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Vendredi, le 7 mai 2021
Avant-propos (1)
Le Parc national du Mont Mégantic est l’un des nombreux parc provinciaux du Québec administrés par la SÉPAQ (Société des Établissements de Plein Air du Québec). Il se trouve en Estrie, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Sherbrooke et à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du lac Mégantic.
À part le secteur nord-est, qui est une réserve écologique protégée (la Réserve écologique Samuel-Brisson), le parc englobe tout le reste du massif du mont Mégantic, qui est lui-même une sorte de boursouflure géologique de 8 km de diamètre sortant brusquement de la terre, et offrant une vague ressemblance avec un ancien volcan éteint depuis longtemps. Ce qu’il n’est pas, en passant – un ancien volcan éteint.
Vue sur le massif du mont Mégantic à partir d’un drone au-dessus de Notre-Dame-des-Bois
Même si c’est hyper-intéressant, et même si l’envie de le faire me démange un peu, je n’aborderai quand même pas ici l’historique de la formation géologique de cette beauté de la nature, car j’en lasserais probablement plusieurs. Cette chronique n’en étant pas une de géologie, mais bien de randonnée pédestre, je vais donc en rester là pour cet aspect-là de la question.
Avant-propos (2)
Le parc national du mont Mégantic comprend 2 secteurs, chacun ayant sa propre entrée :
1) le secteur de l’Observatoire, qui recouvre toute la moitié sud du massif, et au milieu duquel est érigé – comme son nom l’indique – le fameux Observatoire astronomique, tout en haut du mont Mégantic.
2) le secteur de Franceville, qui couvre pour sa part une plus petite superficie, au nord-est.
Pour les randonneurs qui se sentent en forme, un sentier relie les deux secteurs en suivant plus ou moins la limite de la réserve écologique Samuel-Brisson.
Ma balade d’aujourd’hui s’est concentrée uniquement dans le secteur de Franceville. Je me suis en effet gardé le gros secteur du sud – et donc les plus gros efforts – pour une prochaine fois.
Mais même si les efforts sont moindres, ils ne sont pas absents pour autant. Deux sommets s’élèvent en effet dans cette zone : 1) le Pain de sucre (environ 658 m) dont le point culminant a été baptisé le « Vertige des escarpements » (ça fait peur !) ; et 2) la montagne de Franceville, dont le point culminant, pour sa part, porte le nom de « Pic de l’aurore » (environ 831 m).
Les sentiers du secteur de Franceville
Grosso modo, et à part la Promenade-du-Ruisseau, qui représente la courte balade de départ, il y a 3 sentiers de randonnée dans cette zone : un qui est facile (le Ruisseau-de-la-Montagne) ; un qui est plus corsé – c’est-à-dire intermédiaire – (les Escarpements) qui mène au sommet du Pain de sucre ; et enfin un autre qui est à peu près de même niveau de difficulté que le précédent, mais plus long (les Cimes), qui conduit au sommet de la montagne de Franceville.
Hésitant sur lequel de ces trois trajets je devais jeter mon dévolu pour aujourd’hui, j’ai réglé la question en les faisant toute la gang d’une seule traite ! De là le titre – très original – que j’ai moi-même donné à cette boucle : le Grand tour de Franceville. Ha !
J’ai tracé mon itinéraire de la manière suivante : 1) sentier Promenade-du-ruisseau ; 2) sentier des Escarpements ; 3) sentier Ruisseau-de-la-montagne ; 4) sentier des Cimes ; et 5) une partie de la piste (cyclable) de la Vallée
Ce qui a donné une rando estimée au départ à 16,1 km (et qui en fera finalement 17,6) : une petite trotte que j’avais planifié de faire en environ 6h00 tout compris avant de l’entreprendre. Et je l’ai terminée pas mal dans ce temps-là, finalement.
À noter qu’il est bien sûr possible de marcher cet itinéraire de différentes façons : en commençant par le sentier des Cimes, par exemple ; et en montant chacun des deux sommets dans le sens des aiguilles d’une montre, ou dans le sens contraire… C’est comme on veut. À chacun ses préférences.
