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Une petite grimpette à mains nues sur les vestiges d’une ancienne tour à feu, tout en haut de la Snow Mountain (1207 mètres), dans l’état du Maine, nous a permis de contempler une partie des White Mountains dans une vue circulaire à couper le souffle. Le monde entier n'était pas sous nos pieds, bien sûr, mais c'était tout comme.
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Lundi, 23 septembre 2024
Généralités
Le mont Snow est situé dans le territoire des Amérindiens Penobscot, dans l’état du Maine (USA). Il s’élève à quelque 8 km à vol d’oiseau de la frontière canado-américaine la plus près de son sommet (celle à l’est de la ZEC Gosford).
C’est pour cette raison (sa proximité d’avec notre province) qu’il est souvent visible à partir de quelques points le moindrement surélevés de la région du sud du Québec.
Snow Mountain vue du petit village de Piopolis, sur les bords de l’ouest du lac Mégantic
Il ne faut toutefois pas le confondre avec un autre mont Snow qui se trouve également dans l’état du Maine, à moins de 16 km au sud-ouest de celui qui nous intéresse. Ce 2e mont Snow s’élève quant à lui dans le comté d’Oxford, et est d’ailleurs souvent appelé « Cupsuptic Snow » pour le différencier du 1er qui est situé, lui, dans le comté de Franklin.
Notre mont Snow d’aujourd’hui culmine lui-même à une altitude d’environ 1 207 mètres. Et je spécifie « environ », car ce chiffre, comme c’est généralement le cas avec ce genre d’information, dépend de la source qui en est à l’origine. Mais les différences sont heureusement minimes.
Pour s’y rendre
On y accède via le poste frontalier de Saint-Augustin-de-Woburn, par la route 161 au Québec, qui devient la 27 dans les States.
À partir des douanes, il faut rouler sur la route 27 pendant 23,3 km dans la magnifique vallée de la « Chain of Ponds ».
On doit ensuite tourner à droite sur la « N Road » qui porte également le nom de « Round Mt Pond Rd ». Et attention de ne pas rater ce chemin de terre forestier (car rien ne l’indique d’avance), et qui est praticable pour les autos « ordinaires » pour peu que l’on roule lentement.
À partir de là, on suit cette route pendant un peu plus de 8 km, jusqu’aux abords du début du sentier. À noter que la « N Rd » change censément de nom pour « Snow Mountain Rd » au bout de 6,2 km ; et je dis « censément », car absolument rien n’en fait mention sur place.
Conseil d’ami : munissez-vous d’un GPS, car à partir de la 27, et à cause de tous les embranchements de chemins forestiers et du manque total de panneaux indicateurs, ce n’est vraiment pas évident de se rendre à destination. Nous avons perdu ¾ d’heure de viraillages dans ces petits chemins avant de nous parker (peut-être) au bon endroit, alors que ça aurait dû nous prendre seulement 20 minutes en temps normal.
Ci-dessous le temps et les distances approximatives pour se rendre au début de cette rando à partir de quelques centres-villes des municipalités plus importantes du sud du Québec.
De |
Distance |
Temps requis |
Montréal |
280 km |
3h15m |
Trois-Rivières |
250 km |
3h15m |
Québec |
245 km |
3h30m |
Drummondville |
200 km |
2h30m |
Victoriaville |
175 km |
2h30m |
Sherbrooke |
130 km |
1h50m |
Lac Mégantic |
65 km |
1h00m |
C’est sûr que ce n’est pas à la porte des grands centres urbains québécois. Mais que ne sommes-nous pas prêts à faire pour vivre de palpitantes aventures ?
Le début du sentier
Parlons-en donc de ce « début du sentier ». En fait, nous l’avons cherché longtemps, mais sans jamais être vraiment certains de l’avoir trouvé. Pour dire vrai, on dirait qu’il commence à l’endroit que nous décidons nous-mêmes de le faire commencer.
