Chaudière-Appalaches — Réserve écologique Serpentine-de-Coleraine — Sentier des trois monts
Tous les articles → En voyageant à pied → Randos au Québec
Un magnifique temps d’automne. Des feuilles multicolores. Une quinzaine de kilomètres au compteur. Trois sommets montés et descendus. Le tout dans une réserve écologique protégée, et ce, à quelques pas seulement d’un paysage minier lunaire hallucinant. Une balade qui nous en a offert plein la vue !
Vendredi, le 18 octobre 2024
SITUATION GÉOGRAPHIQUE
Le sentier des trois monts de Coleraine sillonne la Réserve écologique de la Serpentine-de-Coleraine et la Zone de préservation municipale de Coleraine.
J’ai cherché ce qui fait la différence entre ces deux zones, mais je ne l’ai pas trouvée, désolé. Je crois que la Réserve (au sud) comme telle relève du ministère de l’Environnement et de l’Arnaque des changements climatiques, et que la Zone de préservation relève pour sa part de la municipalité de Saint-Joseph de Coleraine. Qu’on me pardonne si je fais erreur.
Anyway, les deux zones ont ceci de caractéristique en ce qu’elles sont des endroits de « serpentine », une roche ultrabasique, riche en magnésium, qui favorise apparemment la poussée de plantes particulières et rares.
Roche caractéristique de cette Réserve écologique
Cette zone protégée est située au nord du petit village de Saint-Joseph-de-Coleraine, et au sud de la ville de Black Lake (maintenant fusionnée à Thetford), à la limite ouest de la région administrative de Chaudière-Appalaches.
À quelques exceptions près, ce lieu de randonnée pédestre se situe quand même assez près des grands centres urbains du Québec. Et il n’y a aucune excuse pour ne pas s’y rendre !
Distance et temps approximatif requis pour se rendre à St-Joseph-de-Coleraine
à partir de différentes villes du Québec
De Montréal |
230 km |
2h35m |
De Trois-Rivières |
140 km |
1h40m |
De Québec |
120 km |
1h40m |
De Drummondville |
130 km |
1h30m |
De Victoriaville |
60 km |
0h55m |
De Sherbrooke |
90 km |
1h10m |
De Lac-Mégantic |
80 km |
1h05m |
LES 3 MONTS DE COLERAINE
« Les 3 monts de Coleraine » est le nom de l’organisme sans but lucratif responsable de la mise sur pied et de l’entretien du réseau de sentiers pédestres qui sillonnent cette zone. Son site Internet est ici.
Le territoire couvre une superficie de 1200 hectares, et les sentiers, disposés bout à bout, font plus de 20 kilomètres de longueur.
On peut accéder aux sentiers par deux entrées :
1) l’entrée principale, au sud de la Réserve, dont l’adresse est le 6, avenue Saint-Patrick, à St-Joseph ;
2) l’entrée secondaire, au nord de la Réserve, juste à la sortie (ou à l’entrée, dépendamment de quel sens on arrive) de la petite localité de Vimy Ridge.
Comme l’indique le nom de l’organisme, 3 monts s’élèvent à l’intérieur de ce territoire : le mont Oak (environ 465 mètres), le mont Kerr – qu’il faut apparemment prononcer « Keûr » avec le « r » à l’anglaise – (environ 494 mètres) et le mont Caribou (environ 557 mètres).
Le projet de marche
Il y a plusieurs possibilités de randos sur ce territoire. Ça dépend évidemment de votre état physique et du temps dont vous disposez. L’organisme propose certains itinéraires dans son site.
Pour notre part, nous avons décidé de faire la traversée complète en partant de l’entrée nord et en nous rendant jusqu’à l’entrée sud, en passant bien sûr par les trois sommets (tant qu’à être sur place).
Étant donné que nous le faisions d’un point A jusqu’à un point B, sans revenir sur nos pas, cela nous a demandé une certaine logistique par rapport aux autos
À noter que nous aurions évidemment pu le faire en sens inverse. C’est au choix de chacun.
À noter également qu’en le faisant dans le sens que nous l’avons fait (du nord vers le sud), nous avons davantage descendu, dans l’ensemble, que nous avons monté. Ce qui était normal puisque notre altitude à notre départ était d’environ 382 mètres, tandis que celle de notre arrivée était d’environ 270 mètres.
Et pour en finir avec les « à noter », à noter que des frais sont exigés pour profiter de cette nature (voir le site) et que les chiens y sont interdits.
