La Bête de l'Apocalypse
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Nous vivons des années historiques. Au début de notre ère, certains peuples ont été témoins de la venue de Jésus-Christ avec son message universel d’amour et de paix. Plus de 2000 ans plus tard, nous assistons, nous, à son contraire ; c’est-à-dire à la réincarnation terrestre de Belzébuth en chair et en os avec son programme de haine et de destruction de l’Humanité.
Mis en ligne le 27 novembre 2024
VOUS AVEZ DIT « BIZARROÏDE » ?
Cet article s’insère dans la rubrique « affaires bizarroïdes » de ce blog qui est réservée aux phénomènes inexplicables de cette planète.
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Et s’il en existe un – un phénomène inexplicable –, c’est bien celui-ci. Mais il ne s’agit pas tant d’un « phénomène », par ailleurs, que d’un « personnage » ; c’est-à-dire de l’être humain sans doute le plus cauchemardesque et le plus détesté que la Terre a connu depuis des temps immémoriaux. Et encore : selon les médias de masse, l’ancien führer nazi, Hitler, de triste mémoire, était apparemment un inoffensif enfant de chœur comparativement à cet homme qui, aux yeux de tous, représente ni plus ni moins que l’incarnation matérielle de toutes les créatures de l’Enfer réunies.
Est-il nécessaire de le nommer ? Comme le faisaient les habitants de Poudlar à propos de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, il serait peut-être préférable de s’en abstenir – et pour les mêmes raisons.
De toute façon, tout le monde a évidemment deviné de qui il s’agissait. De qui d’autre ?
Tout ce qui entoure ce personnage diabolique est « bizarroïde », en effet, et pour d’innombrables raisons qui sont toutes aussi bizarroïdes les unes que les autres :
- il est soudainement apparu un jour, tout droit sorti de l’extérieur de l’establishment politique habituel, afin de tenter de s’emparer du trône de la plus puissante nation de la planète ; et il y est parvenu sans que personne ne sache comment ;
- il a immédiatement et unanimement été qualifié de fou furieux et de psychopathe par la presse internationale ;
- il a tout de suite été considéré comme tel par toutes les populations du monde occidental ;
- il a 78 ans bien comptés à ce jour, mais il a autant d’énergie qu’un jeune homme dans la fleur de l’âge (n’est-ce pas là un signe qu’il n’est pas humain ?) ;
- il se bat seul contre tous les gouvernements, les grandes corporations, les médias, l’univers du spectacle, les appareils judiciaires, les foules… depuis près de 10 ans, et il n’a pas encore été terrassé ;
- il a affronté plus de procès, de commissions d’enquête et de processus de destitution que n’importe quelle autre personnalité publique, et il n’a toujours pas été condamné à mort – ni même jeté en prison ;
- il a survécu à toutes les tentatives d’assassinat contre lui ; il semble indestructible et immortel ;
- il a conquis la popularité presque entière de son pays en dépit de ses multiples maladies mentales, de son ambition démesurée, de sa folie mégalomaniaque, de sa misogynie notoire, de son homophobie pathologique, de son racisme primaire, et de son rêve apparemment non dissimulé d’en finir avec la démocratie et d’étendre sa tyrannie non pas seulement chez lui, mais sur tous les continents ;
- il a provoqué un sentiment universel de désespoir et d’anéantissement le jour de son élection, le 5 novembre dernier (j’ai vu des citoyens – non américains – pleurer le lendemain de cet événement, tandis que j’ai entendu certains autres qui se sont décrétés carrément en deuil) ;
Bref, est-il possible de trouver un phénomène politico-social plus bizarroïde que celui-ci ? Si c’est le cas, nommez-le dans les commentaires. Je suis curieux.
Parlant de commentaires…
BIZARROÏDE, TOUJOURS
Lorsque l’on s’arrête quelques secondes sur cette affaire, l’on prend conscience d’une drôle d’anomalie…
En ce qui a trait à tous les autres personnages publics, quels qu’ils soient, les gens en général – les messieurs et mesdames Tout-le-monde – ne se gênent habituellement pas pour donner leurs opinions, positives ou négatives, à leurs sujets. Même si cela risque éventuellement de dégénérer en disputes.
