Les maudits vents

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Comment passer une nuit en forêt lorsque l'on est perdu

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Qui ne craint pas de passer une nuit, seul, en forêt, après s’être perdu ? L’inquiétude est légitime pour toutes sortes de raisons que l’on peut facilement imaginer. Mais en fait, il n’y a pas de quoi s’alarmer outre mesure. Pourvu bien sûr que certaines conditions de base aient été respectées au préalable.

 

Le 22 juillet 2024

 

NB) Cette article fait référence à une nuit passée en forêt au printemps, en été et à l’automne. Pour l’hiver, il faut consulter des sites spécialisés dans ce genre de situations.

 

AVANT-PROPOS

 

Cette chronique fait suite à celle que j’avais intitulée «Comment réagir si l’on se perd en forêt».

 

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J’y expliquais que – dépendamment des circonstances – l’on pouvait soit ne pas bouger et attendre les secours, ou soit se mettre en branle pour essayer de se sortir soi-même de cette malencontreuse situation.

 

Mais d’une façon ou d’une autre, si vous êtes perdu en forêt, il se pourrait fort que vous soyez obligé de passer une nuit – et même quelques-unes – en forêt avant que l’on vous retrouve, ou avant que vous vous soyez vous-même retrouvé.

 

Cette perspective serait-elle dramatique ? Pas vraiment. Pourvu que vous auriez pris quelques précautions de base avant de partir. Dans l’affirmative, cette expérience serait certes désagréable et inconfortable. Mais quoi que l’on pense, elle ne serait pas tragique.

 

PRÉCAUTIONS PRÉALABLES

 

Des précautions basiques doivent toutefois avoir été prises en amont – c’est-à-dire avant de partir en rando – afin d’éviter que cette expérience se transforme en catastrophe. Ou du moins, en une expérience qui pourrait s’avérer quelque peu traumatisante.

 

Ces dispositions ne se résument qu’à deux, en fait. Mais elles sont fondamentales et extrêmement simples à concrétiser :

 

1) Avertissez au moins une personne de votre parcours de la journée et de votre heure approximative de retour.

 

2) Préparez un petit kit de survie au cas où vous seriez obligé de dormir une nuit ou deux dans le bois.

 

Ci-dessous, la check-list de trucs à apporter et que je passe personnellement toujours en revue avant de fermer la porte derrière moi – elle est minimale.

 

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Téléphone cellulaire

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Full rechargé

GPS

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Dont les batteries sont rechargées full

Set de batteries de rechange pour le GPS

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Rechargées full

Boussole

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Il faut évidemment savoir s’en servir le cas échéant

Carte topographique de la région

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Minimalement un plan sommaire des sentiers

Trousse de premiers soins

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Vraiment de base : pansements, gazes, alcool

Couteau

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Un canif tout usage est encore mieux

Lampe frontale

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Batteries full + 1 set de rechange

Briquet ou allumettes

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Briquet « jet flame » ou allumettes étanches

Filtre à eau ou pastilles de purification d’eau

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Indispensables si l’on en est réduit à puiser de l’eau dans la nature

Filet-moustiquaire facial

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Ces bestioles peuvent nous rendre littéralement fous

Produit antimoustiques

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Même remarque que la précédente

Couverture de survie

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Pour se prévenir de l’hypothermie : côté argenté à l’intérieur

Ficelle

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Une quinzaine de mètres

Grelot

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Pour alerter les ours éventuels de mon approche

Répulsif anti-ours

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Peut également servir de répulsif anti-loups ou anti-coyotes (ou anti-humains ?)

Sifflet

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Pour éventuellement signaler ma présence sans être obligé de crier

Repas pour la journée

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Quelques fruits et barres tendres

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Ou autres aliments servant de collation

Eau

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Au moins 2 litres

Vêtements de rechange

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Coupe-vent

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Couvre-chef

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Gants

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Voilà. Avec mon sac à dos rempli de tous ces cossins (qui ne prennent quand même pas trop de place), je devrais théoriquement me débrouiller si, au pire, je devais passer une nuit ou deux en forêt. Ce que je n’espère jamais devoir se produire, bien sûr.

 

DE QUOI A-T-ON PEUR ?

 

Cette perspective – celle de passer une nuit en forêt sans matériel de camping – fait émerger en notre esprit quelques peurs sans doute ancestrales. J’en énumère ici quelques-unes pour montrer qu’elles sont nettement exagérées.