Sur Google Map, il y a pourtant un point précis qui indique un « stationnement » pour cette piste…
Mais il n’y avait aucun début de sentier sur ce lieu lorsque nous nous y sommes arretés. Il nous a donc fallu continuer à rouler sur les chemins forestiers et chercher ce qui pourrait ressembler à l’amorce d’un sentier quelconque.
Nous avons fini par dénicher ce qui nous paraissait en être un.
Les chemins qui nous ont menés à l’endroit où nous nous sommes stationnés pour de bon
n’existent apparemment sur aucune carte. Pas évident la première fois que l’on s’y promène.
Il s’agissait par contre d’une trail forestière assez large et bien entretenue plutôt que d’un sentier comme tel. Étions-nous au bon endroit ? Il n’y avait aucune indication, aucun panneau, aucun gardien de sécurité, aucun bénévole, aucun néon, aucune étoile de Bethléem, pour nous confirmer que nous nous engagions sur la bonne piste. Nous avons finalement pris une chance que ça pouvait être ça en nous fiant (un peu) au tracé que nous avions déjà enregistré à partir du site Alltrails.
L’avenir appartient aux audacieux, qu’ils disent. Alors go vers l'inconnu !
Martine, Monique et votre humble serviteur
Bref, pour conclure ce long avant-propos, disons que nous avons perdu énormément de temps à nous retrouver dans le dédale des chemins forestiers et à trouver l’amorce de ce fichu sentier. Ce qui fait que, lorsque nous nous sommes enfin mis en marche (sans être certains que nous étions à la bonne place), il était 11h00, alors que nous avions prévu 10h00.
Le sentier
Du début de ce sentier (de l’endroit où nous étions stationnés) jusqu’au sommet de la montagne, la balade est d’environ 5,0 km. Et comme c’est un sentier linéaire, et qu’il faut le reprendre en sens inverse pour revenir au point de départ, eh ben, cela donne une petite trotte de 10,0 km aller-retour. 10,1 km, plus précisément, nous a donné notre GPS en incluant tous les petits détours que nous avons faits en cours de route (en montant, pour l’essentiel)
Son dénivelé positif est d’environ 650 mètres. Ce dénivelé positif se fait en totalité à partir du début jusqu’au sommet, car dès que l’on commence à marcher, ça monte sans arrêt (surtout dans la dernière partie). Une fois en haut, bien évidemment, on redescend tout le long vers notre point de départ.
Détails techniques du sentier
Tracé et dénivelé
En bleu : tracé initial à partir du site Alltrails
En rouge : le tracé réel « live »
Informations diverses
Distance |
10,1 km |
Aller-retour (sentier linéaire) |
Dénivelé positif cumulé approx. |
652 mètres |
|
Dénivelé négatif cumulé approx. |
652 mètres |
|
Altitude au départ |
555 mètres |
|
Altitude au sommet |
1207 mètres |
|
Niveau de difficulté |
Modéré-difficile |
Établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Durée estimée (de marche) |
Environ 5h00m |
À ce temps, il faut ajouter tous les arrêts (voir notre temps réel à la fin de cette chronique) |
Grille d’évaluation personnelle pour établir le niveau de difficulté
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
Survol aérien
(et cliquez ensuite sur l’icône du petit avion)
J’ai divisé la description de cette rando en quatre sections :
1ère étape : piste pas vraiment intéressante pour des randonneurs chevronnés (comme nous ) : il s’agit d’un chemin forestier
2e étape : piste très moyennement intéressante pour des randonneurs chevronnés (comme nous) : il s’agit cette fois d’une piste de VTT
3e étape : piste TRÈS intéressante (là, tu jases) pour des randonneurs chevronnés (comme nous) : c’est un merveilleux sentier
4e étape : le retour
Je décris maintenant cette rando, étape par étape…
1ère étape : le chemin forestier
Distance : environ 2,2 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 228 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 0 mètres |
Une portion un peu plate – dans le sens de monotone –, en effet, comme je l’ai mentionné plus haut. M’enfin, je parle au nom des randonneurs qui adorent marcher dans la forêt sur des petits sentiers étroits et un peu tout croches, et qui aiment se donner également un peu de misère. On était très loin du compte ici.