Pourtant, ici, il se passe tout le contraire : ceux qui haïssent Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom au point de souhaiter sa mort en parlent pour leur part très ouvertement entre amis, ou dans leur compte Facebook. Ils rient à qui mieux mieux de lui. Ils s’en moquent. Ils le caricaturent. Ils lui font son procès. Ils le condamnent à la pendaison. Et tout le monde approuve. Et tout le monde s’esclaffe. C’est la norme (c’est même la « mode »).
Mais PERSONNE ne fait le contraire, à part quelques hurluberlus anonymes qui évoluent dans l’univers occulte de la complosphère et qui ne sont pas écoutés par quiconque.
Dans des cercles d’amis, par exemple, bière à la main, lorsque la discussion porte sur ce Satan des temps modernes, tout le monde y va très ouvertement de sa blague ironique ou de son indignation par rapport à la dernière nouvelle qu’il a entendue à la télé à son sujet. Et tout le monde rit et approuve.
Mais PERSONNE ne réplique. PERSONNE ne nuance.
Bizarroïde, non ?
Comment cela s’explique-t-il ?
Deux théories peuvent éclaircir ce mystère :
1) La théorie de l’unanimité
C’est l’explication la plus plausible.
La réputation de ce personnage – je fais toujours référence à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom – fait tellement l’unanimité au sein de la population, que l’intégralité de celle-ci est obligatoirement en accord avec cette opinion populaire et consensuelle. Et le contraire ne peut pas exister.
Et cette certitude est renforcée par le fait que lors de ces « discussions entre amis », personne ne réplique jamais rien. Or, si personne ne rétorque jamais rien, c’est parce que tout le monde est – évidemment – d’accord avec ce qui est dit.
2) La théorie de la peur
La peur ?
Le mot « peur » est peut-être un peu fort, mais il s’agit quand même de ça, d’une certaine manière : de peur.
La peur d’exprimer librement son opinion, à tout le moins…
Les dangers de s’exprimer
La folie de cet homme… Que dis-je ?... De ce monstre, oui, plutôt, de cet Hitler du XXIe siècle, de ce Gengis Khan de l’Amérique… Bref, la psychopathie de cet alien fait tellement l’unanimité dans l’inconscient collectif que le simple fait de lui attribuer une micro-qualité est aussitôt responsable d’une violente poussée d’urticaire chez ceux qui ont la malchance d’entendre cette ignominie.
Et celui qui ose la formuler publiquement est ipso facto catalogué de « trumpiste », de « complotiste », d’« extrémiste de droite », de « pauvre égaré » (etc.) ; en plus d’être désormais considéré comme un pestiféré par ses proches qui ont honte d’être associés à lui. Et peu importe le sujet que cet énergumène abordera par la suite, plus personne ne le prendra au sérieux, même s’il ne parlera plus dorénavant que de la reproduction des grenouilles au cœur des quenouilles. Ces étiquettes qu’on lui aura affublées lui resteront éternellement collées à la peau en dépit de tout ce qu’il dira après coup pour se justifier.
Cette réaction, universelle dans son essence, et mécanique dans ses effets, est immédiate. Elle est même pavlovienne, dirions-nous, à la différence qu’il ne s’agit pas ici de chiens qui salivent au son d’une cloche, mais plutôt d’êtres humains qui s’indignent et qui paniquent au son d’un simple commentaire.
Dans ces conditions, n’est-il pas naturel que ceux qui voudraient émettre une opinion plus nuancée concernant ce personnage se taisent ?
L’on admettra qu’il s’agit là, dans ce contexte, d’un comportement parfaitement compréhensible. Car il faudrait être un authentique masochiste dans l’âme pour oser émettre ce genre de commentaires au milieu de ses semblables.
Qui serait assez fou, en effet, pour prendre volontairement le risque…
- de se faire tomber dessus à bras raccourcis par les détenteurs de la seule et unique vérité et du gros bon sens populaire ?
- d’être insulté publiquement ? d’être ridiculisé ?
- de briser ses amitiés ? ses relations familiales ? son couple ?
- d’être banni de son entourage habituel ?
- de voir disparaitre drastiquement tous ses « j’aime » dans ses publications Facebook ?
