Les maudits vents

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(23) 30 juin 2018 - Les Beaux et la Bête

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3 000 km avec une poussette (ou ma longue marche en solitaire dans les USA)

Chronique # 23 – Les Beaux et la Bête  

Samedi soir, le 30 juin 2018

Shamokin, (Pennsylvanie, USA), dans le sous-sol de la Emmanuel United Methodist Church (Center Street)

 

Informations préalables

 

L’image de présentation ci-dessus est symbolique de l'alternance des hauts et des bas que je traverse non pas dans les paysages qui défilent autour de moi, mais bien directement dans mon moral. Et je me suis rendu compte que celui-ci, mon moral, est très souvent affecté par les rencontres (plutôt rares, tout de même) que je fais au hasard de ma route. Ainsi, la plupart des gens illuminent ma vie et allègent mes pas. Mais il arrive aussi que certains assombrissent mes pensées au point tel de recouvrir des journées entières de grisaille malgré la présence du soleil qui brille au-dessus de ma tête.

 

Quant au titre de cette chronique, il m’a été inspiré encore une fois par un film célèbre, La Belle et la Bête, lui-même inspiré d’un conte non moins célèbre et portant le même titre.

 

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Et comme pour l’une de mes chroniques précédentes (Les bons, la brute et les truands), je vais intervertir ces deux termes pour que cela soit davantage en lien avec la chronologie des événements. Ainsi, dans le texte qui suit, la Bête vient avant les Beaux.

 

Ça peut paraitre encore compliqué, mais ça ne l’est pas pantoute. Suffit juste de se laisser couler dans la lecture, comme d’habitude, sans se casser la tête.

 

Bref.

 

La Bête

 

Cette journée du 29 juin avait pourtant très bien commencé. Mon moral était bousté grâce à cette heureuse rencontre que j’avais faite la veille (Steve et Bob). Et puis, le temps pluvieux qui avait prévalu depuis quelques jours semblait révolu : il faisait beau, ce matin-là. Un peu trop chaud, peut-être, mais on ne peut pas tout avoir, hein ? L’humidité n’était pas de la partie, au moins. Et l’accotement (sans DRR-DRR) était suffisamment large pour mon Pout-Pout et pour moi. Et pour finir, le trajet était davantage vallonneux que montagneux. Tout ça mis ensemble m’a permis d’avancer bon train et avec beaucoup d’enthousiasme, malgré la monotonie du paysage.

 

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Le seul bémol était mes pieds qui me faisaient de plus en plus souffrir. Je n’ai pas fini d’en parler, de ceux-là, je suis désolé.

 

Et puis, comme la destinée est faite de hauts et de bas – et vice-versa –, cette si belle période que je passais depuis la veille au soir a été abruptement interrompue par un très fâcheux incident.

 

Mon intention était de me rendre à Middleburg, ce qui me ferait une trotte de 54 km, et ce qui serait très potable dans les circonstances. Les circonstances étant que le soleil me tapait durement sur la tête depuis midi, mais surtout que mes pieds avaient hâte de se reposer.

 

C’est alors que, 5 km avant Middleburg, j’ai vu une petite église sur ma droite. Et derrière l’église, il y avait un shelter. Je m’y suis dirigé pour vérifier les lieux. Il s’agissait d’un shelter très rudimentaire. Le shelter basique, quoi : une fondation de ciment avec un toit par dessus, that’s all. Pas d’électricité, pas de lumière, même pas de tables de pique-nique. Rien.

 

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Voyant cela, j’ai hésité entre arrêter ici ou continuer. C’est que je m’étais habitué à pas mal plus de confort que ça depuis le début de ma marche. J’étais rendu un peu capricieux, à vrai dire.

 

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Mais reposer mes pieds était trop tentant. Surtout qu’il y avait une dame dans l’église, très gentille, qui faisait le ménage, et qu’elle me permettait d’utiliser la salle de bain en attendant de rejoindre le pasteur par téléphone.

 

J’ai finalement décidé de rester. J’ai installé mon Pout-Pout sous le shelter, je l’ai allégé de tout son bagage, et je me suis rendu dans la salle de bain pour me décrotter.

 

C’est là que ça a shiré…

 

Quand ça s’est passé, je me trouvais dans une position un peu gênante : j’étais en short, torse nu, pieds nus, et je me tenais en équilibre instable sur une jambe tandis que l’autre pied était déposé dans la cuvette du lavabo, sous le robinet qui coulait sur mes blessures.