 

 « Je ne survivrai pas à passer une nuit seul en forêt. »

 

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Un peu comme tout le monde, sans doute, j’ai toujours appréhendé de devoir passer une nuit, seul, en plein cœur de la forêt, loin de toute civilisation. Mais je me suis un peu guéri de cette « angoisse » le jour où deux de mes amis m’ont raconté qu’ils avaient eux-mêmes passé une nuit à la belle étoile parce qu’ils s’étaient fait surprendre par l’obscurité avant d’être revenus à leur auto.

 

Ils avaient dû en effet s’arrêter de marcher en plein milieu de nulle part à cause de la noirceur, car ils n’y voyaient plus rien du tout. Ils n’avaient rien pour se faire du feu, et pas même une lampe de poche pour distinguer quoi que ce soit à plus de deux mètres. Bref, ils étaient dans la pire situation qui soit pour passer une nuit en forêt.

 

Ils avaient cependant pris la chose avec philosophie : ils s’étaient écrasés directement pas terre, sur le sentier, et ils s’étaient endormis là comme des souches, sans couverture, sans oreiller, sans rien. Et ils s’étaient remis en route le lendemain matin, aux premières lueurs de l’aube. Pas plus compliqué que ça. Ils étaient certes un peu courbaturés et leurs vêtements étaient mouillés à cause de la rosée, mais sans plus.

 

Si ça nous arrive, dépendamment de la saison, et contrairement à eux, nous aurons toutefois besoin, sans doute, minimalement, de nous couvrir afin de nous prémunir contre le froid et l’humidité (voir plus loin).

 

 « Je vais crever de faim. »

 

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Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le corps possède suffisamment de réserves pour être en mesure de supporter un jeûne de quelques jours sans en souffrir le moindrement les conséquences. J’ai déjà fait un test en allant marcher 14 km en montagne tout en faisant un jeûne complet de 24 heures. Il ne s’est rien passé de particulier. Rien du tout.

 

L’organisme s’adapte très bien au manque de nourriture durant les deux ou trois premiers jours. Il ne nous laisse pas tomber pour si peu. Il se débrouille en fait avec ce qu’il a sous la main : c’est-à-dire avec ses propres réserves, oui, et avec le peu que nous pouvons lui procurer en cours de route (des petits fruits, par exemple).

 

Évidemment, si je me perdais en forêt et en ne sachant pas combien de temps je devais me priver de bouffe, je m’arrangerais bien sûr pour économiser mes forces. Mais au moins, je ne paniquerais pas à propos de cet aspect-là de l’affaire. Du moins, pas tout de suite. Ce qui m’occasionnerait un stress de moins.

 

Pour ce qui est de l’eau, par contre, c’est une autre histoire. Il faut toujours prévoir ce que l’on ferait si l’on en manquait (voir plus loin).

 

 « Je serai attaqué par des animaux sauvages. »

 

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Nous ne sommes pas en jungle amazonienne, nous, ici, dans les pays du nord. De sorte que très peu d’animaux (au Québec, à tout le moins) représentent un danger potentiel pour l’homme. Les seuls qui pourraient hypothétiquement menacer le pauvre individu qui est perdu loin dans la nature sont les loups et les coyotes – et les ours s’ils sentent de la bouffe. Mais j’ai appris que ces prédateurs n’attaquaient les humains que très très rarement. En règle générale, ils les fuient, même – et ils ont bien raison !

 

Pour vous convaincre de la rareté qu’un tel événement puisse se produire, faites une recherche et vérifiez la dernière fois qu’un fait divers relatant une attaque d’un de ces animaux est survenu.

 

Pour parer à cette minime éventualité (celle d’être agressé par ces bêtes), il faut toutefois prendre quelques précautions qui seront expliquées un peu plus loin

 

Bref…

 

Tout cela pour dire que si, un jour, vous étiez obligé – au pire – de passer quelques jours et quelques nuits en forêt sans matériel de camping, il faudrait juste surmonter votre inquiétude d’être seul, économiser vos forces, faire en sorte de ne pas manquer d’eau, faire gaffe à l’hypothermie, prendre votre mal en patience en attendant les secours, et vous convaincre que rien de vraiment fâcheux ne pourrait vous arriver en autant que vous gardiez votre calme.

