L'énigme du monstre légendaire nommé CO2
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Mis en ligne le 2 avril 2024
Ce monstre – appelé CO2 – sème la terreur au sein de la population mondiale depuis plusieurs années. Et pour cause : on lui attribue ni plus ni moins que l’extinction imminente de la race humaine. Pourtant, quand on l’observe de près, l’on se rend compte que cet ogre, loin d’être gigantesque comme on l’imagine, n’est en fait que très minuscule à l’échelle de la Terre. Comment peut-il alors être le responsable de la fin programmée de l’Humanité ? Énigme…
AVANT-PROPOS
J’ai intitulé cet article « l’énigme du monstre légendaire nommé CO2 », pour trois différents motifs :
1) parce que le CO2 – aussi appelé dioxyde de carbone ou gaz carbonique – est réellement considéré comme un monstre par la planète entière à cause de sa responsabilité dans le cataclysmique « réchauffement climatique » que nous sommes en train de subir et qui mène apparemment la Terre vers son suicide ;
2) parce que, selon certains dires, la réalité de ce monstre semble plutôt correspondre à une légende, comme celui qui batifole dans le Loch Ness, par exemple ;
3) et finalement, parce que la croyance universelle en ce monstre représente une véritable énigme insoluble dans son ensemble.
Et pour toutes ces raisons, cette chronique mérite également et amplement sa place dans la section « affaires bizarroïdes » de ce blog. Comme je vais le démontrer.
L’ENNEMI NUMÉRO 1 DE L’HUMANITÉ
Plus personne ne conteste aujourd’hui le fait que le CO2 est le grand responsable de l’extermination programmée de l’espèce humaine d’ici quelques années : les scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) le disent, les gouvernements le disent, les médias le disent, et tout le monde autour de nous le dit.
Quand on parle du CO2, j’ai même l’étrange impression que nous jouons un rôle dans l’une de ces superproductions cinématographiques dans lesquelles des extraterrestres attaquent la Terre avec l’objectif explicite d’en éradiquer tous les êtres humains ; et dans lesquelles également tous les peuples du monde s’unissent dans le but de combattre cet ennemi dans un vaste mouvement de solidarité universelle.
Le CO2 n’est toutefois pas un extraterrestre. Ce n’est même pas quelque chose de vivant. Ce n’est qu’un gaz. Mais un gaz tout aussi destructeur que les aliens de ces films qui nous assassinent sans pitié à coups de rayons de la mort
Le CO2 est mortel pour nous, les humains, pour deux raisons :
1) si on le respire en trop grandes concentrations, il est toxique et il nous tue par asphyxie ;
2) mais plus grave encore : on dit qu’il est le principal coupable du fameux « effet de serre » qui nous emprisonne apparemment tous dans une immense cage de chaleur insoutenable, et qui annihilera la planète bien avant la fin du siècle.
Et pour combattre cette créature maléfique qui nous conduit tout droit à notre perte en tant qu’Humanité, nous déployons des ressources et des moyens encore jamais vus dans toute notre Histoire : nous dépensons des milliards de dollars pour trouver des alternatives à l’énergie fossile maudite qui renvoie des tonnes de CO2 dans l’atmosphère ; nous imposons des taxes carbone à des millions de citoyens ; nous achetons des voitures électriques pour contribuer à notre survivance ; les gouvernements font tout pour restreindre nos déplacements et notre consommation domestique d’énergie.
« Nous sommes en guerre ! » comme disait une personnalité publique très connue lorsque nous avons combattu un autre ennemi tout aussi invisible et exterminateur que celui-ci.
Celle-ci – la guerre contre le CO2 –, par contre, n’est pas juste une petite guéguerre. C’est la bataille de l’Armageddon.
On ne rit plus.
L’EFFET DE SERRE
Pour bien prendre conscience de l’étendue de notre fin du monde programmée, il faut préalablement comprendre ce qu’est « l’effet de serre ».
L’explication de ce phénomène est toutefois – et évidemment – d’une grande complexité et ne peut être réellement comprise que par ces gens qui ont des diplômes universitaires longs comme le bras et en lien avec les sciences naturelles. Il est néanmoins possible, pour nous les profanes, d’en saisir au moins le principe de base.