Détails techniques du sentier
Tracé
Dénivelé général
Informations diverses
Distance |
16,1 km |
Cela donnera finalement 17,6 km, dans mon cas, en comptant tous mes détours en cours de route |
Dénivelé positif cumulé approx. |
568 mètres |
entre 540 et 599 selon différentes sources |
Dénivelé négatif cumulé approx. |
568 mètres |
idem |
Altitude au départ |
461 mètres |
|
Altitude Pain de sucre (Vertige des escarpements) |
658 mètres |
entre 650 et 667 selon différentes sources |
Altitude montagne de Franceville (Pic de l’aurore) |
831 mètres |
entre 827 et 834 selon différentes sources |
Niveau de difficulté |
Modéré-difficile |
établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Durée estimée |
6h00m |
incluant ¾ d’heure d’arrêts divers |
Grille d’évaluation personnelle pour établir le niveau de difficulté
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
Survol aérien
(et cliquez ensuite sur l’icône du petit avion)
Pour se rendre à la ligne de départ
L’entrée du secteur de Franceville est située sur le chemin de Franceville, entre les villages de Scotstown et de Val-Racine.
À partir de là, on roule encore sur 1,2 km jusqu’au centre d’accueil, on paie notre droit d’entrée, et on est prêt à partir – le début du sentier est drette là, juste à côté. (À noter qu’au moment où j’écris ces lignes, et à cause du corona-circus, il faut préalablement acheter sa passe par Internet, l’accueil n’étant plus ouvert par peur de je ne sais trop quoi – de mourir d’un rhume ?)
Et maintenant que le contexte de cette journée est bien assis sur ses bases, je décris la rando comme telle, étape par étape (je l’ai divisée en 6 parties).
Je me suis mis en route à 8h08…
1ère étape : Promenade-du-ruisseau
Distance : 1,6 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 30 mètres |
Dénivelé négatif approx. : 6 mètres |
Ça commence de façon très détendue pour nous permettre de nous réchauffer : une courte marche facile de 1,6 km via le sentier Promenade-du-ruisseau qui, comme son nom l’indique, longe les méandres d’un ruisseau – le ruisseau de la Montagne – large de plus de 10 mètres et coulant sur notre droite en petites cascades au son très apaisant pour le mental.
Ruisseau que l’on traverse sur une passerelle au-dessus d’une petite chute, tout au bout de ce 1,6 km, après avoir tourné à droite, pour aller rejoindre la piste des Escarpements.
Rien à signaler ici, sinon que ça peut être un endroit très achalandé dépendamment du jour et de l’heure où l’on se retrouve dessus. Cette piste facile est en effet accessible aux gens de toutes les conditions. Et la présence d’un camping derrière le centre d’accueil la rend très attrayante pour de petites balades de santé impromptues – et agréables.
2e étape : escarpements
Distance : 4,0 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 187 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 187 mètres |
Le sentier des Escarpements permet l’ascension du button appelé Pain de sucre.
Ce n’est pas la seule élévation naturelle du Québec – ni du monde entier (pensez à Rio de Janeiro) – qui porte ce nom. Comme à peu près toutes les autres, celle-ci a été nommée ainsi parce qu’elle présente un relief à pentes raides qui fait penser à un cône arrondi.
La montée de ce piton se fait théoriquement plus aisément si on l’entreprend dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, son dénivelé étant moins aigu de cette façon – du moins sur papier. On atteint en effet le sommet après une grimpette qui s’échelonne sur 2,6 km de marche, plutôt que sur 1,8 km par l’autre sens.
Mais je ne suis pas certain que cela soit très évident physiquement sur le terrain. Car par le versant où je l’ai entrepris, il y a quand même quelques côtes, courtes et raides, qui sont pas mal non plus. Surtout en haut, à travers les rochers.