 

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Et c’est alors que la porte s’est subitement ouverte d’un coup, sans aucun avertissement.

 

— Hé ! Ho ! On frappe avant d’entrer ! Mais qu’est-ce que c’est que ces manières ?

 

C’était un jeune homme, environ 25 ans, insignifiant de figure. Ce n’était pas le pasteur. C’était un parfait no-name de la place. Selon toute vraisemblance, il savait que j’étais là, dans la salle de bain, et il connaissait très bien la raison pour laquelle j’y étais (la femme l’avait évidemment renseigné), mais il m’a quand même demandé ce que je faisais là avec un air suspicieux, comme s’il m’avait surpris en train de fouiller dans les tiroirs de la maison.

 

— Ce que je fais là ? T’es aveugle ou quoi ? Tu vois pas que je me lave les pieds, le twit ?

 

Si je semble si impoli, comme ça, d’emblée, c’est parce j’ai immédiatement détesté ce type. Il paraissait vouloir se la jouer défenseur de l’église envers et contre tous. Et même se la jouer le shérif du village. Et tout cela avec un air supérieur et hautain de celui à qui on ne la lui fait pas.

 

« Tête à claques », que je l’ai tout de suite baptisé.

 

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C’est rare que ça m’arrive – de détester quelqu’un au premier coup d’œil, comme ça. Mais quand ça se produit, la personne en face de moi sait tout de suite, et sans aucune ambigüité, ce que je pense d’elle. Et ça n’aide pas du tout à créer un climat de cordialité. J’en suis conscient. Mais je n’y peux rien.

 

Toujours est-il que j’ai recommencé à expliquer mon histoire. Mais ce coup-ci, j’ai rapidement su que ça ne marcherait pas. Le twit ne m’écoutait même pas. Il me regardait plutôt avec un air qui signifiait : « Tu peux toujours causer jusqu’à demain matin, bonhomme, mais ça ne donnera absolument rien, car je ne suis pas d’accord à ce que tu restes ici, et tu vas déguerpir ». Et comme de raison, il m’a finalement dit qu’il ne parvenait pas à rejoindre le pasteur et que par conséquent, sans son autorisation, je devais lever les feutres.

 

Quand on analyse froidement la situation, on se demande ce qu’il avait tant à craindre sur le fait que je m’installe sous ce shelter à la con. Il n’y avait rien à voler ni rien à vandaliser puisqu’il ne s’y trouvait absolument rien dedans. Ce n’était qu’un bloc de béton de quelques mètres carrés surmontés d’un toit bringuebalant. Peut-être avait-il peur que je parte avec une des poutrelles de soutènement ?

 

Tiens, au fait, maintenant que j’y pense… Une poutrelle, ça aurait été très pratique pour ma marche, ça ! Je n’avais pas allumé sur le coup…

 

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Normalement, j’aurais tout de suite obtempéré en disant que je comprenais et que ce n’était pas grave du tout. Mais cette fois, ce n’est pas ce que j’ai fait. Au contraire, je l’ai très mal pris. Pas parce qu’il fallait que je m’en aille. Mais plutôt à cause de la façon qu’il me regardait et qu’il me parlait. Cette petite tête enflée m’obligeait à reprendre la route alors que j’avais les pieds en sang (il les voyait) juste pour se prouver qu’il était enfin le boss de quelque chose dans sa vie.

 

Constatant que je m’humiliais à parlementer de la sorte avec cet avorton, je lui ai soudain tourné le dos en lui lâchant un « Ha ! Never mind ! » avec une intonation qui voulait dire « Va te faire foutre ! », et je l’ai laissé planté là, en plein milieu de son discours. Je suis reparti vers le shelter sans me retourner, j’ai rempaqueté mon Pout-Pout, je me suis rechaussé tant bien que mal et j’ai foncé vers l’avant au pas de charge.

 

Le petit Adolf Hitler de pacotille est resté près de la porte pendant tout le temps de mes préparatifs afin d’être absolument sûr que je quittais les lieux sans faire d’histoires.

 

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Il pouvait être fier de lui, en tout cas, car il y avait de quoi l’être. Mazette ! Il avait sûrement empêché un bandit de voler le shelter de cette église pendant l’absence de son patron ! J’espère que celui-ci l’a récompensé à son retour pour cet exploit sans précédent.