Pour commencer, sachons que le Soleil nous bombarde constamment de ses rayons thermiques mortels. Mais nous sommes protégés de ceux-ci par notre atmosphère qui en bloque une bonne partie – en les faisant dévier, notamment.
Les rayons qui réussissent à passer la couche supérieure de cet écran subissent alors l’un des trois traitements suivants :
1) Certains sont absorbés par l’atmosphère elle-même avant de frapper la surface terrestre ;
2) D’autres parviennent à atteindre la surface terrestre et sont absorbés par le sol et par les eaux ;
3) Et finalement, certains autres, après avoir percuté la surface, rebondissent et retournent vers l’espace ; ce sont d’ailleurs ceux-là qui intéressent notre propos – j’y reviens tout de suite.
On appelle « effet de serre », la particularité que possède notre atmosphère de piéger une partie du rayonnement solaire de façon à tenir notre planète au chaud et à une température plus ou moins constante. Une caractéristique qui permet entre autres à la VIE de proliférer.
L’effet de serre est donc une bonne chose, car il nous permet effectivement de vivre, oui.
Si notre atmosphère n’était pas dotée de cette capacité de nous protéger et, en même temps, de retenir les rayons de ce Soleil sans pitié, ceux-ci nous frapperaient de plein fouet et retourneraient vers l’espace dans un vol direct aller-retour. Et notre globe ne serait plus alors qu’un immense amas rocheux exempt de toute vie, cuit à broil le jour, et complètement gelé la nuit – comme Mercure, mettons, où l’atmosphère est quasi inexistante (430 degrés le jour contre -180 degrés la nuit).
Mais parait-il que cet écosystème est fragile. Et que nous sommes justement en train de le dérégler complètement, nous les humains.
Du moins, c’est ce qu’affirme « l’ensemble » de la communauté savante du monde entier. Nos papes de la science nous apprennent en effet que nous « épaississons », si je puis dire, la substance gazeuse de notre atmosphère du fait de nos activités de consommation effrénées. Et tant et tellement, que nous empêchons ainsi les rayons du soleil de retourner vers l’espace une fois qu’ils ont frappé la surface terrestre. Ils sont piégés, en quelque sorte, ce qui aggrave l’effet de serre à un point critique, car la chaleur dégagée par ce processus finit par nous étouffer.
Et cela explique finalement le fameux « réchauffement climatique » que nous sommes apparemment en train de vivre : augmentations épouvantables des températures, feux de forêt qui s’allument comme par magie, les deux pôles qui fondent à vue d’œil, la montée inexorable des eaux qui nous engloutissent sans que nous nous en rendions compte, les catastrophes naturelles qui s’enchainent les unes après les autres…
Bref, la fin du monde est pour très bientôt, si ce n’est pour demain matin.
La fin du monde annoncée
(avec un petit décalage dans la chronologie des années)
Et qui est le grand responsable de cette tragédie que nous sommes actuellement en train de vivre ? Quelle est cette créature sans pitié qui contribue à cette nouvelle densité de l’effet de serre dans lequel nous cuisons maintenant à l’étuvé ?
Nul autre que cet épouvantable monstre nommé CO2.
Le CO2 est un gaz qui se trouve déjà dans l’atmosphère – c’est la nourriture de toute notre végétation, entre autres. Et il est de tous les temps produit par différents procédés naturels : par les océans, par la respiration des êtres vivants, par la combustion (la fumée), par l’activité volcanique et par quelques autres sources. Mais la principale cause, vraisemblablement, de la présence de ce CO2 dans l’air, ce serait NOUS. Du moins, ce serait le résultat de nos activités de consommation, et plus particulièrement des divers moyens de transport que nous utilisons ainsi que des usines qui fabriquent nos biens.
Ce qui fait que l’ennemi numéro un de l’Humanité, aujourd’hui, ce ne sont plus les guerres, ni les famines, ni les maladies de toutes sortes, ni les extraterrestres, ni la corruption généralisée des leaders de ce monde…
Non, cet ennemi qui est en train d’éradiquer toutes les formes de vie sur Terre, c’est le… CO2.
