Lettre ouverte remplie de Maudits Vents au roitelet du Québec, un comté de la Pandémie
Tous les articles → En voyageant dans ma tête → Au royaume de la Pandémie
Le petit monarque d’une province nord-américaine de la Pandémie, conseillé par un obscur bureaucrate hygiéniste, dirige ses terres d’une main de fer depuis plus six mois, sans aucune opposition. Éberlués par le nombre sans cesse croissant de ses décisions irrationnelles, une proportion non négligeable de ses vassaux se demandent maintenant si leur souverain n’est pas devenu fou. Toujours de passage dans cet étrange royaume, les Maudits Vents explore la situation en s’adressant directement à la personne concernée : le roitelet François le Goth 1er.
2 septembre 2020
Cher monsieur le Goth,
Même si ce message pourrait s’adresser à d’autres roitelets de province comme vous (tels Justin Trudeau, par exemple, ou Emmanuel Macron, ou Boris Johnson ou Angela Merkel, ou Scott Morrison, ou peu importe), veuillez quand même vous sentir personnellement concerné. Vous êtes effectivement visé par cette missive, car vous êtes le digne archétype de ce groupe que certains qualifient maintenant de « politicailleurs opportunistes de pacotille » – navré de commencer cette lettre de cette façon cavalière.
Bref, je prends aujourd’hui l’initiative de vous écrire ce mot au nom de votre bon peuple, car une frange de plus en plus considérable de celui-ci est complètement éberluée – et même terrorisée – de constater la destruction systématique de sa nation à cause de vos décisions aberrantes. Depuis plus de six mois, vous multipliez en effet les mesures complètement abracadabrantes pour anéantir littéralement sa vie économique ainsi que son tissu social, et vous vous acharnez également à briser les droits et les libertés démocratiques de ses habitants. Ce qui est un parfait paradoxe, convenez-en vous-même, étant donné que vous avez été élu, voilà à peine deux ans, afin, au contraire, de défendre et de protéger tout cela.
Ces citoyens sont donc totalement confondus par vos agissements et se questionnent sérieusement sur l’état de votre santé mentale. Et ils se demandent de ce fait – il faut les comprendre – si vous êtes encore apte, psychiatriquement parlant, à demeurer à la tête de ce gouvernement ou si l’on ne devrait pas plutôt vous conduire d’urgence à l’hôpital Louis-Hyppolite Lafontaine pour y subir des soins.
Mettez-vous à leur place, votre Seigneurie, et vous admettrez sans peine qu’il y a de quoi être très inquiet, en effet, de penser que la nation est gouvernée par une sorte de mégalomane qui est prêt à tout pour acquérir le pouvoir absolu. En se servant même d’une fausse pandémie et d’une campagne de peur pour parvenir à ses buts.
* * * * *
Afin de mieux cerner le problème, commençons par faire un bref récapitulatif de ce qui s’est passé depuis le début de cette crise dite de la « covid-19 », et de vos décisions et actions parfaitement irrationnelles que vous avez prises pour gérer celle-ci…
On rewind
Début mars
Tout se déroulait relativement bien sur vos terres à ce moment-là : les gens vaquaient à leurs occupations quotidiennes pendant que leurs enfants étaient à l’école ; les vies économique et sociale allaient leur train-train journalier ; et vous continuiez, vous, à gouverner au jour le jour sans encore – trop – faire de mal au peuple. Bref, c’était la petite routine peinarde et rassurante pour à peu près tout le monde.
Mi-mars
Coup de théâtre planétaire ! L’Imperial Collège London, par l’entremise d’un bonhomme du nom de Neil Ferguson, prétendument expert en modélisation pandémique, a publié un article mentionnant qu’un coronavirus baptisé SRAS-CoV-2, responsable d’une maladie appelée covid-19 et sévissant surtout en Chine, était en fait des milliers de fois plus dévastateur que le terrible virus Ebola ou que la bactérie mangeuse de chair, et qu’il était sur le point de décimer la majeure partie de la race humaine en enchainant pas moins de 7 (!) vagues successives. La seule et unique façon d’empêcher cette hécatombe, poursuivait-il, était d’imposer un isolement intégral de toutes les populations pour une période allant jusqu’à 18 mois minimum. Il suppliait finalement tous les gouvernements de prendre immédiatement cette douloureuse décision afin d’éviter le pire. Il était sans doute même déjà trop tard.
