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Samedi, 12 juin 2021
Une autre bonne journée que celle-là ! 16,8 km prévue initialement au compteur (18,2 en réalité), incluant l’ascension de 3 sommets... Je suis légèrement fourbu, mais heureux comme un pape (un pape heureux, je veux dire – si ça existe).
J’exagère, comme d’habitude… Pas si fourbu que ça, quand même, car ça s’est super bien fait. Mais heureux, ça oui, comme chaque fois que je reviens d’une rando dans la belle nature.
Avant-propos
Je me suis retrouvé encore une fois aujourd’hui dans l’un des nombreux parcs provinciaux administrés par la SÉPAC (Société des établissements de plein air du Québec) : celui du mont Mégantic, en l’occurrence, qui se trouve au sud de la province, en Estrie, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Sherbrooke et à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du lac Mégantic.
Vue sur le massif du mont Mégantic à partir d’un drone au-dessus de Notre-Dame-des-Bois
Ce n’était pas ma première visite à cet endroit. Et comme je l’expliquais dans une chronique précédente, le Parc du mont Mégantic est un massif de montagnes qui semble avoir émergé de nulle part au milieu des collines de l’Estrie. Pour la plus grande joie des amateurs de plein air, entre autres.
Il est divisé en deux secteurs, chacun ayant sa propre entrée :
1) le secteur de Franceville, au nord-est.
2) et le secteur de l’Observatoire, qui occupe toute la moitié sud du massif
J’ai déjà décrit les sentiers que l’on retrouve dans le secteur de Franceville dans cette chronique-ci. Aujourd’hui, je vais m’attarder sur ceux du secteur de l’Observatoire étant donné que c’est là que j’ai passé toute ma journée.
Les sentiers du secteur de l’Observatoire
Voici une partie des sentiers pédestres qui jalonnent ce territoire (en pointillés noirs)…
Il y en a d’autres, mais qui sont surtout des pistes forestières – qui deviennent des pistes de ski de fond et de raquettes l’hiver.
La rando classique de ce secteur, celle qu’à peu près tout le monde fait, c’est de se rendre en haut du mont Mégantic à partir de l’accueil et de revenir par le même chemin (5,9 km x 2 = 11,8 km)
Mais n’écoutant que mon courage – et pour paraitre plus fin finaud que tout le monde –, je me suis évidemment tapé le plus long circuit du secteur, celui qui fait le tour des 3 montagnes suivantes : St-Joseph, Victoria et Mégantic. Ce qui fait une longue boucle de 16,8 km (18,2 selon mon fidèle ami GPS).
Et comme j’en suis revenu, je peux maintenant confirmer que je l’ai fait : veni vidi vici. Et sans aucun mal,
Détails techniques
Tracé
Dénivelé
Informations diverses
Distance |
16,8 km |
J’en ferai 18,2, au final |
Dénivelé positif cumulé approx. |
769 mètres |
entre 720 et 816 selon différentes sources |
Dénivelé négatif cumulé approx. |
769 mètres |
idem |
Altitude au départ |
588 mètres |
entre 586 et 590 selon différentes sources |
Altitude mont St-Joseph |
1070 mètres |
entre 1066 et 1072 selon différentes sources |
Altitude mont Victoria |
1054 mètres |
entre 1049 et 1062 selon différentes sources |
Altitude mont Mégantic |
1105 mètres |
entre 1102 et 1111 selon différentes sources |
Niveau de difficulté |
Difficile |
établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Temps estimé |
6h30m |
incluant environ ¾ d’heure d’arrêts |
Grille d’évaluation personnelle pour établir le niveau de difficulté
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
|||
Survol aérien
(et cliquez ensuite sur l’icône du petit avion)
À noter que je l’ai fait dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, mais que l’autre sens est évidemment possible. Cet aspect-là de la question est au choix de chacun, bien sûr.
Étape préalable : se rendre au point de départ avec son véhicule
Pour ce faire, il faut se rendre à l’entrée principale du Parc, secteur Observatoire, qui est située tout au bout de la Route du Parc, que l’on prend à partir du croisement de la Route Chesham et de la Route du Parc qui relient les deux petits villages de Val-Racine et de Notre-Dame-des-Bois.