L’ÉNIGMATIQUE GRAPHIQUE EN POINTES DE TARTE DE MON ENFANCE
Cela entendu pour à peu près tout le monde sur la planète – à part certains complotistes qui sont également convaincus qu’Elvis est encore vivant –, et au risque d’être jugé de facto comme un adepte de la Terre plate, je dois dire qu’il y a certaines choses qui ne collent quand même pas dans cette histoire. Des choses qui m’ont par ailleurs toujours achalé, pis pas à peu près.
Et cela tient entre autres en un graphique très basique (en forme de pointes de tarte) que mon prof de géographie à l’école secondaire nous avait présenté, jadis, et que j’avais conservé en mémoire depuis ce temps-là – allez donc savoir pourquoi. Et lorsque ce monstre de CO2 a surgi voilà quelques années, je l’ai ressorti pour garder sans cesse à l’esprit que je ne fabulais pas.
Depuis ce temps, lorsque le sujet du réchauffement climatique est abordé dans les conversations auxquelles je participe, et que la personne mentionne le CO2 comme étant la cause de tous nos maux, je sors ce graphique et je lui pose une colle en lui demandant : « Peux-tu me dire laquelle des trois proportions de ce graphique correspond au CO2 dans l’atmosphère ? »
Chaque fois, c’est immanquable. Mon interlocuteur hésite entre les pointes bleue et rouge. L’une étant, selon lui, le CO2, et l’autre l’oxygène. Comment penser différemment ? Si le CO2 est si important que ça dans notre atmosphère au point de nous faire mourir à petit feu en aggravant l’effet de serre, dans ce cas, il doit être en quantité considérable, non ? Logique.
Et chaque fois, également, c’est immanquable. Lorsque je lui apprends que la réponse est « ni l’un ni l’autre », ma personne tombe des nues. La pointe bleue correspond en fait à l’azote, et la rouge à l’oxygène.
Cette même personne se rabat alors naturellement sur la mini pointe jaune. Et ses yeux s’agrandissent encore davantage – au point de sortir de leur orbite –, lorsque je l’informe que ce n’est pas la pointe jaune non plus. Du moins, pas toute la pointe jaune.
La pointe jaune (0,94 %) se partage en réalité tous les autres gaz rares se trouvant dans l’atmosphère (environ 6 ou 7), dont le CO2.
« Or donc », me dit maintenant la personne, « le plus important gaz de ce 1 % restant est le CO2 ».
Eh bien, non, encore une fois. La réponse est l’argon qui forme à lui seul 0,93 % des 0,94 % restant…
????
Eh oui. Le fameux CO2, le monstre qui veut notre mort, celui qui nous annihilera tous d’ici quelques années, ne représente en tout et pour tout que 0,037 % de l’atmosphère terrestre…
On croirait rêver, non ?
Il est peut-être difficile pour d’aucuns de se représenter ce qu’est exactement ce minuscule pourcentage de 0,037 %. C’est tellement minime que notre pensée, qui n’est pas habituée à faire face à un si petit nombre, n’y arrive pas d’emblée.
Je tente donc ici trois comparaisons pour essayer de le faire saisir plus concrètement.
1ère comparaison) L’atmosphère terrestre mesure environ 15 km d’épaisseur en moyenne. Les gaz s’y entremêlent évidemment dans une sorte de soupe dans laquelle ils sont tous dilués et répartis partout de façon plus ou moins homogène. Mais faisons l’exercice mental de les séparer et de les superposer en couches successives. Eh bien, une fois cela accompli, cela donnerait le tableau suivant :
2e comparaison) Imaginons que nous faisons le plein d’essence de notre auto et que nous en mettons pour 50 litres. Et imaginons maintenant que quelqu’un qui ne nous aime pas rajoute 22 millilitres d’essence diesel dans le réservoir. Ce volume de 22 millilitres correspond exactement à 0,037 % de 50 litres. C’est l’équivalent d’un très mince filet de liquide dans le fond d’une tasse. En sachant que l’essence diesel peut endommager un moteur à essence ordinaire, qu’arriverait-il dans ce cas-ci ? Réponse : absolument rien : la quantité est tellement infime que le moteur ne se rendrait compte de rien du tout.