Anyway, que ce soit d’un côté ou de l’autre, si on fait la boucle complète, on finit par passer par les mêmes points de vue intéressants un moment donné, et on finit également par arriver au sommet. À moins que l’on tombe d’épuisement avant d’y parvenir. Mais ça, c’est une autre histoire !
Dans le sens où je l’ai moi-même entrepris, j’ai commencé par arriver au point de vue appelé « L’Abri du rocher », ainsi nommé à cause d’une grosse roche sous laquelle passe le sentier, et qui forme une sorte d’auvent naturel.
L’Abri du rocher – sentier des Escarpements
Le point de vue suivant porte quant à lui le nom des « Coös ». On ne nous renseigne pas sur la provenance de ce nom, mais j’ai fait la supposition qu’il s’agit d’une déformation du mot « Cohoes », qui est le nom de la montagne qui se trouve juste à côté du Pain de sucre (et sur laquelle la vue se projette justement) et qui doit elle-même son origine à une famille qui habitait dans le rang, pas très loin à ses pieds, et qui venait de la ville de Cohoes, au nord-est d’Albany, capitale de l’état de New York (USA).
En tout cas, peu importe l’origine de son nom, la vue est époustouflante.
Point de vue des Coös, sentier des Escarpements
Et on arrive finalement au sommet – le « Vertige des escarpements » – après une marche qui, comme je le disais, demande quelques efforts. Mais la récompense en vaut la peine. D’en haut, la vue s’étend sur un panorama de presque 180o partant du nord-ouest vers le sud. Et l’Observatoire est visible au sommet du mont Mégantic, juste en face.
Sur le « Vertige des escarpements » Zoom sur l’Observatoire
L’altitude de ce sommet n’est pas précise. Dépendamment de qui en parle, des fois elle est de 650 m, et des fois de 667 ; et quelquefois encore un chiffre entre les deux. Choisissez vous-même celle qui vous convient dans cette fourchette. Pour ma part, j’ai tendance à opter pour la plus élevée !
Une petite pause s’est imposée ici pour me délecter la vue et pour me donner un petit breack. Il était 9h25, et de toute façon, tout le monde sait qu’un fonctionnaire ne manque jamais sa pause vers cette heure-là. Et encore moins un ex-fonctionnaire !
Et à défaut d’un café, je me suis goinfré d’une belle pomme rouge.
Mais je ne me suis pas attardé très longtemps, car je n’avais complété que 4,2 km sur les 17,6 que je ferai au final (24 %), et une autre ascension m’attendait dans quelques kilomètres. Après même pas dix minutes d’arrêt, j’ai donc entrepris rapidement la descente de retour – passablement escarpée, comme je le disais – pour retourner à l’intersection du sentier Ruisseau-de-la-montagne
Et j’ai tourné à droite sur celui-ci.
3e étape : Ruisseau-de-la-montagne
Distance : 2,8 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 67 mètres |
Dénivelé négatif approx. : 8 mètres |
Une nouvelle petite marche relax, ici. On avance dans la forêt sur un terrain presque plat (seulement qu’une soixantaine de mètres de dénivelé sur près de 3 km). Comme pour la Promenade-du-Ruisseau de tout à l’heure, ce sentier longe lui également les méandres du même ruisseau ; mais sur notre gauche, cette fois. Ruisseau que l’on peut profiter encore davantage grâce à quelques haltes ici et là.
C’est un petit coup de cœur, en passant, ce sentier, à cause de ce ruisseau, justement, que l’on colle presque sans arrêt, et qui nous offre le son toujours agréable de ses petites cascades – si ce n’est même, parfois, de ses cataractes.
Ruisseau que l’on traverse au bout de cette section sur une passerelle appelée Passerelle-de-la-Chute. Ainsi appelée parce que… parce que ? Hey oui : parce qu’elle enjambe une chute ! Voir le diaporama à la fin de cette rando pour un petit film qui les met en vedettes, toutes les deux : la passerelle et la chute.