Détails techniques du sentier
Tracé et dénivelé
Informations diverses
Distance |
13,72 km |
En sachant pertinemment que le GPS en donnera davantage. Et effectivement, il en calculera 2 de plus, soit 15,72 km |
Dénivelé positif cumulé approx. |
505 mètres |
Approximatif |
Dénivelé négatif cumulé approx. |
613 mètres |
Approximatif |
Altitude au départ |
382 mètres |
Approximatif |
Altitude à l’arrivée |
270 mètres |
Approximatif |
Altitude mont Caribou |
557 mètres |
Tout dépendant de la source qui en parle |
Altitude mon Kerr |
494 mètres |
Tout dépendant de la source qui en parle |
Altitude Oak |
465 mètres |
Tout dépendant de la source qui en parle À noter que le sentier ne se rend pas jusqu’au sommet : il monte seulement à environ 425 mètres |
Niveau de difficulté |
Modéré-difficile |
Établi en fonction de la grille d’analyse ci-dessous |
Durée estimée (de marche) |
Environ 4h30 |
Ça nous aura pris 5h02 pour 15,72 km |
Durée estimée (arrêts inclus) |
Environ 6h30 |
Ça nous aura pris 6h35 pour 15,72 km |
Grille d’évaluation personnelle pour établir le niveau de difficulté
Distance |
Cote |
Dénivelé positif cumulé |
Cote |
|
1-4 km |
1 |
0-200 mètres |
1 |
|
5-8 km |
2 |
201-400 mètres |
2 |
|
9-12 km |
3 |
401-600 mètres |
3 |
|
13-16 km |
4 |
601-800 mètres |
4 |
|
17 km et + |
5 |
801 mètres et + |
5 |
|
Résultat de l’addition |
Niveau de difficulté |
|||
2 |
Facile |
|||
3 et 4 |
Facile-modéré |
|||
5 et 6 |
Modéré |
|||
7 et 8 |
Modéré-difficile |
|||
9 et 10 |
Difficile |
Description de la rando
Juste avant de partir, je voudrais dire que, quand nous nous sommes mis en route pour de bon, il faisait -3o. C’était frisquet, en effet. Pis vers le milieu de l’après-midi, il allait faire 15o. Comment s’habille-t-on dans ce temps-là ? En pelures d’oignon, oui, bien sûr. Mais tout le monde avouera que ce n’est quand même pas évident de se vêtir comme ça....
Bon, cela spécifié, j’ai divisé cette rando en 5 étapes :
1) la montée du mont Caribou
2) la descente vers le lac Johnston
3) la montée du mont Kerr
4) la montée du mont Oak
5) la douce descente jusqu’à la fin
1ère étape : la montée du mont Caribou
Distance : environ 1,61 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 172 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 2 mètres |
Sur le tertre de départ, de gauche à droite
Monique, Sylvie, Chantal 1, votre humble serviteur, Chantal 2 et Roger
En débutant par l’entrée nord, on se tape tout de suite la montée du mont Caribou, c’est-à-dire le plus haut sommet de la journée – et celui qui offre le plus grand nombre de points de vue.
Ça commence raide, par contre. En fait, l’un des deux plus importants dénivelés positifs en ligne de toute la rando se fait comme ça, à peine 5 minutes après le départ. Mais y’a quand même rien là : on monte de 172 mètres sur une distance de 1,61 km. On a déjà vu ben pire. Pis en partant, comme ça, on est en forme. Pis ça fait aussi du bien de se réchauffer – il faisait -3 o, je le rappelle.
Le trajet n’a pas été long, de toute façon. Au bout d’environ ¾ d’heure, nous étions déjà parvenus au sommet. Et le premier point de vue de la journée s’est offert à nous. Il était magnifique – comme le sont pas mal tous les points de vue en hauteur en général.
Nous étions sur un cap de roche de cette couleur rosâtre caractéristique de l’endroit, et nous avions une vue vers le nord, c’est-à-dire vers les anciennes mines d’amiante de Black Lake et de Thetford.
Évidemment, le spectacle lunaire d’une ancienne mine à ciel ouvert est « magnifique » ou non dépendamment de celui qui le regarde. Pour ma part, je suis mitigé : je trouve ça hallucinant dans un sens, mais en même temps je considère également cela désolant de penser que toute cette nature a été un jour dévastée juste à des fins mercantiles – comme à bien d’autres endroits sur la planète. Soupir…
2e étape : la descente vers le lac Johnston
Distance : environ 3,93 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 51 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 223 mètres |
À partir du sommet du mont Caribou, il y a deux sentiers que nous pouvons prendre pour nous rendre au lac Johnston :
1) revenir légèrement sur nos pas et redescendre le mont Caribou par ses versants ouest et sud pour ensuite longer le sud de cette montagne jusqu’au lac ; c’est le « short cut » ;
2) continuer tout droit, descendre le mont Caribou par son versant est, et faire un très large détour avant de parvenir jusqu’au même lac
Aux dires de ceux du groupe qui l’avaient déjà fait, il semblait que la deuxième option était la meilleure du fait qu’elle offrait de nombreux points de vue imprenables durant la descente. Dans ces conditions, c’est bien certain que c’est ce que nous avons décidé d'un commun accord, et sans même nous concerter.