Neil Ferguson, l’hurluberlu qui a parti le bal de cette pseudo-pandémie virale
et que tout le monde a vraisemblablement cru
Suite à ce rapport, et contre toute attente, ça a été la panique générale au sein de l’OMS et dans – presque – tous les pays du monde tant au niveau des populations que des gouvernements – dont le vôtre, bien sûr.
Prenant une part active dans cette terreur collective, vous avez vous-même immédiatement décidé de donner suite aux recommandations de ce rapport d’apocalypse et de confiner « temporairement » toute votre population en fermant les commerces non essentiels, les écoles et les garderies, et en obligeant des milliers de citoyens à cesser de travailler et à s’enfermer chez eux.
Était-ce la bonne décision ? Quoiqu’en disent vos fans les plus inconditionnels, certains vous ont tout de suite reproché d’avoir fait montre d’une incompétence notoire dès ce moment-là. Et après mures réflexions, force est d’avouer que cette accusation n’est pas sans fondement.
Voyons de quoi il retourne.
Il était certes sans doute naturel pour la pauvre populace sous votre gouverne – émotive et ignare – de céder à cette panique planétaire, mais cela l’était-il nécessairement pour vous aussi ? N’avez-vous pas un jour volontairement choisi d’entrer en politique pour éventuellement assumer ce genre de responsabilités ? N’êtes-vous pas de ce fait un leader en mesure de conserver son sang-froid et d’analyser calmement les situations stressantes afin d’y faire face intelligemment ? Surtout des situations saturées d’émotions comme celles-ci ? Sinon, que faites-vous là, au juste, à la tête du gouvernement ?
Si l’on se remet dans le contexte, j’admets que la pression était alors énorme pour aller dans le sens de ce confinement étant donné qu’à peu près tous vos confrères dirigeants adoptaient cette mesure extrême en Amérique et en Europe. Nonobstant ce raz-de-marée de folie, il vous était quand même encore possible de prendre de la perspective et de résister à cette tentation – comme l’ont fait la Suède, par exemple, et quelques autres pays. Mais non : vous vous êtes vous aussi laissé emporter par la tourmente. Dans ce cas, convenez vous-même qu’un premier ministre n’était pas nécessaire pour calquer cette réaction disproportionnée. N’importe quel plouc issu du peuple, en bas, dans la rue, aurait également fait l’affaire.
Un plouc lambda désigné pour décider
comment répondre à la folie mondiale de mars 2020
Fin mars – début avril
Par contre, deux ou trois semaines plus tard, vous n’aviez plus aucune excuse pour continuer de réfléchir comme une personne ayant perdu les pédales.
La plupart des données étaient maintenant à votre disposition, et celles-ci démontraient clairement que ce virus n’avait absolument rien à voir avec Ebola et que le rapport de ce Neil Ferguson était complètement surréaliste – comme tous ceux qu’il avait d’ailleurs produits par le passé en des occasions banalement similaires. Le SRAS-CoV-2 sévissait en réalité comme n’importe quel autre coronavirus connu. De ce fait, les gens en santé s’en sortaient au mieux sans aucun symptôme, et au pire avec une vilaine grippe.
Et comme pour tous les coronavirus, celui-là s’avérait éventuellement mortellement dangereux pour les individus dont le système immunitaire était affaibli par d’autres pathologies. Notamment les personnes âgées de 70 ans et plus.
Cette pandémie n’étant en définitive qu’une simple épidémie grippale – comme il en arrive régulièrement partout dans le monde –, vous pouviez dès lors interrompre le confinement général pour que l’économie rattrape son retard et que les enfants retournent à l’école afin de ne pas louper leur année scolaire – il n’était pas encore trop tard. Et de cette façon, vous pouviez désormais mettre toute votre énergie à protéger et à soigner les gens à risque ; surtout les personnes âgées résidant dans les CHSLD.
Mais contre toute attente, ce n’est pas du tout ce que vous avez fait. Au contraire, à partir de ce moment-là, et de façon tout à fait délibérée, vous avez continué sur votre lancée, non seulement en ne levant pas le confinement de la population, mais également en maintenant les commerces et les écoles fermés, et en gonflant même artificiellement le nombre de décès, propageant et entretenant ainsi la terreur parmi vos citoyens.
Mi-mai
Le printemps s’est terminé. L’été a fait son apparition. La fameuse cou-courbe épidémique de votre hygiéniste de service s’est aplatie, exactement comme le font toutes celles de toutes les maladies annuelles connues.
Horacio, le bouffon du roi, expliquant à des enfants
comment la cou-courbe du méchant virus doit être absolument aplatie
Il n’y avait pratiquement plus d’hospitalisations, et encore moins de décès. Cette fois, l’heure du déconfinement était enfin bel et bien venue afin de permettre à la population de se remettre à vivre normalement et de renforcer son immunité communautaire.