Car c’est exactement cela que subirait celui qui aurait l’audace d’être téméraire à ce point. Certains l’ont d’ailleurs fait – en toute naïveté ou par pure provocation –, et ils ont payé ce prix. Bien fait pour leur gueule, en passant. Lorsqu’il est question d’une telle unanimité à propos d’un sujet à ce point inattaquable, tu te rallies à la majorité et tu la fermes, même si tu as envie de tempérer ce qui te semble un propos noyé dans les émotions extrêmes.
On ne défend pas l’Antéchrist ; on ne le nuance même pas. Le Mal, c’est le Mal. Tu es pour ou tu es contre. Tu fais partie de la grande famille du consensus populaire où tu es un étranger. Tu es un membre de la tribu ou tu en es l’ennemi.
TOUJOURS PLUS BIZARROÏDE
Celui qui s’élève le moindrement au-dessus de la masse – ce qui est extrêmement difficile à réaliser dans un contexte aussi émotif – en vient néanmoins et nécessairement à prendre conscience d’autres bizarreries singulières à propos de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, tant elles sautent aux yeux pour peu que l’on prenne un peu de perspective.
Affaire bizarroïde supplémentaire numéro 1
Un être humain peut-il être à ce point tout cela à la fois ? C’est-à-dire un malade mental, un psychopathe, un mégalomaniaque, un misogyne notoire, un homophobe pathologique, un raciste, un désireux d’en finir avec la démocratie et rêvant d’étendre sa tyrannie sur tous les continents ? Peut-il être réellement Hitler, Mussolini et Staline réunis dans une seule personne, comme les journalistes l’ont qualifié dans leurs médias (censément neutres) ?
Cela ne fait-il pas un peu « trop gros » pour un seul homme ? Je pose juste la question.
Il a beau être controversé, on a beau détester son style, on a beau entendre toutes sortes de rumeurs à son sujet, mais est-il réellement affublé de TOUS les péchés de la Terre en même temps ?
Pour qu’il en soit ainsi, il faudrait alors qu’il soit réellement Satan sorti des Enfers et incarné dans un corps humain.
Si c’est le cas, je concède que tout ce qui se dit à son sujet est vrai.
Mais par voie de conséquence, alors là, on est vraiment dans la merde. Car l’Apocalypse annoncée dans la Bible serait donc véridique. Et ce n’est pas le réchauffement climatique qui serait responsable de l’extinction de l’Humanité, ni un xième virus de la grippe, mais bien LUI : l’Antéchrist-qui-s’est-fait-homme. Et ce cataclysme serait même imminent étant donné que l’Antéchrist en question vient de prendre le pouvoir des États-Unis. Et à constater certaines réactions au lendemain de ces élections, plusieurs ont apparemment compris que c’est réellement le sort qui nous attend tous d’ici très peu de temps.
Si non, c’est-à-dire si cet homme s’avère n’être qu’un être humain ordinaire, n’y aurait-il pas dans ce cas, peut-être, quelques « légères » exagérations à son propos ? Car je rappelle qu’en dépit de la monstruosité d’Hitler, l’on accordait pourtant certaines qualités de base à ce personnage historique ; contrairement à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom à qui l’on n’en attribue absolument aucune. Je dis ça de même…
Je dis ça de même, oui, car je sais aussi qu’en posant cette simple question – qui serait anodine à propos de n’importe qui d’autre –, je risque ma vie.
Alors, oublions ça vite fait, car je ne tiens pas à terminer mes jours en tant que méchoui sur un bûcher…
Affaire bizarroïde supplémentaire numéro 2
Une autre bizarrerie qui étonne grandement est le fait que près de 77 millions d’Américains ont voté pour Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom lors de la dernière élection – en ne comptant pas tous les cas de fraude. Ce qui n’est quand même pas rien.
En rouge : comtés remportés par les Républicains.
En bleu, ceux remportés par les Démocrates
J’ai beau moi aussi considérer les gens qui ont remis leur confiance en ce personnage comme étant des arriérés mentaux, des sous-éduqués, des « édentés » (pour reprendre le qualificatif choquant de Patrick Lagacé envers certains Québécois), des rednecks, des religieux fanatiques, des racistes, des sortes de bougons, en somme…
… il n’en reste pas moins que 77 millions d’habitants, ça fait finalement beaucoup de monde à enfermer dans des asiles. À ce compte-là, il va bientôt manquer de lits !