L’illustration de 22 millilitres dans ce cube contenant 50 litres
est trop minuscule pour être visible à l’œil nu
3e comparaison) Disons que vous possédez un million et demi de dollars (1 500 000 $) dans votre compte personnel. Et imaginons qu’un hacker s’introduit dans votre compte et vous dérobe 555 $ à votre insu. Ce montant de 555 $ correspond lui aussi à 0,037 % de un million et demi de dollars. Ce vol vous mettrait-il dans la gêne ?
Bref, comment quelque chose de si peu d’importance peut-il être si immensément dangereux ?
LA PART DU CO2 DANS LE PHÉNOMÈNE DE L’EFFET DE SERRE
Fort de mon graphique précédent, je me suis évidemment et immédiatement demandé comment il se faisait qu’un truc aussi minime pouvait être la cause de la destruction de l’Humanité.
La question se posait. Mais de réponse, étrangement, je n’en ai pas trouvé. De réponse cohérente, s’entend.
Et qui plus est : plus mes recherches avançaient et plus le mystère s’épaississait.
La prochaine étape a été de m’interroger sur la part que prenait ce CO2 dans le fameux effet de serre qui nous cuit ainsi à l’étuvé. Il devait être excessivement important, me disais-je, pour que la Terre entière soit menacée d’extinction en moins de quelques dizaines d’années. J’ai fini par dénicher un autre graphique en pointe de tarte (celui ci-dessous) qui éclairait enfin ma lanterne.
Je pose ici une seconde colle : quelle est la contribution du CO2 dans l’effet de serre de notre atmosphère ?
L’on me voit sans doute venir, maintenant, avec mes gros sabots. Eh bien, non, en effet, et encore une fois. La réponse n’est pas la pointe bleu clair, mais bien la rouge, avec une proportion de 3,62 % !! La large part (95 %) n’est que de la banale vapeur d’eau provenant surtout des océans.
???
Mais mes motifs d’ébahissement n’étaient pas encore terminés…
LA CONTRIBUTION HUMAINE DANS L’ÉMISSION DU CO2 DANS L’ATMOSPHÈRE
Je me suis finalement demandé quelle était la part de l’activité humaine dans l’émission de CO2 dans l’atmosphère (c’est-à-dire dans le 3,62 % précédent).
Ici, j’avoue que j’ai eu énormément de difficultés à trouver la réponse, personne ne semblant se soucier de ce « détail ». Et pour cause, quand on connait la réponse.
Et celle-ci m’a fait encore une fois tomber en bas de ma chaise. Elle réside dans cet autre graphique en pointes de tarte :
Eh oui… 3,2 %...
Les autres causes étant naturelles : les océans (en très grande majorité), la respiration des êtres vivants, etc.
Je fais ici une courte synthèse qui s’impose, car j’ai tendance à m’y perdre un peu dans cette démesure de l’infiniment petit :
- la part du CO2 dans l’effet de serre n’est que de 3,62 % ;
- la part de l’activité humaine dans les émissions de CO2 dans l’atmosphère n’est que de 3,2 % ;
- conséquemment, la contribution de l’activité humaine dans l’effet de serre n’est donc que de 0,12 % (soit l’équivalent de 12 sous noirs sur un montant de 100 $) ;
Je pose la question encore une fois : comment quelque chose d’aussi peu d’importance peut-il être si immensément dangereux ?
UNE INCROYABLE INÉQUATION
Un autre intriguant phénomène est à relever à propos de ce CO2 qui échappe décidément à toutes formes de compréhension.
Comment se fait-il que ce CO2, qui prend pourtant si peu de place dans l’atmosphère (0,037 %, voir plus haut), occupe néanmoins une part 98 fois (!) plus importante (3,62 %) dans l’effet de serre de cette même atmosphère ? Curieux, non ? Ce diable de CO2 me fait penser à Atomas, la « fourmi atomique » du dessin animé de ma jeunesse : malgré son état de fourmi, Atomas était toutefois plus fort que dix éléphants réunis.
Je n’ai pas trouvé de réponse à ce mystère, car personne ne semble se soucier, encore une fois, de l’extraordinaire capacité de ce monstre à demi-portion.
Quand je disais que cette chronique avait sa place dans la section « bizarroïde » de ce blog !
LES CLIMATO-SECTAIRES VS LES CLIMATO-SCEPTIQUES
Pour ma part, j’ai beau m’évertuer à tenter de me convaincre que ces chiffres sont importants au point de mettre l’Humanité tout entière en péril, je n’y arrive pas. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché les explications. Et pour chercher, j’ai effectivement cherché.