Et c’est ici, sur cette passerelle, que se termine ce segment qui n’avait eu que 2 objectifs pour ainsi dire : profiter de la belle nature et se préparer mentalement à la prochaine étape.
Debout sur ce ponceau, j’en étais à la moitié presque juste (52 %) de ma balade, et il était 10h55. Ce qui avait ben de l’allure.
4e étape : Cimes (ascension)
Distance : 3,2 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 276 mètres |
Dénivelé négatif approx. : 0 mètre |
Le nom de cette montagne, « Franceville », vient du secteur où elle s’élève : « Franceville ». Secteur lui-même ainsi dénommé à cause du chemin qui passe juste à côté : « Franceville ». Mais la question que je me suis posée est celle-ci : d’où vient donc exactement ce nom de « Franceville ». Eh bien, croyez-le, croyez-le pas, semble-t-il que tout le monde l’ignore ! Voici même un appel à l’aide lancé par les spécialistes de cette question : « La Commission de toponymie invite toute personne détenant une information sur l’un ou l’autre de ces aspects à lui en faire part. »
Message lancé.
J’avais déjà fait l’ascension de cette montagne – en 2013. C’était tard, à l’automne. Il n’y avait pas de neige en bas, mais plus on montait, et plus la neige apparaissait, et plus, même, elle se faisait épaisse, pour atteindre 6 ou 7 cm en haut. Et je me souvenais aussi que la montée avait été soutenue, mais pas si ardue que ça. Ça a été pareil aujourd’hui (excepté pour la neige), évidemment, puisque le sentier n’a pas changé de place depuis ce temps-là !
Pour ne pas s’éreinter à grimper un % de pente trop abrupte, le sentier monte en fait dans la forêt en exécutant plusieurs zigzags à travers le relief.
Et il est entrecoupé de deux arrêts… M’enfin de deux arrêts, si l’on veut s’arrêter, bien sûr ; ce que je n’ai pas fait moi-même, si ce n’est que pour prendre quelques photos, car il était encore tôt, et j’avais une montagne à escalader !
Le 1er s’appelle « Halte de l’Étang-disparu », tout en bas, qui est un espace de tables de pique-nique à côté d’un étang. Un étang qui n’est pas du tout disparu, soit dit en passant : la petite étendue d’eau est en effet toujours bel et bien là (il s’agit en fait d’un barrage de castors). Et l’endroit est hyper agréable pour ceux qui veulent se reposer et casser la croûte.
Le 2e arrêt se trouve vers les 2/3 de cette montée. C’est un point de vue : la « Muraille des glaces ». Ainsi nommé à cause d’une coulée de glace durant l’hiver. Mais pour le moment, en cette fin de printemps, la muraille était bel et bien là, mais aucune glace ne la recouvrait.
Muraille des glaces en été
Muraille des glaces en hiver
Au fur et à mesure que l’on monte, il est possible de (re)voir le dôme de l’Observatoire astronomique au loin, lorsqu’il y a des trouées à travers les arbres. Il se trouve ici à moins de 4 km à vol d’oiseau. Difficile de ne pas le remarquer, celui-là, d’ailleurs, et de n’importe quel endroit du Parc – et même de toute la région environnante –, car il s’élève tout en haut de la plus haute montagne du massif. J’ai d’ailleurs hâte de le toucher avec mon propre doigt, ce bâtiment – ce qui ne tardera plus, maintenant !
Et environ 1 ¼ heure après le début de cette ascension qui a été lente et plus ou moins régulière (à cause de tous mes arrêts-kodak), je suis parvenu au faite de cette montagne, où j’ai planté (symboliquement) mon drapeau : sur le Pic de l’aurore (environ 831 m), ainsi nommé je sais pas pantoute pourquoi (il y a d’ailleurs son contraire, le « Pic du crépuscule », plus au sud, entre les monts St-Joseph et Victoria).
Il était 12h10, et c’était l’heure de faire honneur à mon lunch après l’effort que je venais de fournir. Ce que j’ai fait en m’assoyant en tailleur sur la plus haute roche du sommet.