Le parking se trouve juste à l’entrée, tout près du centre d’accueil et d’un autre bâtiment appelé Astrolab. Pratiquement tous les sentiers partent de cette zone.
Et sans plus tarder, je raconte maintenant ce petit périple étape par étape…
1ère étape : la montée du mont St-Joseph
Distance : 3,4 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 477 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 0 mètre |
Je suis parti haut les coeurs à 7h28 du matin, très exactement.
Contrairement à beaucoup d’autres sentiers où ça démarre tranquillement pas vite pout-pout pour nous acclimater et nous réchauffer, ici, au contraire, on entre tout de suite dans le vif du sujet. Autrement dit, ça commence sans préambules de réchauffement, si ce n’est au début, où l’ascension est plutôt mollo. Mais c’est quand même l’escalade directo du mont St-Joseph, où l’on monte sans arrêt sur un dénivelé de près de 500 mètres et sur une distance de 3,4 km. Mais c’est surtout « pentu » – et donc légèrement essoufflant – à partir du 1/3 de ce trajet. Et aux environs des 2/3, ça se calme un peu.
Ce segment-là représente d’ailleurs sans doute l’aspect physique le plus exigeant de toute la journée. Il est donc recommandé de ne pas trop s’énerver le poil des pattes en partant, si on veut se garder de l’énergie pour tout le reste. Car une fois ce 1er sommet atteint, il reste quand même encore 14,4 km à franchir à travers un ensemble de petites montagnes russes.
Pour les amoureux des belvédères, il y en a un à mi-parcours (le belvédère du Soleil) qui offre apparemment une vue imprenable, mais pour s’y rendre, il faut tourner à gauche sur le sentier Boucle-du-Soleil et parcourir une petite distance de 220 mètres avant d’y parvenir. Près d’un demi-kilomètre aller-retour, donc. Je suis moi-même amoureux des belvédères, mais j’ai quand même laissé faire pour celui-là, car y’en avait plein d’autres qui m’attendaient durant toute la journée. Mais je me suis promis d’y repasser l’un de ces quatre.
Pis y’en avait justement trois sur mon chemin avant de parvenir en haut de la montagne, faisant face à l’est – respectivement appelés l’Ascension, la Révélation et le Refuge des Pèlerins (on dirait bien que la religion fait partie intégrante de cette montagne !). Je m’y suis attardé pendant 2-3 minutes chacun bien sûr, le temps de refaire le plein de beautés naturelles, et avant de reprendre ma grimpette.
Point de vue la Révélation
Juste avant d’arriver au sommet, on a le choix de prendre l’un ou l’autre des deux sentiers suivants qui sont parallèles : celui qui mène directement en haut, ou celui – le « sentier panoramique » – qui passe légèrement en-dessous du sommet et qui aboutit 200-300 mètres en aval. J’ai décidé de prendre celui qui menait en haut pour avoir le privilège de prétendre que j’avais conquis le faite de cette montagne.
Et j’y suis finalement parvenu après une petite marche tranquille de 1 ½ heure au total, depuis le stationnement.
Le sommet du mont Saint-Joseph est apparemment « classé parmi les trois plus beaux endroits panoramiques de la province de Québec ». Ça, c’est la municipalité de Val-Racine qui l’affirme, c’est-à-dire celle sur laquelle cette montagne s’élève. La vue est superbe, en effet. Mais est-ce réellement l’une des trois plus belles du Québec ? Si y’avait un sondage national sur ce sujet-là, pas sûr qu’aucun paysage du Québec ne ferait l’unanimité ! Mais rendons quand même à César ce qui lui appartient : c’est réellement de toute beauté, ici, avec une vue en plongée vers le lac Mégantic que l’on aperçoit au loin.
L’endroit est par contre un peu gâché par la présence d’une immense antenne de communication avec pleins de câbles de soutènement partout, ainsi que d’une route et d’un stationnement.