Pour ceux qui préfèrent un peu plus de confort, par contre, c’est sûr qu’ils trouveraient chaussure à leurs pieds. Pis pour un marcheur, trouver chaussure à son pied, ben c’est le pied (trop facile).
Bref, pour faire simple, c’est une étape aisée et monotone, oui (heureusement qu’elle était au moins aujourd’hui agrémentée des belles couleurs automnales de ce temps-ci de l’année), et c’est pour cette raison que je ne m’éterniserai pas à en faire la description.
Juste mentionner une chose importante, toutefois…
Pour nous indiquer qu’il est temps de quitter ce chemin pour s’enfoncer dans le « vrai » bois, il n’y a qu’un minuscule cairn fait maison sur le bas-côté ainsi qu’un facsimilé de bout de ruban sur une branche. Si vous n’êtes pas attentifs, vous allez passer tout droit à coup sûr. Ce que nous n’avons pas été nous-mêmes – très attentifs. Une chance que notre GPS nous a ramené à l’ordre un moment donné, car nous nous serions retrouvés dans l’état voisin, le New Hampshire, sans nous en rendre compte.
Note : un « cairn » est un monticule de pierres que les explorateurs ou les alpinistes (ou les simples randonneurs) édifient comme point de repère.
Il y en a de tout petits et des gigantesques, au gré de la fantaisie de ceux qui les érigent. Le nôtre était minuscule, de là le fait que nous ne l’avons pas du tout aperçu lorsque nous sommes passés à côté la première fois.
2e étape : la piste de VTT
Distance : environ 900 mètres |
Dénivelé positif cumulé approx. : 76 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 0 mètres |
En fait, j’exagère. Ce tronçon n’est pas seulement qu’une piste de VTT. Avant de parvenir à celle-ci, nous sommes passés par un sentier « ordinaire » de randonneurs, dans la forêt, et qui était très potable. Il s’étendait sur environ 350 mètres et il nous a menés dans la fameuse piste de VTT que nous avons empruntée, elle, sur une distance de quelque 450 mètres.
Dans le bois, c’était plaisant, mais sur la piste de VTT, c’était un peu comme sur le chemin forestier précédent : c’était large, c’était découvert, c’était facile, y’avait pas beaucoup de variété et c’était aussi palpitant que de router sur l’autoroute 20 (j’exagère toujours, bien sûr).
La seule anecdote qu’il y a à raconter pour cette portion de notre rando concerne un tout petit cap de roche qui coupait cette trail un moment donné. Nous avons été tellement surpris de le voir là que nous sommes devenus tout excités à l’idée de devoir le franchir.
Vous voyez le topo ?
3e étape : la montée
Distance : environ 1,8 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 307 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 0 mètres |
C’est ici que nous avons commencé à avoir du plaisir. Dans le sens que sont enfin apparues les raisons pour lesquelles les randonneurs font parfois des distances considérables en auto pour se rendre à des endroits étranges pour le commun des mortels. C’est-à-dire pour pouvoir vivre et ressentir la nature sauvage loin de tout et de tout le monde pendant au moins quelques heures, ainsi que pour se donner à fond dans une saine activité sans aucun autre moteur que leurs deux jambes, et pour en revenir le corps fourbu et le mental sursaturé d’endorphines.