 

J’étais juste désolé pour la femme de ménage qui m’avait permis d’entrer au début et qui me regardait maintenant partir avec de grands yeux tristes et qui semblait parfaitement honteuse de ce qui était en train de se passer.

 

Pour en terminer avec lui, et pour ceux qui ne l’auraient pas deviné, je spécifie que c’est lui la « Bête », dans le titre de la chronique (« Bête » dans le sens de « Petit Con »).

 

Et je suis finalement arrivé à Middleburg, 5 km plus loin. À bien y penser, je crois que cet incident avait été organisé par mon Ange gardien qui trouvait que ça n’avait pas de bon sens que je dorme dans un shelter de la sorte. En coordonnant les événements de cette façon, il m’a obligé à me rendre là où un véritable shelter digne ce nom (avec tables et électricité) m’attendait à côté d’un terrain de baseball – ainsi qu’une toilette chimique à une minute de marche.

 

Merci Ange gardien, mais j’aurais peut-être aimé, cette fois, que tu t’y prennes autrement pour arranger les choses…

 

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Les Beaux.

 

Je suis reparti le lendemain matin avec le moral dans les talons. C’est fou comment je suis influencé énergétiquement par les rencontres que je fais. Lorsque je croise des gens bien, il me semble que je pourrais marcher en faisant le tour de la planète tout en sifflotant la mélodie du pont de la rivière Kwaï. Toutefois, lorsque je suis confronté à la médiocrité humaine, comme hier, j’aurais le goût d’en finir tout de suite avec cette marche en prenant un vol direct pour Trois-Rivières et de passer à autre chose.

 

Au moins, durant la première moitié de la journée, j’ai marché dans des conditions idéales et j’ai pu ainsi franchir une trentaine de kilomètres les doigts dans le nez. Mais à partir d’une ville qui s’appelle Sunbury, le relief s’est modifié d’un coup. Et je me suis mis à regrimper et à redescendre des côtes comme j’avais déjà connues (mais en un peu moins pire qu’en Virginie-Occidentale, quand même).

 

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Et pis c’est justement là, à Sunbury que je me suis mis à avoir chaud en ta. L’affaire, c’est que le soleil était rendu à son zénith et qu’il me tapait directement sur le coco alors qu’il n’y avait pas un brin de nuage dans le ciel. Ces kilomètres-là, je les ai gagnés à la sueur de mon front (sans jeu de mots). Et à la douleur de mes pieds itou !

 

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En approchant de Shamokin, ma destination d’aujourd’hui, la route s’est élargie. De route, elle s’est transformée en un genre d’autoroute. Et le trafic s’est accru par le fait même. Et il arrivait quelquefois qu’il n’y avait aucun accotement. Pas besoin de dire que je « marchais les fesses serrées » pendant ces passages-là un peu délicats, et que les autos qui me contournaient devaient se demander ce que je faisais là, au juste.

 

Et la preuve que les conducteurs se questionnaient, c’est qu’un moment donné, j’ai entendu une sirène juste derrière moi. Je me suis retourné et j’ai vu une voiture de police qui venait de se garer, sur le bas-côté. C’était incontestablement à moi qu’ils en voulaient.

 

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Ils sont sortis et sont venus à ma rencontre avec un air de beu des plus rébarbatifs. L’un des deux m’a dit tout de go qu’ils avaient reçu un call d’un conducteur comme quoi un malade mental se promenait sur l’autoroute avec un bébé dans une poussette.

 

Je me suis mis à rire

 

— Voulez-vous le voir, mon bébé ? que je leurs ai demandé. Venez. Il est très mignon. Approchez, je vous en prie.

 

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Quand ils ont vu l’intérieur de mon Pout-Pout, ils se sont mis à rire de bon cœur, eux aussi. Et lorsque je leur ai dit que je traversais les États-Unis et que j’arrivais de La Nouvelle-Orléans, ah ben là, j’ai eu droit à des claques dans le dos et à des poings bum en veux-tu en v’là. Je suis reparti après des encouragements à n’en plus finir.