Heureusement, je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul à me questionner de la sorte – fiou ! Plein de gens l’ont fait avant moi. Et de plus intelligents, qui plus est. Dont des hommes et femmes de science.
Lorsque l’on s’intéresse à ce sujet, l’on constate très rapidement que les scientifiques sont divisés en deux sur le sujet : d’un côté, il y a les climato-angoissés (que l’on appelle également les climato-sectaires), et de l’autre, les climato-sceptiques.
Les scientifiques climato-sectaires – la très grande majorité – sont ceux qui sont sur toutes les tribunes des médias mainstream. Ce sont ceux qui sont considérés de facto comme les experts en climatologie par les journalistes classiques, et l’on voit régulièrement leurs binettes sur les plateaux de télévision.
Les scientifiques climato-sceptiques sont quant à eux ignorés des médias traditionnels. Dénigrés, même, car jugés comme des charlatans et relégués aux sempiternelles théories de la conspiration. On a beau compter dans leurs rangs des climatologues de renoms et des prix Nobel, peu importe. Personne du monde des médias mainstream ne les écoute. Pour se faire entendre, ils doivent se rabattre sur les réseaux sociaux et les médias alternatifs.
Bref, tout oppose ces deux catégories de scientifiques :
1) Les scientifiques climato-sectaires crient au génocide de l’Humanité en créant et en entretenant médiatiquement – car ils y ont toute leur place – une véritable psychose planétaire. Les scientifiques climato-sceptiques tentent quant à eux de ramener les gens à la raison en pourfendant cette propagande qu’ils dénoncent comme étant une immense fumisterie.
2) Les scientifiques climato-sectaires accusent le monstre CO2 d’être l’agent majeur de l’hécatombe que nous sommes en train de vivre. Les scientifiques climato-sceptiques assurent tout d’abord que nous ne vivons pas du tout une hécatombe climatique ; et que le CO2 n’est aucunement la cause de rien étant donné sa proportion insignifiante dans l’atmosphère.
3) Les scientifiques climato-sectaires prétendent que les activités humaines sont responsables de 50 % de la formation du CO2 dans l’atmosphère. Les climato-sceptiques affirment quant à eux que cet apport de l’être humain ne correspond qu’à un pourcentage beaucoup moindre.
Misère… Deux groupes de « scientifiques », deux réalités diamétralement opposées l’une à l’autre.
Alors, qui croire ?
LES DEUX ARCHÉTYPES DE SAVANTS D’AUJOURD’HUI
ENTRETENUS PAR LA DOXA MÉDIATIQUE ET POPULAIRE
Savant climato-télé-crédible Savant climato-complotiste
L’INTERVENTION DU BON SENS
Quand on est rendu à ce point, il faut s’orienter en faisant intervenir – au moins – notre bon sens personnel. Celui que la nature nous a tous doté, à nous, les humains – et ce qui nous différencie des animaux.
Pour ce qui est du CO2 – et si l’on ne s’en tient qu’à celui-ci –, la démonstration précédente a été suffisamment éloquente, je crois, pour adhérer au fait que le CO2 dans l’atmosphère est beaucoup trop insignifiant pour jouer un rôle quelconque dans un quelconque effet de serre et, partant, de réchauffement climatique.
Cela dit, et pour ce qui est de l’apport de l’être humain dans les émissions de ce CO2 dans l’air, que l’on adhère à la thèse de la contribution à 3,2 % ou à celle de 50 % (ce dernier chiffre étant de toute façon extrêmement exagéré), il s’agit là d’un faux problème, car cela ne change pratiquement rien à la donne finale.
Démonstration mathématique : quelle est la différence entre 50 % de 3,62 % et 5 % (mettons) de 3,62 % ?
5 % de 3,62 % = 0,18 %
50 % de 3,62 % = 1,8 %
Autrement dit 50 % de pratiquement rien = 5 % de pratiquement rien.
D’autant plus si l’on tient compte du fait qu'au moins plus de la moitié de ce CO2, en partant, est réabsorbé par les océans et par les plantes.