Et au lieu de cela, qu’avez-vous donc fait ?
Encore une fois, vous avez de nouveau réagi comme une personne ayant complètement perdu le sens des réalités.
Vous avez accompagné ces mesures de déconfinement d’une panoplie de directives de distanciation sociale absolument incompréhensibles pour le commun des mortels. Des consignes totalement loufoques, disons-le franchement, comme si le virus était une personne en chair et en os, détenteur d’un diplôme d’ingénieur et doté d’une sorte de jugement pour se conformer lui-même aux situations que vos fonctionnaires avaient instaurées en son honneur du haut de leur savoir de bureaucrates.
Personne n’y comprenait rien, mais votre peuple, docile et obéissant comme d’habitude, a cessé de chercher à voir clair dans tout ça et a tout simplement jeté la serviette en espérant de faire ce qu’il devait faire et en priant pour que le virus soit indulgent envers ceux qui dérogeaient aux règles sans le faire exprès.
Mi-juin
Si ce n’était déjà fait, c’est à partir d’ici, je crois, qu’il était devenu incontestable que vous ne vous préoccupiez plus ni de la santé médicale de vos citoyens ni de la santé économique de votre pays – que vous ne vous en étiez jamais préoccupé, en fait –, mais que vos actions étaient plutôt guidées par un vulgaire programme politique.
Maintenant que tout danger était réellement écarté, et plutôt que de laisser votre peuple en paix avec cette aberration de virus, vous avez en effet continué à crier à la poudrière génocidaire en harcelant les gens avec une série de mesures qui n’avaient plus rien à voir avec une pseudo-crise sanitaire.
Votre décret le plus hallucinant a sans doute été d’obliger vos citoyens à porter un masque pendant tout l’été en alléguant leur « protection ». Directive que vous avez montée à son paroxysme de délire en contraignant récemment les enfants de 10 ans et plus à enfiler cette inutile et dangereuse prothèse de tissu dans les écoles pour la prochaine rentrée scolaire !!
Et vous continuez encore à ce jour votre campagne de terreur en propageant l’idée qu’une 2e vague de ce virus apocalyptique nous submergera dans quelques semaines, tout en nous annonçant qu’une série d’autres mesures contraignantes de contrôle des populations est à venir.
Voilà où nous en sommes aujourd’hui, en ce 2 septembre 2020 dans ce conte à dormir debout. Comprenez-vous maintenant pourquoi une partie de votre peuple croit que vous avez complètement perdu les pédales et que l’on devrait vous enfermer quelque part pour que vous cessiez de faire du mal autour de vous ?
Et comprenez-vous aussi pourquoi une autre partie – moins indulgente – de ce même peuple sait à quoi s’en tenir à votre propos et qu’elle réclame que vous répondiez un jour de vos actes en passant en justice et en allant ensuite directement en prison pour expier vos fautes ?
* * * * *
Juste entre vous et moi, qu’est-ce qui vous a pris au juste, monsieur le Goth ? Pourquoi avez-vous agi de la sorte ? Et pourquoi persistez-vous dans cette voie ? Avez-vous réellement perdu la tête, comme de plus en plus de gens le croient ? Ou le faites-vous exprès ?
Certains – ceux que vous qualifiez dédaigneusement de complotistes – ont élaboré différentes théories pour expliquer votre aberrant comportement. Aucune de celle-ci ne vous incrimine toutefois directement dans la mise sur pied de ce gigantesque canular pandémique. Étant donné que cette escroquerie est d’envergure mondiale, il est évident que vous n’êtes qu’un rouage, qu’un pion dans toute cette histoire.
Mais quelle sorte de pion ?
Un pion forcé de jouer le jeu ? Ou un pion qui le joue volontairement ?
Voici les 5 plus importantes théories concernant votre inexcusable attitude, en commençant pas la plus invraisemblable…
1 — Vous croyez réellement vous-même à cette histoire de pandémie et vous êtes de ce fait convaincu que vous sauvez votre peuple de son annihilation.
Je suis obligé de l’écarter d’emblée, celle-là, car elle impliquerait que vous raisonnez vous aussi comme un enfant de 12 ans – comme vos citoyens les plus naïfs. Ce qui voudrait dire que les Québécois qui avaient voté pour vous en 2018 auraient sciemment choisi un gamin pour diriger leur nation.