J’ai beau vivre dans la même bulle que tous les gens qui ont du bon sens, il n’en demeure pas moins que cette élection a révélé que des millions de personnes ne croient pas que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est cet ogre sanguinaire et fou furieux qui est dépeint comme tel partout sur la planète.
Ces ignares n’ont-ils donc jamais lu les journaux ? N’ont-ils jamais écouté la télévision ? Ont-ils tous été hypnotisés ? Ont-ils été lobotomisés à leur insu ?
Que se passe-t-il dans leurs pauvres têtes d’analphabètes ?
Affaire bizarroïde supplémentaire numéro 3
Les journalistes des médias de masse – autrement dit les détenteurs de la vraie information – sont unanimes : pour eux, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est l’incarnation vivante de la Bête de l’Apocalypse, point barre. Et les journalistes d’ici ne font que répéter comme des perroquets les accusations, les insultes et les dénonciations de ceux des États-Unis sur ce personnage ignoble et sataniste.
Mais le problème, c’est qu’il y a un petit grain de sable dans ce consensus journalistique…
Pour le comprendre, il faut savoir que le monde des médias est en pleine révolution dans les « démocraties » occidentales. Les médias traditionnels y sont en effet en chute libre et ne survivent plus désormais que via le respirateur artificiel des subventions gouvernementales, tandis que les médias alternatifs – de qualité – (aussi appelés "médias indépendants") prennent lentement mais sûrement le relai dans l’univers de l’information : Libre Média au Québec, par exemple, ou TVLibertés en France, pour ne nommer que ceux-là.
On ne retrouve cependant pas les médias alternatifs à la télévision ou à la radio traditionnelle, mais plutôt sur Internet. Sur YouTube, notamment – lorsqu’ils ne sont pas censurés –, ainsi que sur les plateformes de diffusion de contenus qui se sont multipliées de façon exponentielle au cours des quatre dernières années.
Un pays a d’ailleurs des centaines de kilomètres d’avance sur tout le monde de ce point de vue-là. Il s’agit des États-Unis. Un podcast d’informations comme celui du blogueur Joe Rogan, par exemple, avec ses quelques millions d’auditeurs par émission supplante aisément CNN et MSNBC qui n’en ont plus que quelques dizaines de milliers, pour leur part, aux heures de grande écoute depuis le résultat des dernières élections.
Joe Rogan
L’indice le plus évident de cette hémorragie de cotes d’écoute des médias traditionnels au profit des médias alternatifs est la défection d’un nombre de plus en plus important de journalistes qui quittent ce monde à l’agonie pour se tourner vers l’avenir. Ce fut notamment le cas des deux journalistes-vedettes Tucker Carlson (de Fox News), aux USA, et Stéphane Bureau (de Radio Canada), au Québec, qui sont partis de chez leurs employeurs en claquant la porte et qui ont créé leurs propres chaines alternatives d’informations.
Tucker Carlson Stéphane Bureau
La différence fondamentale entre ces deux formes de médias réside dans leur contenu : alors que les médias traditionnels tiennent à peu près tous le même discours sur à peu près tous les enjeux publics, les médias alternatifs osent pour leur part aborder des sujets très controversés et aller même à contrecourant des idées reçues afin d’aborder tous les sujets sous différents points de vue.
Ainsi agissent-ils, entre autres, envers Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom…
Et ainsi en est-il maintenant de Stéphane Bureau, par exemple.
Juste rappeler que ce journaliste était sans doute l’un des plus respectés du Québec lorsqu’il était à l’emploi de Radio Canada, et ce, jusqu’au moment de son départ en août 2021.