Mais pour en arriver là, il faut évidemment que le randonneur se sente physiquement loin de la civilisation. Et ce n’est pas dans les chemins forestiers et dans les trails de VTT qu’il y parvient, mais bien dans les sentiers broussailleux, dans les racines et dans la caillasse. Autrement dit il lui faut marcher dans la belle forêt à l’état pur, avec ses feuillus et ses conifères sans âge, avec ses souches et ses pierres tapissées de mousse, avec ses lacs et ses cours d’eau cristallins, avec ses parois rocheuses qui se dressent comme des colosses tout autour de lui – et quelquefois devant lui –, et avec ses montées longues et abruptes qui lui offrent des vues imprenables sur des paysages à couper le souffle.
Bon, après cette petite envolée lyrique, je disais donc que nous avions enfin mis le pied dans un vrai sentier ; et ça nous a fait un bien fou.
Mais au bout de quelques centaines de mètres, nous l’avons perdu, ce sentier. En fait, nous pensions que nous étions toujours dedans et qu’il était simplement en mauvais état. Et nous nous sommes retrouvés dans un fouillis de boisés quasi impénétrables et de rochers aussi hauts que des falaises à pic (j’exagère encore, évidemment, car on s’entend que nous n’étions pas au pied des précipices de Saint-André de Kamouraska, genre). Tant et tellement que nous avons été obligés de nous séparer en trois pour trouver une voie de sortie en passant à travers ce qui ressemblait soudain à une jungle amazonienne et en faisant de l’escalade.
C’était la pagaille complète, mais c’était également le bonheur total pour l’équipe d’aventuriers en herbe que nous étions. À ce compte-là, par contre, nous sommes-nous dit, nous ne parviendrions pas en haut avant le coucher du soleil.
Mais cette recherche à travers ce fouillis du pas possible n’a duré qu’une quinzaine de minutes. Au bout de ce délai, et alors que je marchais sans trop savoir où j’allais, paf ! je suis tombé pile-poil sur un sentier propre, bien défini, et aussi évident qu’une balafre dans le milieu de la figure. Et à partir de cet instant, nous avons pu poursuivre la montée comme nous l’avions fait avant cet étrange intermède.
Que d’émotions, mazette…
(En redescendant, nous avons compris pourquoi nous avions quitté le sentier ; et ce n’était pas du tout notre faute. J’y reviendrai nécessairement étant donné que notre honneur est en jeu.)
Et c’est comme ça, sans plus d’incidents particuliers à rapporter – mais avec juste un peu de sueur à supporter – que nous nous sommes retrouvés au faite de cette Snow Mountain. Sommet très décevant sur le coup, car il n’y avait aucun panorama de la mort sur les alentours, les arbres étant trop haut pour nous permettre de discerner autre chose que le ciel nuageux.
MAIS (car il y a toujours un « mais »)…
Mais il y avait une ancienne tour à feu qui tenait encore debout, et qui semblait assez solide pour que nous puissions monter dessus et peut-être voir au-dessus de la canopée.
Ce que nous nous sommes empressés de faire, bien sûr (monter dedans), n’écoutant que notre courage et faisant fi de notre éventuel vertige.
Ce qui s’est avéré une excellente idée étant donné le panorama à 360o dans les White Mountains et jusqu’au mont Mégantic que cette initiative nous a permis d’admirer jusqu’à plus soif.
Et comme c’est habituellement la tradition en haut d’une montagne, il y a eu une petite pause lunch avant de prendre le chemin du retour.
Mais pas trop longtemps quand même, car mine de rien, c’était passablement frisquet à cette altitude (1207 mètres, je le rappelle).
Petite anecdote culturelle, ici, avant de redescendre…
Martine a déniché quelques photos datant de 2002, et montrant la tour à feu telle qu’elle existait encore à ce moment-là.
De cette petite cabane érigée tout en haut, il ne reste plus aujourd’hui que des vestiges enfouis dans les hautes herbes au pied des poutrelles.
Comme quoi, la nature reprend toujours ses droits lorsque nous la laissons le moindrement tranquille.
4e étape : la descente
Distance : environ 5 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 0 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 652 mètres |
Il n’y a pratiquement rien à dire sur cette descente puisqu’il s’agissait d’un sentier linéaire, et que nous avons fait à rebours le chemin nous avions fait dans l’autre sens. Et beaucoup plus rapidement.