 

PASSER LA NUIT EN FORÊT

 

Que vous ayez pris l’initiative d’avancer, ou que vous soyez resté sur place à attendre les secours, il est très fort probable que vous ayez à passer au moins une nuit en forêt avant d’en sortir, ou avant que l’on vous retrouve. Dans ce cas, une fois votre pilule avalée – c’est-à-dire une fois votre situation acceptée et intégrée –, voici quelques incontournables à tenir compte pour que cette expérience ne se transforme pas en drame – et qu’elle soit même le fun à raconter à son entourage après coup…

 

S’hydrater

 

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Comme il a été précédemment mentionné, si le corps peut facilement se priver de nourriture pendant quelques jours sans que vous en ressentiez vraiment les effets, il n’en va pas de même avec l’eau.

 

C’est pour cette raison que partir en rando sans filtre ou sans pastilles de purification d’eau est très téméraire. Sans même aller jusqu’à se perdre et devoir passer quelques jours en forêt, il se pourrait très bien que vous manquiez d’eau en pleine rando, quelques heures après votre départ. Et que vous vous déshydratiez sans même vous en apercevoir.

 

Ceux qui ont déjà vécu cette épreuve savent très bien ce qu’il en est. Les symptômes sont : une fatigue subite et anormale, des étourdissements et une perte considérable de forces physiques. Bref, on devient à bout d’énergie en quelques minutes et l’on n’a alors qu’une seule envie : s’écraser par terre et dormir.

 

Dans ces conditions, dès que l’on se rend compte que l’on est égaré, l’on ne doit jamais oublier cette notion de « liquide ». Du coup, chaque point d’eau doit être mis à profit pour remplir ses contenants à pleine capacité, car on ne connait pas le moment où l’on en rencontrera un autre. De là l’importance d’avoir un filtre ou des pastilles avec soi, si vous n’êtes pas certain de la qualité de l’eau.

 

Et si vous parvenez à un point d’eau – un ruisseau, mettons –, et que le soir approche, il vaut mieux s’arrêter tout de suite à cet endroit et profiter de cette chance qui ne se reproduira peut-être pas.

 

Se protéger contre l’hypothermie

 

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C’est primordial.

 

Dépendamment du temps de l’année, la température nocturne peut descendre facilement en bas de 10o centigrades. Et en tenant compte de la rosée et que vos vêtements sont sûrement humides du fait que vous avez transpiré durant le jour, la température ressentie par votre corps peut occasionner des frissons allant du désagréable à l’insupportable.

 

Dès que vous commencez à grelotter, le danger de l’hypothermie est présent, et il faut prendre rapidement des mesures. En voici quelques-unes :

 

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- Éviter les mouvements brusques.

 

- Se mettre à l’abri du vent.

 

- Enlever les vêtements mouillés et les remplacer par l’une ou l’autre – ou par une combinaison – des options suivantes :

 

     - Enfiler des vêtements de rechange.

 

     - Enfiler un gilet chaud ou un coupe-vent.

 

     - Se couvrir d’une couverture de survie ; si la couverture a un côté argenté et un côté doré, le côté argenté doit se porter à l’intérieur.

 

     - Se couvrir d’un sac-poubelle ou de n’importe quoi d’autre qui protège du vent et qui conserve la température corporelle ; s’envelopper de branches de sapin, par exemple.

 

- Faire un feu dans un endroit dégagé ; en prévoyant suffisamment de combustibles pour l’alimenter.

 

- Faire chauffer de l’eau (sucrée encore mieux) ; la boire à petites gorgées (alcool à éviter absolument).

 

- S’isoler du sol humide en s’assoyant ou en s’étendant sur une épaisseur de branchages et de feuilles sèches.

 

S’abriter

 

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Peut-être pleuvra-t-il durant la nuit. Si cela survenait, la pluie pourrait provoquer ou aggraver les risques d’hypothermie. Et même s’il ne pleuvait pas, la rosée de la nuit pourrait avoir des conséquences identiques. Et même s’il faisait chaud, coucher à la belle étoile en étant mouillé de pied en cap n’est absolument pas une expérience plaisante à vivre.

 

Pour parer à cette très désagréable – et même dangereuse – perspective, pensez à vous trouver un abri. Un surplomb rocheux serait de circonstance, par exemple. Mais je sais que cela ne se rencontre pas à tous les coins de rue en forêt.

 

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Un gros arbre pourrait également – mais minimalement – faire l’affaire, non pas pour vous protéger d’une pluie interminable (car les gouttes dégringolant de feuille en feuille finiraient par vous atteindre un moment donné). Mais au moins contre la rosée.