 

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Je n’avais pas fait un autre kilomètre supplémentaire qu’un 4 par 4 s’est arrêté de nouveau en arrière de moi. C’était un médecin et il m’offrait un lift. J’ai refusé poliment, car je n’étais plus qu’à 3 ou 4 km de ma destination. Nous avons jasé quelques minutes, et je suis reparti vers l’avant, tout ragaillardi. Il ne restait plus maintenant que la journée se termine bien du point de vue de l’hébergement.

 

J’avais déjà spotté le shelter d’une église particulière sur Google Street View lors d’un transit dans un McDo. J’ai trouvé facilement la place. Et je me suis rendu compte que ce shelter ferait très bien l’affaire. J’en étais quitte pour cette journée-là après 50 km d’une marche harassante sous le soleil et sur un relief montagneux (du moins dans la seconde partie). Ce qui me satisfaisait.

 

J’ai tout de suite remarqué que la porte de la remise de l’église était grande ouverte. Ce qui laissait supposer qu’il y avait peut-être quelqu’un à l’intérieur de l’établissement. Les portes étaient débarrées. Je suis entré. J’étais au niveau de la chapelle, et une longue descente pour personnes handicapées menait au sous-sol. Je l’ai empruntée, car j’entendais des voix provenant de cet endroit.

 

J’ai débouché dans une grande salle communautaire. Et il y avait là quatre ou cinq femmes et un homme qui s’activaient entre autres à préparer un repas pour plusieurs personnes. Parmi eux (j’apprendrai rapidement leur nom), se trouvaient Millie et Dave Permar, un couple extrêmement sympathique.

 

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Millie and Dave Permar

 

Ils m’ont tous accueilli à bras ouverts. Millie et Dave, en particulier.

 

Après avoir écouté mon histoire, ils m’ont spontanément offert d’utiliser la salle de bain. Ils m’ont donné des bouteilles d’eau jusqu’à plus soif. Et ils m’ont également servi un immense plat des pâtes qu’ils étaient en train de préparer.

 

Mais ce n’est pas tout…

 

Lorsque j’ai demandé la permission de m’installer dans le shelter, Dave m’a regardé avec un drôle d’air :

 

— Le shelter ? qu’il m’a dit, tout intrigué. Pourquoi pas dans l’église ? Vous seriez bien mieux à l’intérieur, non ?

 

— Hein ? Dans l’église ?

 

— Vous ne voulez pas ?

 

Et tout ça dit sur un ton badin, comme si cela était tout à fait naturel. Je n’en revenais pas, car Dave n’était pas le pasteur de cette église, et l’idée de demander la permission à celui-ci n’a même pas eu l’air de lui effleurer l’esprit une seule seconde.

 

Et c’est ainsi que cette journée s’est terminée : j’étais propre, rassasié à tous les niveaux, en sécurité dans le confort d’un bâtiment, et à l’air clim.

 

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Je spécifie ici que les « Beaux » du titre de cette chronique sont évidemment ces braves personnes. « Beaux » dans le sens de « Gentils », « Bons », « Généreux »…

 

Ils sont bien sûr devenus mes amis Facebook.

 

Cela dit, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer ces gens merveilleux à l’autre petit freluquet de la veille. C’est quand même pas banal :

 

- J’ai rencontré deux hommes à 24 heures d’intervalle.

 

- Les deux n’étaient pas les pasteurs de leur église.

 

- Les deux devaient prendre une décision me concernant.

 

- Le premier m’a refusé l’accès au lavabo d’une salle de bain (que je n’aurais utilisé que pendant une quinzaine de minutes). Il a en outre interdit que je passe la nuit sous un vulgaire shelter sans commodité aucune. Il m’a finalement obligé à reprendre la route alors qu’il voyait très bien que j’avais les pieds en sang.

 

- Le deuxième m’a spontanément indiqué la salle de bain en me priant de m’y attarder tout le temps que je désirais. Il m’a en outre offert à boire et à manger jusqu’à satiété. Et puis au lieu du shelter, il m’a ouvert toutes grandes les portes de l’église pour que je passe une nuit confortable à l’intérieur. Et finalement, comme si ce n’était pas assez, il m’a fait don d’un petit cadeau de départ le lendemain matin (anecdote qui sera racontée dans ma prochaine chronique).

 

Décidément, le véritable esprit chrétien se traduit différemment selon les chrétiens à qui on a affaire !

 

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DU 29 AU 30 JUIN 2018

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La liste de tous les épisodes de cette aventure est ici

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27/11/2018
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