Cela précisé, durant la dernière campagne présidentielle américaine, et alors que les médias traditionnels tiraient bien sûr à boulets rouges sur Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom en le comparant à Hitler et en annonçant l’Armageddon s’il était élu, ce journaliste – Stéphane Bureau, toujours – était fréquemment invité sur leurs plateaux pour donner son avis sur le personnage. Et chose parfaitement incongrue dans les circonstances, il NUANÇAIT le Démon – oui, oui : il le nuançait ! – avec des faits, avec une attitude tout à fait tranquille et décontractée, et en arborant un air légèrement moqueur vis-à-vis ceux qui l’interviewaient et qui s’attendaient évidemment à autre chose comme commentaires de sa part.
Ce qui m’a fait grandement me questionner par rapport à la santé mentale actuelle de cet homme que j’avais toujours respecté jusqu’à présent, mais qui semblait être devenu complètement maboule depuis qu’il avait quitté Radio Canada.
Affaire bizarroïde supplémentaire numéro 4
Il existe apparemment des gens ordinaires – comme vous et moi – qui franchissent des limites extrêmement dangereuses en transgressant des tabous à leurs risques et périls.
Et que font-ils de si cinglé ? Ils osent écouter ces médias alternatifs sur ce qu’ils ont à dire à propos de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom !!
Et plus que ça encore – et cette initiative est parfaitement incompréhensible pour le commun des mortels –, ils vont jusqu’à ÉCOUTER DIRECTEMENT LES DISCOURS DE L’ARCHANGE DÉMONIAQUE !!
Lorsque les médias traditionnels s’enflamment à propos de certaines phrases prononcées par ce Belzébuth lors d’un discours quelconque, des gens écoutent bel et bien le discours en question afin de remettre la phrase dans son contexte et de s’assurer que les mots impies ont bien la signification qui est rapportée par les journalistes indignés.
Mathieu Bock-Côté remettant les pendules à l’heure à propos de la nouvelle précédente
(et sur l’attitude journalistique en général vis-à-vis de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom)
A écouter à partir de 6’50
Comme si nos spécialistes de l’information pouvaient sciemment déformer la réalité ! C’est d’un ridicule consommé…
Et ces mêmes gens cherchent vraisemblablement – en plus ! – à en savoir davantage sur la manière dont l’Antéchrist désire s’y prendre pour annihiler son pays jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un champ de ruines.
Ces énergumènes qui osent écouter directement Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom rapportent tous la même chose une fois qu’ils sont de retour de ce voyage en enfer. Ce qui est normal puisqu’ils écoutent le fou furieux et les médias alternatifs et qu’ils subissent tous ainsi la propagande sauvage qui sévit dans ce milieu.
Ils ont tout d’abord l’impudence de nous demander la raison pour laquelle, nous, les citoyens renseignés, nous détestons cet homme à ce point. Ils rajoutent ensuite qu’ils ne comprennent rien à nos récriminations, alléguant que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom propose simplement de faire dans son pays ce que nous aimerions nous-mêmes que nos propres dirigeants fassent ici, dans le nôtre.
Si nous nous donnions la peine d’écouter ce monstre comme eux le font, nous nous rendrions apparemment compte que celui-ci s’est donné comme mandat :
- d’éliminer la gangrène de la corruption qui pourrit tous les paliers du gouvernement, du système judiciaire, de l’appareil militaire et des services de renseignements de son pays ;
- de poursuivre en justice les traitres qui ont vendu leur pays à des nations ennemies ;
- de rehausser le niveau de vie de tous les citoyens ;
- de reprendre le contrôle de l'économie de son pays en mettant fin à l'hégémonie de la Réserve fédérale ;
- de dégraisser la bureaucratie qui paralyse la bonne marche de l’État avec ses millions de règlements dont la grande majorité est inutile ;
- de s’attaquer et de détruire une bonne fois pour toutes les cartels de la drogue ;
- de réembellir les villes en vidant les rues des désœuvrés, des toxicomanes et des sans-abris qui y ont élu domicile et en prenant ceux-ci en charge pour les aider à sortir de leur marasme ;
Le tiers-monde américain
- de mettre un terme à l’immigration illégale de masse incontrôlée dans le pays ;
- de combattre le fléau de la traite des femmes et des enfants à des fins de prostitution ;