 

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Les randonneurs les plus prévoyants trimballent une bâche avec eux. À l’aide de celle-ci, il leur est ainsi facile d’ériger une tente rudimentaire en un rien de temps.

 

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Sinon, et si vous ne dénichez pas un abri naturel, il vous faudra en construire un.

 

Bâtir un abri de fortune demande par contre du temps et de l’énergie. Vous devrez donc y penser deux bonnes heures avant la tombée de la nuit. Même trois pour éviter la pression de le terminer à temps.

 

Il existe plusieurs modèles de tels abris, ainsi que de multiples méthodes pour le construire. Internet foisonne de concepts à mettre en pratique avec les moyens du bord. Il est recommandé d’aller visiter de tels sites de temps à autre pour avoir minimalement une petite idée de la façon de s’y prendre concrètement le cas échéant.

 

L’effort en en vaut réellement la peine. L’hypothermie peut être mortelle. Et sans se rendre jusqu’à cette extrémité, se réveiller en étant sec le matin est excessivement bénéfique pour le moral des troupes.

 

Faire un feu

 

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Cela ne demande que d’avoir apporté un simple briquet ou des allumettes étanches.

 

Le feu a plusieurs vertus : il maintient au chaud ; il éloigne les insectes ; il tient les animaux à distance ; il permet de chauffer de l’eau ; il sécurise de par la lumière qu’il émet autour de soi ; il est génial pour le moral.

 

Quelques conseils ici, à propos de ce feu :

 

- Choisissez un endroit dégagé, mais tout près de votre abri.

 

- Creusez un trou ou entourez le foyer de pierres.

 

- Ramassez de quoi l’alimenter pendant toute la nuit, et pendant qu’il fait encore clair pour voir ce que vous faites ; et en vous assurant qu’il s’agit de bois sec.

 

- Il existe plusieurs méthodes pour allumer un feu. La vidéo suivante en est une parmi tant d’autres – surfez dur YouTube.

 


 

- Entretenez-le régulièrement en prenant garde de ne pas l’étouffer.

 

Tenir la nourriture à une certaine distance

 

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Les animaux peuvent sentir la nourriture de très loin, et c’est évidemment ce qui les attire.

 

Pour éviter ces désagréables visites durant la nuit :

 

- Enfermer la nourriture – s’il vous en reste ! – dans des sacs étanches qui emprisonnent les odeurs.

 

- Tenir la nourriture à un endroit éloigné d’où vous comptez passer la nuit.

 

- Suspendez la nourriture à la branche d’un arbre. Laissez suffisamment de distance pour qu’un animal – tel un ours, par exemple – ne puisse pas l’attraper à partir du sol, ni à partir de la branche elle-même.

 

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RÉSUMÉ

 

Comme on a pu le voir précédemment, se perdre en forêt et y passer une nuit ou deux n’est pas dramatique en soi pourvu que nous ayons pris quelques précautions avant même de partir.

 

Je les répète

 

- Apportez un téléphone chargé au maximum.

 

- Avisez au moins une personne de l’endroit où vous passerez la journée et de l’heure approximative de votre retour.

 

- Apportez quelques éléments de survie dans votre sac (revoir la check-list plus haut).

 

*  *  *

 

Voilà pour les fondamentaux. À cela, si cette situation – celle de vous égarer – survient, il faudrait ajouter :

 

- Gardez notre calme.

 

- Décidez de rester sur place ou d’avancer (voir les conditions à tenir compte dans la chronique Comment réagir lorsque l’on se perd en forêt).

 

- Conservez toujours la notion « d’hydratation » – l’eau – en tête.

 

*  *  *

 

Le soir venu :

 

     - Prenez tous les moyens pour éviter l’hypothermie.

 

     - Trouvez un abri, ou construisez-en un.

 

     - Allumez un feu.

 

     - Conservez votre nourriture à une certaine distance de vous

 

     - Passez une bonne nuit !

 

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* * * * * * * * * * 

 

Pour lire d'autres conseils aux marcheurs, c’est ici https://static.blog4ever.com/2016/03/816195/Yvan---Conseils-aux-marcheurs---Pr--sentation-cat--gorie.jpg
Conseils aux marcheurs
Pour voir la liste de toutes mes aventures de marcheur, cliquez ici https://static.blog4ever.com/2016/03/816195/Marche-solitaire--pour-cat--gorie-a.jpg

Je voyage à pied



22/07/2024
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