La seule chose digne d’être mentionnée, c’est que nous avons trouvé la raison de notre perte de sentier que nous avions vécue en montant.
En fait, ce sentier tournait alors à gauche, directement sur une falaise que nous devions grimper en nous aidant de nos quatre mains et de nos six pieds chacun. Mais rien n’indiquait qu’il fallait faire de l’escalade à cet endroit. Et c’est pourquoi nous avions passé tout droit, pour retrouver heureusement notre chemin un peu plus loin – et un peu plus haut ! Falaise que nous avons descendue pour notre part, à ce moment-ci, et qui était un petit peu épeurante à entreprendre sur le coup.
Une fois au pied de cet abime, étant donné notre extrême générosité, notre altruisme sans limites et notre bon cœur, nous avons entrepris de baliser la place à l’aide de rubans au bénéfice des futurs randonneurs de cet endroit.
Et nous sommes finalement revenus à l’auto sans d’autres événements époustouflants à raconter.
Récapitulatif et mot de la fin
QUELQUES CHIFFRES
|
Aller |
Retour |
Cumul (incl. 35 min. diner) |
Distance parcourue |
5,2 km |
4,9 km |
10,1 km |
Dénivelé positif cumulé |
652 mètres |
0 mètres |
652 mètres |
Dénivelé négatif cumulé |
0 mètres |
652 mètres |
652 mètres |
Heure de départ |
11h00 |
14h01 |
11h00 |
Heure d’arrivée |
13h26 |
15h50 |
15h50 |
Temps de rando |
2h26m |
1h49m |
4h50m |
Temps de marche |
1h53m |
1h33m |
3h26m |
Temps d’arrêts |
33 min. |
16 min. |
1h24m |
Vitesse de rando (incluant les arrêts) |
2,14 km/hre |
2,70 km/hre |
2,09 km/hre |
Vitesse de marche (sans les arrêts) |
2,76 km/hre |
3,16 km/hre |
2,94 km/hre |
Est-ce que cette montagne vaut la peine de faire beaucoup de kilomètres en auto pour se la taper ? Je dirais que ça dépend du nombre de kilomètres, justement, que vous devez faire pour vous y rendre.
Si vous demeurez loin, je ne recommanderais pas que vous fassiez exprès le détour, à cause de la première moitié du parcours qui, comme je l’expliquais précédemment, n’est pas très emballante pour ceux qui aiment se donner un peu de challenge en rando.
Je ne la conseille pas non plus à ceux qui se sentent insécures à marcher dans des sentiers très peu balisés et qui craignent de se perdre. Ce sentier n’est vraisemblablement entretenu que par quelques généreux bénévoles qui font certes très certainement leur possible, mais le résultat est minimum.
Par contre, si vous habitez la région, où si votre route vous amène dans ce coin-là, alors dans ce cas, je dis : pourquoi pas ? Et ce, pour différentes raisons :
- pour la deuxième moitié de la rando – celle qui nous mène au sommet – et qui nous fait passer à travers une magnifique « forêt de druide », de conifères secs et de mousse tapissant tout ;
- pour la montée en tant que telle qui offre un petit défi physique intéressant ;
- et finalement pour la vue époustouflante qui vous attend en haut pour peu que vous grimpiez quelques échelons d’une tour à feu bringuebalante.
Pour ceux qui aiment ce genre d’aventure, c’est évidemment un beau trip.
Ne manquez pas le diaporama musical de cette rando ci-dessous.
Sur ce, profitez de l’automne et de son orgie de couleurs, et à la prochaine !
DIAPORAMA MUSICAL DE NOTRE RANDO
SUR LE MONT SNOW (MAINE)
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Pour lire le compte-rendu de quelques autres balades aux États-Unis, c’est ici | Randos aux États-Unis |
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