- de combattre le fléau woke en interdisant les transgenres dans les forces armées, en sortant les drag queens des écoles primaires, en interdisant l’enseignement de la théorie des genres dans les écoles, et en punissant les salauds de pseudo psychologues et de médecins qui mutilent les enfants et qui les traumatisent à vie en donnant suite à leurs demandes de modification de leur genre ;
- de rapatrier les troupes armées à l’intérieur des frontières, alléguant que les États-Unis n’ont pas à jouer les gendarmes partout sur la planète
- d’interrompre les magouilles de la CIA qui – on le sait – déstabilise les pays du monde dans le but d’instaurer des gouvernements fantoches à leur place ;
- de déclassifier des documents confidentiels qui prouveraient les malversations dont se sont rendus coupables les services secrets américains et israéliens de par le monde ;
- d’aider à pacifier les tensions internationales en éliminant les guerres ;
- de faire maigrir les citoyens américains, et de les remettre en bonne santé et en forme ;
- d’interdire désormais les pesticides qui empoisonnent la santé des habitants ;
- de s’attaquer à Big Pharma qui, en collaboration avec l’agroalimentaire, provoque des maladies pour ensuite les soigner éternellement avec des médicaments hors de prix ;
Et j’en passe…
« ÊTES-VOUS DONC CONTRE LA VERTU, BANDE DE PLOUCS ? » ces complotistes osent-ils finalement nous demander de façon insolente après avoir terminé d’énumérer ce tas d’âneries, fruit d’une évidente propagande à grande échelle. N’AIMERIEZ-VOUS PAS VOUS-MÊMES AVOIR UN TEL LEADER À LA TÊTE DE NOTRE PAYS POUR FAIRE LE MÉNAGE QUI S’IMPOSE ICI AUSSI ?
Affaire bizarroïde supplémentaire numéro 6
Dans le but de nous rallier à leurs convictions. ces mêmes fanatiques lavés du cerveau tentent également de nous déstabiliser en nous mettant sous le nez les différents « bons coups » que Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a fait pendant son premier mandat de 2016 à 2020 :
- il a baissé les impôts des particuliers et des entreprises ;
- la croissance économique américaine a fait un bond vers l’avant (avant la crise du covid) ;
- il a poursuivi la construction d’un mur (amorcé sous Obama) entre son pays et le Mexique dans le but de contrer l’immigration sauvage venant du Sud – avec son lot de problèmes de contrebandes de drogues et de traites des femmes et des enfants à des fins de prostitution ;
- il a revu le système des sentences judiciaires qui était défavorable à la population noire et qui a permis de réviser les peines à la baisse (parmi ceux qui en ont profité, 90 % étaient des Noirs) ;
- il a signé un décret et neuf textes législatifs visant à lutter contre le trafic des êtres humains (femmes et enfants), tant au niveau national qu’international ;
- il a parcouru le monde pour abaisser les tensions entre les pays qui étaient à leur paroxysme à ce moment-là – à noter que ce mandat fut le premier depuis la Deuxième Guerre mondiale pendant lequel aucun conflit armé n’a été déclenché ;
Aussi bizarroïde que cela puisse paraitre, tout cela est exact. Mais il ne s’agit en définitive que de la poudre aux yeux pour rendre le personnage sympathique. Ce qui n’a aucunement réussi, du reste : l’Antéchrist demeure l’Antéchrist, peu importe ce qu’il a fait, ce qu’il fait, et ce qu’il fera.
Affaire bizarroïde supplémentaire numéro 7
J’en reviens maintenant à l’anomalie discutée plus haut, à savoir que PERSONNE – hormis les complotistes – n’ose jamais tenter publiquement ne serait-ce que « nuancer » la réputation de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Nous disions que deux théories pouvaient expliquer ce phénomène bizarroïde : 1ère) ces gens n’existent pas étant donné l’unanimité quasi religieuse autour de la folie du personnage ; et 2e) ces mêmes gens gardent le silence sur leurs croyances de peur de subir l’opprobre général s’ils s’ouvraient la trappe à ce sujet.
Eh bien, à entendre les rumeurs de plus en plus nombreuses qui circulent sur cette question, il semblerait que la deuxième théorie soit la bonne. On chuchote en effet de plus en plus ouvertement que la proportion de ces individus qui écoutent les fameux médias alternatifs et qui ont une opinion plutôt favorable à propos de ce Hitler des temps modernes – mais qui se taisent – serait de plus ou moins 30 % !