Les gens peuvent en effet monter ici en auto s’ils le désirent. Tous ces trucs – bitume, fils d’acier, métal… – enlèvent évidemment une grosse partie du charme de cet endroit. M’enfin, ceci est l’opinion d’un vieux granole bourru et solitaire ; et elle vaut ce qu’elle vaut. Mais heureusement pour moi, à cette heure-ci (9h10), y’avait personne, au moins, qui s’y agglutinait.
Sur ce sommet est également érigée une mini chapelle toute sympathique.
Elle a été construite par les paroissiens de la place en 1880, sous la gouverne du curé Fernand Corriveault, et dédiée à Saint-Joseph « pour obtenir sa protection contre les tempêtes et les ouragans si fréquents dans la région », ai-je lu. J’ai supposé que ce St-Joseph-là, c’était le paternel de Jésus. À moins qu’il en existe un autre que je ne connais pas.
Parait aussi, que ça a été un lieu de pèlerinage très fréquenté dans les années 1940-1950. Pis que y’a encore une messe qui s’y célèbre les dimanches après-midi. M’enfin qui s’y « célébrait », je veux dire, bien sûr, c’est-à-dire avant la grande arnaque du corona-circus, cette cauchemardesque maladie qui décime apparemment encore la population planétaire depuis plus d’un an maintenant. Encore heureux que je sois moi-même encore vivant pour en parler. Pis qu’il y ait encore quelques lecteurs survivants pour me lire.
En passant, je dois ici avouer que j’ai couru un risque terrible aujourd’hui, en faisant ma rando de ce côté-là du Parc, qui se trouve dans la MRC du Granit, qui elle-même se trouve en zone rouge (ben oui, c’est l’hécatombe, ici, en plein milieu de l’été : les gens meurent apparemment comme des mouches ; un véritable génocide).Mais heureusement, les frontières de cette MRC passent dans le milieu du Parc. Conséquemment, dépassé certains arbres, le virus reste tranquille, car il respecte les décrets gouvernementaux.
J’espérais donc me rendre à ces arbres-là sans que le microbe se rende compte de ma présence. Et j’ai réussi puisque je suis encore vivant, ce soir. Je l’ai échappé belle, en somme. Que d’aventures en cette journée !
Bon, bref, en tout cas, grâce à Saint-Joseph, mon chemin était béni, au moins, qu’on pourrait dire.
J’ai pris quelques minutes de repos à cet endroit avant de me remettre en route.
2e étape : la marche tranquille vers le mont Victoria
Distance : 2,2 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 53 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 68 mètres |
Pour se rendre au sommet de la prochaine montagne – le mont Victoria –, ce n’est pas compliqué, ni difficile. Ce sommet est en effet presque aussi haut en altitude que le mont St-Joseph. Et comme nous ne sommes (pratiquement) pas obligés de descendre pour ensuite remonter (juste un peu), eh bien, ça se fait les deux doigts dans le nez, comme on dit.
Le sentier suit en fait la ligne d’une crête, comme si nous marchions sur le fil d’un rasoir.
Drette au milieu de ce trajet est érigé un autre belvédère naturel fait en cap de roches – le Pic du Crépuscule (l’opposé du pic de l’Aurore qui se trouve dans le secteur de Franceville) –, et sur lequel on peut bénéficier d’une vue imprenable supplémentaire le temps de se remplir la tête de belles choses.
Vue à partir du Pic du Crépuscule
C’est d’autant plus un must de profiter de ce belvédère qu’il n’y en a aucun au sommet du mont Victoria lui-même. Juste une pancarte qui nous renseigne que l’on est rendu.
Petite parenthèse, ici… Apparemment qu’on ignore d’où vient ce nom de Victoria. Je suppose pour ma part qu’il a été dédié, jadis, à la reine d’Angleterre de l’époque – nous sommes en terres loyalistes, faut pas l’oublier –, mais faut surtout pas, non plus, prendre cette explication pour du cash.
La reine Victoria (1819-1901)
Cela dit, étant donné qu’il n’y avait rien à voir à ce sommet et que l’endroit grouillait d’abeilles, de mouches à chevreuils et de mouches bleues – ça bourdonnait autour de moi sur un chaud temps –, je ne m’y suis pas arrêté.