Quoiqu’il soit possible, à la limite, que vous ayez l’âge mental d’un ado boutonneux, comme c’est vraisemblablement le cas de votre hygiéniste de service – le petit bonhomme Arruda –, cela ne m’apparait quand même pas plausible en ce qui vous concerne, et je vous laisse ainsi le bénéfice du doute.
J’aurais voulu être un artisssssste, pour pouvoir faire mon numéro !
(M. Horacio Arruda – âge psychologique : pas plus de 16 ans, gros max)
2 — Vous étiez de bonne foi au début, mais l’orgueil vous empêche maintenant de l’admettre et de faire votre mea culpa en vous excusant publiquement.
Ce ne serait pas la première fois qu’un gouvernement refuserait d’avouer ses torts et qu’il persisterait dans ses mensonges afin de ne pas paraitre faible ou ridicule. Mais cette théorie-ci est également très douteuse du fait que, depuis le temps, vous auriez au moins fait quelques maladroites tentatives pour mettre fin à cette folie sans trop perdre la face. En procédant par petites concessions successives, par exemple, et en faisant du même coup des déclarations du genre de celle-ci : « Nous prenons une chance de revenir à la normale de façon graduelle, mais le danger étant toujours très réel de replonger dans l'apocalypse, nous gardons le plein contrôle de la situation et nous nous tenons prêts à réagir au moindre signe d’alerte. »
Mais non…
Au contraire, non seulement vous n’avez jamais fait machine arrière de cette façon jusqu’à maintenant, mais vous augmentez même encore aujourd’hui les mesures coercitives alors que plus rien du tout ne les justifie.
Autrement dit, vous enfoncez toujours davantage le clou de la folie sur la tête de vos citoyens au fur et à mesure que le temps passe.
3 — Vous subissez un chantage personnel de la part des vrais créateurs de ce canular pandémique.
Cette théorie stipule que les véritables auteurs de cette fausse pandémie – notre petit « deep state » à nous – vous auraient briefé pour vous obliger à réagir de la sorte en exerçant un crapuleux chantage par rapport à une faute que vous auriez déjà commise et pour laquelle sa divulgation serait fatale pour votre réputation et partant, pour votre carrière. Si tel est le cas, espérons à tout le moins qu’il ne s’agit pas d’une affaire de pédophilie comme tant d’autres politiciens et célébrités sont soupçonnés de s’adonner de par le monde ces temps-ci.
Mais cette hypothèse est encore une fois douteuse du fait que vous ne paraissez pas contraint de vous comporter comme vous le faites. Si c’était le cas, vous auriez l’air en effet… malheureux, disons, lors de vos apparitions publiques, mal à l’aise, embarrassé, gêné, triste, je sais pas… Or, au contraire, vous semblez sûr de vous, convaincu de vos décisions et très ferme dans votre intention de les concrétiser.
4 — Vous participez involontairement à cette mascarade, car vous subissez trop de pression.
Cette théorie-ci ressemble un peu à la précédente. La différence résiderait dans le fait que vous êtes contraint d’agir de la sorte non pas cette fois à cause d’un chantage, mais plutôt à cause d’une pression quelconque de la part du « deep state » international qui vous tiendrait financièrement par les couilles.
Il est vrai qu’économiquement parlant, notre pays ne nous appartient plus depuis longtemps. Nous sommes les vassaux de nos créanciers qui sont les propriétaires de notre dette colossale. Il est vrai aussi – c’est bien connu – que vos campagnes électorales ont besoin des revenus provenant de généreux donateurs en qui vous êtes ensuite redevables.
C’est pour cette raison que la présente hypothèse justifiant votre comportement tient relativement bien la route à première vue. Mais personnellement, j’ai quand même tendance à la rejeter, et ce, pour la même raison que la précédente : vous ne paraissez pas du tout contraint d’agir comme vous le faites. On ne sent aucune honte ni aucune consternation dans votre regard ; ni aucune émotion qui trahirait un certain malaise. À moins que vous soyez un très bon acteur – ce qui se pourrait aussi très bien, à la rigueur, j’avoue.
5 — Vous participez volontairement et activement en profitant sans vergogne de cette chance unique de diriger enfin le pays à votre guise.