Les médias mainstream, ceux-là mêmes qui répandent cette campagne de terreur depuis des années parmi la population, l’admettent eux-mêmes entre les lignes dans leurs textes de propagande – en prenant leurs lecteurs pour des cons, par-dessus le marché. À moins qu’ils ne se rendent pas compte eux-mêmes de ce qu’ils écrivent. Ce qui est également possible, tout bien considéré.
J’en prends ici pour exemple – et au hasard – un article de notre fleuron fédéral en matière de culture et d’information : nul autre que Radio-Canada.
Le 31 août 2022, il titrait cette nouvelle catastrophique : « Concentrations records de gaz à effet de serre dans l’atmosphère en 2021 ». Il s'agissait en fait d'un article rédigé à la base par l'Agence France-Presse et imprimé tel quel, mais peu importe.
Après avoir bien rempli ses colonnes avec des termes évoquant la tragédie mondiale, comme d’habitude, il termine ainsi : « En 2021, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint en moyenne 414,7 parties par million (ppm), soit 2,3 ppm de plus qu’en 2020, selon l’étude publiée dans la revue de la Société américaine de météorologie. Un record depuis le début des mesures et depuis au moins un million d’années. »
Bon... Énumérons tout d’abord les énoncés non prouvés dans ce titre racoleur et dans ce très court entrefilet :
- nous vivons une période de réchauffement climatique qui nous mène directement à la mort ;
- la concentration actuelle de CO2 est un record depuis plus d’un million d’années.
Passons ensuite en revue les amalgames faciles et non prouvés également :
- réchauffement climatique = gaz à effet de serre ;
- gaz à effet de serre = CO2 ;
- concentration CO2 dans l’air = gravité incommensurable.
Et interprétons maintenant une partie de cette conclusion avec notre bon sens.
Premièrement, « 414,7 ppm » signifient « 414, 7 molécules (de CO2) pour 1 million de molécules ». Soit une proportion de 0,041 %, chiffre qui est légèrement différent de celui que nous avons vu précédemment avec les pointes de tarte (0,037 %), mais au point où l’on en est, on ne s’obstinera pas pour un écart de 0,004 %.
Et l’augmentation en question de 2,3 ppm, signifie quant à elle que de 2020 à 2021, il y a eu une augmentation de 2,3 molécules pour chaque million de molécules !
Aïe !!
Une catastrophe planétaire, en effet. C’est comme de dire (mettons) que le nombre de bandits dans toute l’agglomération de Québec et de ses environs (plus ou moins un million d’habitants) était passé de 412 à 415. Trois bandits de plus en un an. Sauve qui peut ! Faut évacuer la ville, pis ça presse, car chaque citoyen est désormais en danger de mort violente à chaque instant !
Bravo Radio Canada, comme d'habitude…
FERMETURE TEMPORAIRE DE CE DOSSIER INFINIMENT QUESTIONNABLE
Je termine ici cette chronique, et ce, même si ce sujet pourrait s’étendre jusqu’à l’infini de l’infiniment bizarroïde. Mais j’y reviendrai sûrement l’un de ces quatre tant les incohérences et les irrégularités « scientifiques » de cet étrange « CO2 » sont légion.
Je ne clorai toutefois définitivement qu’après avoir énuméré une série de questions en lien avec ce propos qui, si elles ont immédiatement provoqué ma perplexité personnelle, et celle de millions de citoyens à travers le monde, peuvent également susciter celle de bien d’autres gens dont l’esprit est curieux et qui détestent eux aussi qu’on les prenne pour des cons…
Questions en lien avec le fameux effet de serre
- Comment une si infinitésimale proportion d’émissions de CO2 dues à l’activité humaine (comme on l’a vu tout au long de cet article) peut-elle être responsable d’une si grande catastrophe planétaire ?
- Même question que la précédente en prenant en considération que les océans et la végétation absorbent déjà à eux seuls plus de la moitié de ce CO2.
- Petite parenthèse à propos du méthane, un autre terrible gaz qui compte également parmi les activités humaines contribuant à l’augmentation de l’effet de serre… En sachant que la contribution de ce gaz dans l'effet de serre n’est que de 0,36 %, soit 10 fois moins que l’infime CO2, comment peut-on exiger de tuer l’ensemble du cheptel bovin de la planète en invoquant la quantité de leurs rots et de leurs pets ?