En même temps que je me rassasiais, je contemplais la superbe vue qui s’étendait juste en face de moi – avec le dôme de l’Observatoire, toujours érigé là-bas, avec son télescope pointé vers les étoiles de l’espace infini, ainsi que la réserve écologique Samuel Brisson, juste à côté, et les monts Victoria et St-Joseph (sur lesquels j’aurai l’honneur de me trouver au cours des prochaines semaines – restez à l’écoute).
Moment magique et extatique habituel (quand je suis sur le faite d’une montagne, c’est toujours comme ça)…
5e étape : Cimes (descente)
Distance : 3,3 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 0 mètre |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 335 mètres |
La descente se fait très bien. Le sentier suit pratiquement de tout son long la crête de cette montagne qui redescend doucement vers le point de départ.
Cette promenade dans la forêt est entrecoupée de nombreuses trouées dans les arbres qui nous permettent d’admirer en hauteur le paysage au milieu duquel l’on se trouve. Et il est également parsemé de trois magnifiques points de vue aux noms qui évoquent des récits fantastiques : les Portes du Ciel, le Gardien des Méandres et le Repos du Dragon.
Avec des noms comme ça, et avec l’imagination que j’ai, je me suis cru en train de vivre un périple de Hobbits ! Sans farces…
Le plus intéressant des trois est sans conteste les Portes du ciel (le 1er à partir d’en haut) qui offre une vue de débile à partir d’un cap de roches suspendu (dirait-on) dans les airs.
Vue (partielle) à partir des Portes du ciel
6e étape : Piste de la Vallée
Distance : 1,1 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 3 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 27 mètres |
Si je fais mention de cette étape, c’est juste pour dire qu’une fois qu’on est rendu en bas de la montagne et que le temps est venu de retourner au stationnement, il est possible de le faire par deux moyens : 1) par le même sentier Promenade-du-Ruisseau du début ; ou 2) par le début de la piste cyclable Piste-de-la-Vallée (qui se rend jusqu’à l’entrée du secteur de l’Observatoire, au sud).
Comme j’avais marché sur la Promenade-du-Ruisseau en début de journée, j’ai opté cette fois-ci pour la piste cyclable. Juste pour faire changement, car ça revient pas mal au même en fin de compte, les deux étant pratiquement parallèles.
M’enfin, ça revient au même… Pas tout à fait… Elle est beaucoup moins intéressante à marcher du fait qu’elle est droite comme un chemin de fer, et qu’elle est loin du ruisseau.
Mot de la fin
Et voilà le travail.
Distance selon le tracé initial |
16,1 km |
Distance parcourue au final |
17,6 km |
Heure de départ |
08h08 |
Heure de retour |
14h01 |
Temps total |
05h53m |
Temps de marche |
05h06m |
Temps d’arrêt |
00h47m |
Vitesse de marche |
3,45 km/hre |
Vitesse incluant les arrêts |
2,99 km/hre |
Sentiers très bien balisés et entretenus.
Supers points de vue disséminés un peu partout.
Une balade autant pour profiter de la belle nature que pour entretenir sa forme physique.
Ceux qui ne veulent pas s’éreinter à grimper des montagnes, peuvent faire un aller-retour sur les pistes Promenade-du-ruisseau et Ruisseau-de-la-montagne, une trotte plutôt facile de 8,8 km (4,4 km x 2), qui longe sans arrêt la petite rivière coulant juste à côté.
Si vous n’aimez pas la foule, vaut mieux y aller la semaine, ou partir très tôt le matin. Le Parc du mont Mégantic est une destination passablement populaire.
Diaporama musical de cette rando ci-dessous
À une prochaine sortie !
Le Gardien des méandres en personne
au Repos du dragon, tout près des Portes du ciel
DIAPORAMA MUSICAL DE MA RANDO
DU GRAND TOUR DE FRANCEVILLE
AU PARC DU MONT MÉGANTIC
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