C’est la théorie la plus plausible, celle qui explique en tout cas l’entièreté de votre surprenante attitude depuis le début de cette invraisemblable histoire : obéissance aveugle aux ordres de l’OMS, destruction de l’économie, entretien de la peur permanente au sein de la population, mensonges systématiques dans l’interprétation des résultats sanitaires de cette maladie, manipulation des masses, répétition jour après jour d’incohérences décisionnelles, mesures d’assujettissement de plus en plus provocantes et dictatoriales…
Vous le faites peut-être parce qu’on vous le demande en haut lieu, mais encore davantage par opportunisme politique. En fait, si cette hypothèse est celle qui prévaut, vous avez alors fait le pari fou que tout ce canular allait tenir la route éternellement, vous permettant ainsi de diriger le pays selon votre bon vouloir, en copinant allègrement avec vos bailleurs de fonds, et tout cela en étant convaincu que le peuple vous encensera et vous remerciera en revotant pour vous dans quelques années – si élections il y aura toujours à ce moment-là…
Si cela est, laissez-moi vous dire, monsieur le Goth, que le pouvoir vous est monté complètement à la tête et que vous avez déconnecté grave de la réalité
* * * * *
Monsieur le Goth, avez-vous pris conscience des réelles dimensions du combat dans lequel l’humanité est engagée ? D’aucuns font même référence à un enjeu qui nous transcende spirituellement. Thèse à laquelle j’adhère moi-même, en passant, étant donné les puissances qui paraissent dépasser – et de loin – les vulgaires considérations matérielles de ce monde. En fait, il semblerait qu’il s’agit ici d’une bataille à finir entre les forces du Bien et les forces du Mal. Rien de moins.
Vous avez vu le Seigneur des anneaux ? Non ? Les Harry Potter, alors ? Le thème est identique pour les deux séries de films : les forces du Bien contre les forces du Mal. Frodon Sacquet contre Sauron. Harry Potter contre Voldemort.
Si vous connaissez ces sagas, dans ce cas vous savez aussi nécessairement comment elles se sont terminées. Et si je vous en rappelle la conclusion, c’est que malheureusement pour vous, on sent que la nôtre – notre propre saga – se dirige à son tour vers cette même finalité.
Et si cette tendance se maintient, alors force est de constater que vous avez très mal choisi votre camp, monsieur le Goth.
Je ne vais pas m’étendre ici sur ce qui risque de vous arriver dans quelques mois (ce que je ferai par contre dans une prochaine chronique). Pour l’instant, juste vous dire à quel point vous avez manqué de jugement et à quel point vous n’avez pensé qu’à court terme en optant pour l’intérêt de votre minable carrière de politicien de couloirs. Et à quel point également vous avez manqué le bateau de l’Histoire.
Au mois de mars, vous avez eu le choix d’agir en petit politicailleur opportuniste de pacotille ou en véritable Homme d’État. Vous avez pris votre décision, mais manque de pot, celle-ci ne s’est pas avérée la bonne – pour vous.
Je crois que vous le pressentez maintenant. Malgré les apparences, je sais que vous n’êtes pas fou, monsieur le Goth, et que vous voyez très bien vers quelle direction les événements sont en train de vous mener. Votre chute est inéluctable, et ce, peu importe tout ce à quoi vous vous raccrochez pour le moment. Ce n’est qu’une question de temps avant que vous culbutiez dans le vide, et vous le savez.
Et dire que vous auriez pu entrer dans les livres d’histoire comme l’Homme qui s’est tenu fièrement debout contre les forces du Marais, qui a défendu bec et ongles son peuple contre les rapaces qui voulaient l’asservir, qui a été un modèle de droiture et d’intégrité, et qui a renoncé à ses intérêts personnels pour sa valeur et sa dignité.
Vous auriez pu être l’un de ces chefs inspirés par Gandhi, Luther King, Mandela, Mujica… et dont les citoyens de la Terre entière auraient prononcé le nom avec respect et déférence.
Ben non… En lieu et place de cet honneur, vous resterez François le Goth 1er, petit roitelet d’une province quelconque, et minuscule politicailleur opportuniste de pacotille qui, pendant son règne de quelques jours, aura fait sombrer l’économie de sa nation et sacrifié une génération de ses enfants.
Belle image pour la postérité
Bravo à vous, monsieur le Goth. Et bonne chance pour la suite des choses. Vous en aurez bien besoin, car votre règne achève. Et Dieu seul sait ce qu’il adviendra ensuite de votre petite personne.
* * * * * * * * * *
Pour avoir la liste de toutes les chroniques sur le royaume de la Pandémie, cliquez ici |
A découvrir aussi
- Le syndrome des complots --- exemple des platistes
- Lettre ouverte remplie de Maudits Vents aux journalistes du pays de la Pandémie
- Guide de survie pour les voyageurs qui auraient l'idée saugrenue de se rendre au royaume de la Plandémie