrêts) |
2,14 km/hre |
2,65 km/hre |
2,07 km/hre |
Vitesse de marche (sans les arrêts) |
2,58 km/hre |
2,87 km/hre |
2,71 km/hre |
Peut-être l’une des plus difficiles, mais en même temps l'une des plus belles randos que j’ai faites depuis longtemps. Mais (très) difficile probablement à cause principalement de mon étourderie de ne pas avoir bu régulièrement pendant depuis le début de la rando. Je ne sais pas si je vais apprendre la leçon un jour. Sans doute lorsque l’on viendra m’évacuer en hélicoptère – la honte…
À retourner un jour, c’est sûr, pour retenter cette expérience. Pour faire le grand tour Avery / Bigelow / Horns, cette fois-là ? L’avenir appartient aux audacieux ! Ha !
Ne manquez pas le diaporama photos ci dessous
Bonnes randos !
DIAPORAMA-PHOTOS MUSICAL DE NOTRE RANDO
SUR AVERY PEAK
* * * * * * * * * *
Pour lire le compte-rendu de quelques autres balades aux États-Unis, c’est ici | Randos aux États-Unis |
Pour voir la liste de toutes mes aventures de marcheur, cliquez ici |
A découvrir aussi
- New Hampshire > Boucle du Fourth Connecticut Lake
- Vermont > Willoughby State Forest > Boucle du mont Pisgah
- Maine > Franklin County > Snow Mountain