Mouches bleues festoyant autour d’un bout de crottin
Avancer, toujours avancer… tel était mon destin…
3e étape : la longue route vers le mont Mégantic (et son Observatoire)
Distance : 5,4 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 227 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 179 mètres |
À partir du sommet du mont Victoria, et avant de se diriger vers sa nouvelle destination, le sentier continue un peu vers l’avant, sur sa lancée, mais il fait un U-turn là où commence la réserve écologique Samuel-Brisson, où personne n’a accès sans autorisation spéciale afin de laisser cette nature en paix.
Et puis, ensuite, c’est la longue descente – mais pas trop raide – dans une vallée, jusqu’à un refuge : le refuge du Col-des-trois-sommets. J’avoue en passant que cette descente est un peu monotone. Elle se déroule essentiellement en forêt, et il n’y a plus aucun point de vue de la mort pour nous distraire. Mais c’est de leur faute, aussi : ils nous avaient trop habitués avec leurs splendides belvédères depuis le début de cette rando.
À partir de ce refuge, on entreprend ensuite la montée du mont Mégantic comme telle, qui est le 3e sommet de cette randonnée, et la méga-star de ce parc.
Le nom « mont Mégantic » vient évidemment du mot « Mégantic » que l’on retrouve également dans le nom d’un lac de cette région (le lac Mégantic) et d’une ville (Lac-Mégantic). Ce terme vient lui-même du dialecte abénaquis, et il en existe plusieurs variantes : namakottik, namagwottik (« là où il y a de la truite de lac »), namagôntekw, namagôtegw (« au camp des truites saumonées »), namesokanjik, namesokansik, nansokantik et damisokantik.
Le choix est vaste, mais une chose est sûre : ça a rapport avec la truite, qui doit foisonner – ou qui devait foisonner, j’en sais rien – dans cette région.
Truite
Et à partir du refuge du Col-des-trois-sommets, on arrive tout en haut du mont Mégantic après une marche ascendante de 2,7 km et de 190 mètres de dénivelé. Ce qui n’est pas trop mal. Ça se fait plutôt bien, en effet – et toujours dans le bois. Mais faut de nouveau pas s’énerver avec ça, car une fois en haut, ce n’est pas encore terminé : il reste 5,9 km à se taper (ou 32 % de la rando)
Et qu’y a-t-il en haut ? Le célèbre Observatoire astronomique, bien sûr.
Depuis le temps que je voulais le voir de près, celui-là (des années), j’y étais enfin. Au point de le toucher. Ce que j’ai d’ailleurs fait – le toucher –, pour ma satisfaction personnelle, et au risque de paraitre louche – ou complètement cinglé.
Érigé à 1105 mètres d’altitude, cet Observatoire a été inauguré en 1978. Le miroir de son télescope fait 1,6 mètre de diamètre, ce qui en fait le 4e plus grand du Canada, et le plus grand dans l’est de l’Amérique du nord.
L’établissement accueille des étudiants et des chercheurs qui sont à peu près les seuls êtres humains autorisés à y pénétrer. Il n’est donc pas ouvert au public – hélas.
Je m’y suis un peu attardé en en faisant le tour pour le mitrailler de mon clic-clic-kodak, mais pas trop longtemps, car c’est là que j’ai frappé un nœud.
Alors que je n’avais pratiquement pas vu un chat de toute cette première partie de marche, voilà-tu pas que derrière l’Observatoire s’agglutinait une foule d’une quarantaine de personnes, assises collées les unes contre les autres sur quelques mètres carrés de rochers, en train de casser la croûte.
Comme c’était justement mon intention de luncher à cet endroit – il était midi juste lorsque j’y suis parvenu –, j’ai déchanté pis pas à peu près.
Les attroupements de moutons en tapons n’ont jamais été ma tasse de thé, mais étant donné qu’ils me sont devenus une véritable aversion depuis un an – depuis mars 2020 pour être plus précis –, il n’était pas question que je m’assoie au sein de cette masse pour manger mon sandwich et pour méditer sur le sens de la vie.