Bong !
30 %, c’est beaucoup. Cela signifie que dans chaque groupe de dix personnes qui parlent haut et fort en mal de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ou qui rient ouvertement de lui, il y en aurait entre deux et quatre qui auraient envie de répondre, mais qui s’en abstiennent pour ne pas mettre le trouble dans ledit groupe ou pour ne pas être pris à partie par tous les autres et risquer d’être bannis.
Conséquemment, tous ceux qui sont convaincus que TOUT LE MONDE est nécessairement d’accord avec le fait que ce monstre est réellement un monstre tomberaient apparemment des nues en apprenant que certaines personnes de leur entourage proche ne sont pas du tout de cet avis. Et ils seraient totalement confondus – surtout – en apprenant de qui il s’agit.
On raconte même que ces gens se reconnaissent entre eux et qu’ils se font des clins d’œil ou des sourires de connivence lorsque le sujet de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom vient sur le tapis dans des discussions de groupes.
Doit-on croire en cette légende urbaine ? Pour ma part, j’ai tendance à dire que c’est impossible. Tout d’abord, qui oserait être du côté du Mal ? Faudrait être malade mental ; et je ne connais aucun de mes amis qui l’est. Et je n'ai jamais remarqué aucun de ces fameux clins d’œil et ces sourires en coin dont on parle. Mais il est également vrai que je n’ai jamais fait attention à ce détail tant je suis convaincu que c’est impossible.
QUESTION PERTINENTE
Je demande à tous les complotistes de ce monde qui se sont égarés en se laissant embobiner par la propagande occulte des médias alternatifs – je sais que c’est tentant –, je leur demande ceci : si Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom n’est pas aussi malade mental qu’on veut nous le laisser croire, dans ce cas, pourquoi diable tous les politiciens qui ne sont pas de son côté, pourquoi toutes les grandes corporations (dont Big Pharma), pourquoi tous les médias, pourquoi tous les artistes, pourquoi tout le système judiciaire, pourquoi tout le monde, finalement, en ont-ils après lui et veulent-ils sa mort ?
Hein ?
Bizzaroïde, ça aussi, non ?
CONCLUSION
Tout est bizarroïde, finalement, en ce qui a trait à ce personnage.
Mais ce n’est qu’une illusion. Car si l’on creuse chaque facette de ces mystères, l’on aboutit finalement toujours au fichu problème de la « désinformation ».
Dans ce cas, heureusement qu’il demeure encore des journalistes intègres avec une tête sur les épaules qui veillent au grain pour prendre soin de la réalité et qui nous la diffusent avec toute l’honnêteté et l’éthique qu’on leur connait
Mes deux hérons préférés de la vraie information !:)
RECOMMANDATION À PROPOS DES DANGEREUX MÉDIAS ALTERNATIFS
Si l’on ose transcender nos préjugés et nos peurs et que l’on décide de jeter un coup d’œil dans ce monde étrange des médias alternatifs, on fait alors face à une toute nouvelle réalité. Comme si l’on franchissait un trou de ver pour se retrouver dans une autre dimension. C’est littéralement la Twilight Zone.
Cela précisé, ceux qui craignent de sortir de leur zone de confort…
… il vaut carrément mieux s’abstenir de prendre cette malencontreuse initiative, et s’en tenir au plus simple, comme d’habitude : TVA Nouvelles, RDI, la Presse, le Journal de Montréal ; ou encore le Devoir et l’Actualité pour les plus intellectuels…
La réalité des médias traditionnels, en dépit du fait qu’elle nous maintient dans la peur perpétuelle, est quand même plus sécurisante, paradoxalement. Elle est à tout le moins beaucoup plus simple à saisir que l’autre du fait qu’elle ne nous oblige pas à nous casser la tête en comparant divers points de vue sur un sujet donné.
Et elle ne nous oblige pas, par surcroit, à taire nos connaissances et nos opinions au milieu de notre entourage. Elle raffermit même notre popularité puisque tout le monde est du même avis que nous…
Comme lorsque nous nous moquons de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom et qui nous rapporte des tas de beaux j'aime sur notre Facebook.
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