- Si la densification de l’effet de serre est importante au point de ne plus laisser échapper les rayons du Soleil de notre atmosphère, alors comment se fait-il qu’elle n’empêche pas ces mêmes rayons de pénétrer dans l’atmosphère dans une semblable proportion ?
Questions en lien avec la dangerosité du CO2
- Comment peut-on vouloir éradiquer le CO2 de notre atmosphère alors que les données indiquent que plus il y a de CO2 dans l’air, plus la végétation prend de l’expansion sur la planète ? Ce qui est une bonne chose en définitive, non ?
- Comment peut-on prétendre que la vie disparaitra bientôt de la planète à cause de l’augmentation infinitésimale du CO2 en sachant qu'au temps des dinosaures, la teneur de ce même CO2 de l’atmosphère terrestre était 5 à 6 fois plus importante qu’aujourd’hui, et en n’ignorant pas que la vie foisonnait sans encombre à cette époque ?
Question en lien avec la responsabilité du CO2 vs les températures
- Par quel tour de passe-passe les climato-sectaires sont-ils parvenus à nous faire accroire qu’il y avait un lien entre la proportion de CO2 dans l’air et les températures, alors que l’évolution de la planète démontre qu’il n’existe absolument aucune corrélation de la sorte.
Ligne noire : évolution du CO2 dans l’atmosphère terrestre au cours des 600 millions dernières années
Ligne bleue : évolution de la température globale de notre planète au cours de la même période
Question en lien avec les changements climatiques dus à l’activité humaine
- Comment peut-on prétendre que l’activité humaine y est pour quelque chose dans les variations du climat, alors que l’évolution de la planète démontre clairement que ce climat s’est toujours modifié de lui-même, alternant les périodes de réchauffement et de refroidissement, et ce, sans que l’être humain n’ait eu le moindre mot à dire dans le processus ?
De moins 400 000 ans à aujourd’hui
De moins 11 000 ans à aujourd’hui
- Depuis l’annonce de ce fameux réchauffement climatique, on nous répète sans arrêt que les eaux des océans ne cessent de monter, et à tel point que les gens qui habitent les côtes doivent migrer vers l’intérieur des terres pour ne pas mourir noyés. Or, comment se fait-il que ces eaux n’ont pas encore monté d’un seul centimètre depuis toutes ces années ?
Évolution en accéléré de la construction de la ville de Dubaï de 1984 à 2021 (37 ans) filmée par un satellite.
À y regarder de près, les eaux du golfe Persique ont effectivement monté… de 1 millimètre peut-être ?
- À part le sacro-saint (et simpliste) CO2, pourquoi n’évoque-t-on jamais toutes les autres causes qui expliquent sans doute les changements climatiques que subit naturellement et périodiquement notre planète ? Comme les cycles des taches solaires, par exemple. Ou comme les cycles de Milankovitch. Ou une combinaison des deux. Comme plusieurs le font – sans être écoutés…
Questions en lien avec des paradigmes auxquels tout le monde se soumet aveuglément, sans jamais se poser une seule question
- Y a-t-il réellement un consensus planétaire dans le milieu scientifique au sujet du prétendu réchauffement climatique et du rôle du CO2 dans le processus, comme le prétendent les médias mainstream ?
- Les scientifiques qui osent aller à l’encontre de la doxa climatique sont-ils tous des charlatans, des fous, des complotistes, des idéologues de l’extrême droite, des racistes, des misogynes, des antisémites et des adhérents à la théorie de la Terre plate – comme on s’évertue à le laisser sous-entendre ?
- Les scientifiques sont-ils tous réellement objectifs, probes, honnêtes et incorruptibles ?
- Si c’est dit à la télé, est-ce parce que c’est toujours vrai hors de tout doute ?
- Si tout le monde le dit autour de soi, est-ce parce que c’est toujours vrai hors de tout doute ?
Dernières questions
Si cette religion de la dangerosité du croquemitaine CO2 – vs les changements climatiques – est un canular, dans ce cas, qui en sont les auteurs ? Et pourquoi font-ils ça ?
Ha ! Voilà ce que j’appelle « LES DEUX BONNES QUESTIONS » !
Sujet fascinant…