J’ai donc dû improviser…
Je savais qu’il y avait des tables de pique-nique à une demi-heure de marche, sur le chemin du retour vers l’accueil. Alors, ne faisant ni une ni deux, j’ai remis ma besace sur mes épaules et go vers le bas sans m’être restauré – mais ce n’était pas un problème, car j’avais encore en masse d’énergie protéinique pour me rendre jusque là.
4e étape : le retour vers l’accueil
Distance : 5,9 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 5 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 511 mètres |
En fait, plutôt que « le retour vers l’accueil », j’aurais pu appeler ce segment : « la descente du mont Mégantic ». Ce tronçon se fait en effet uniquement en descendant. Et on se laisse débouler sans effort, sauf au début, où il faut prendre garde de ne pas perdre pied au travers de gros rochers.
Cette descente se déroule en deux temps… ou en deux « zones », disons :
- une qui se fait en forêt, et que j’ai beaucoup aimée parce qu’elle offrait parfois le spectacle d’une sorte de « forêt celtique » avec tous ses rochers et tous ses troncs d’arbres recouverts de mousse ;
- et une autre qui se fait en longeant un ruisseau qui descend la montagne en cascades et dont le doux son nous accompagne pratiquement jusqu’en bas. C’est très agréable.
Entre les deux, je me suis enfin arrêté quelques minutes aux fameuses tables de pique-nique dont je faisais mention plus haut. Il y en a environ 6-7. Elles sont situées juste sur le bord de la route asphaltée qui mène à l’Observatoire et elles offrent une (autre) vue imprenable sur le Parc – notamment sur le mont Saint-Joseph et son antenne, au loin, où j'étais quelques heures plus tôt à peine.
Elles étaient toutes déjà occupées, sauf une.
Je ne m’y suis pas attardé plus qu’il faut : même pas dix minutes, je crois. Et ce, à cause de deux raisons :
1) il y avait là deux jeunes filles à la table d’à côté qui parlaient comme si elles étaient les deux seuls êtres vivants au monde ; en quelques instants, j’ai été mis au fait de leur vie complète (à l’instar de tous les autres gens rassemblés à cet endroit) ; et le problème, c’est que leur petite vie à la Facebook ne m’intéressait aucunement ;
2) il y avait des brûlots qui essayaient de me kidnapper et de m’emmener dans un bosquet plus loin pour me dévorer tout crû.
Décidément, côté tranquillité et zénitude, la 2e partie de cette rando ne ressemblait en rien à la 1ère. Mais bon : ainsi va la vie, et il faut s’adapter, sinon, t’es mal.
Et c’est ainsi que je suis revenu à mon point de départ avec la voix toute enrouée à force d’avoir dit « bonjour » une bonne centaine de fois pendant la dernière heure.
Topo général de fin
Distance selon le tracé initial |
16,8 km |
Distance parcourue au final |
18,2 km |
Heure de départ |
07h28 |
Heure de retour |
13h56 |
Temps total |
6h28m |
Temps de marche |
5h51m |
Temps d’arrêt |
0h37m |
Vitesse de marche |
3,12 km/hre |
Vitesse incluant les arrêts |
2,82 km/hre |
La montée la plus ardue se fait drette en partant : le mont St-Joseph.
Plusieurs points de vue imprenables en cours de route : surtout entre le départ et à mi-chemin entre les monts Saint-Joseph et Victoria
Deux bâtiments intéressants à voir : la petite chapelle Saint-Joseph, et l’Observatoire, bien sûr
Si comme moi, vous n’aimez pas les foules, dans ce cas évitez de faire cette rando les week-ends, car le Parc est une destination de plus en plus populaire pour les randonneurs du dimanche. En redescendant le mont Mégantic, à vue de nez, je dois avoir croisé une bonne centaine de personnes, minimum. Et je vous conseille de partir très tôt le matin, car en après-midi, vous risqueriez même de ne pas pouvoir vous stationner. Voyez plutôt :
Stationnement à 7h30
Stationnement à 14h00
Ne pas oublier le diaporama-photos musical juste en dessous
À une prochaine sortie !
DIAPORAMA-PHOTOS MUSICAL DE MA RANDO
DE LA BOUCLE DES 3 SOMMETS
DU PARC DU MONT MÉGANTIC
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