Les deux options pour se rendre au lac Johnston à partir du sommet du mont Caribou
Ça fait un peu changement. Dans le sens que, contrairement aux descentes habituelles, au cours desquelles on descend pas mal toujours sans arrêt, ici, on a l’impression de monter autant que de descendre dans des sortes de montagnes russes. Ce qui est évidemment une illusion puisque nous passons d’une altitude de 557 mètres à 370mètres. Mais ce sont les petits soubresauts de la pente qui veulent ça, je n’y peux rien.
Et ceux qui l’avaient déjà fait avaient tout à fait raison : cette descente s’accompagne de plusieurs points de vue. De façon telle, comme nous nous en sommes passés la remarque en riant, que nous sommes devenus blasés de nous arrêter à chacun de ceux-ci.
Dépendamment de l’endroit où nous nous trouvions sur ces nombreux caps de roches, nous avons eu droit, tour à tour, à des vues imprenables (j’aime ce mot) quasiment vers les quatre coins cardinaux.
En avant-plan : un lac de nuages. En arrière-plan (vers la gauche) : sans doute le massif du mont Mégantic
Au loin : le mont Ham
Au loin, vers la gauche : le mont Adstock
Notre prochaine étape : le lac Johnston
Et c’est comme ça, après avoir effectué un large détour qui en avait valu la peine que nous sommes parvenus au lac Johnston.
Lac que nous avons suivi dans sa plus grande longueur jusqu’à son petit déversoir à l’est. Pendant cette marche, mon imagination s'est faite un peu aller et je me suis presque cru dans le parc de la Mauricie que j’ai jadis parcouru de long en large.
Et une fois dépassé le petit ruisseau, nous avons décidé de faire une pause-lunch sur le bord du lac. Il y avait là, étrangement, six bûches debout et disposées en rond qui pouvaient servir de bancs. Et je dis « étrangement » parce que nous étions justement six. À croire qu’un comité d’accueil nous avait attendus exprès. Ce que nous avons trouvé extrêmement gentil et délicat.
Nous sommes demeurés là une petite demi-heure à nous restaurer devant la beauté du lac en espérant qu’un orignal se montrerait le bout du nez…
Fantasme collectif
3e étape : la montée du mont Kerr
Distance : environ 3,32 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 169 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 66 mètres |
Lorsque l’on quitte (à regret) le lac Johnston, on continue à descendre sur plusieurs centaines de mètres, mais toujours en faisant quelques soubresauts vers le haut, et en suivant une piste de 4 roues (un peu boueuse par endroit).
Ce chemin est vieux et il menait jadis à une ancienne mine de chrome où nous avons évidemment fait une courte halte pour explorer ce lieu historique.
Exploration qui n’a pas été très longue, car ce tunnel est évidemment barré au bout de quelques mètres seulement à cause des dangers d’éboulis. Et puis, d’ailleurs, d’après ce qu’on pouvait voir de l’autre côté de la clôture, il était justement effondré pas très loin devant.
Un peu plus loin se trouve une intersection. À droite, c’est la montée du mont Kerr (prononcez Keûr avec l’accent anglais), dont le sommet s’élève à 1,5 km de là (3 km aller-retour, donc). À gauche, on se l’évite pour se rendre directement à l’accueil. N’écoutant que notre courage, nous avons évidemment décidé de nous taper le Kerr.
La distance est de 1,45 km et le dénivelé est de 160 mètres. Ce n’est pas la mer à boire, mais c’est quand même abrupt par endroits ; quelquefois même à la limite de l’escalade. Mais c’est le fun (pour ceux qui aiment ça, bien sûr).
À propos, ce n’est pas du tout clair sur les cartes à savoir s’il s’agit d’un « mont », ou d’une « colline ».
Nous avons d’ailleurs eu une discussion à ce sujet. C’est-à-dire que nous nous sommes demandé ce qui faisait la différence entre un mont et une colline. Où est la limite ? Qui décrète cela ? C’est comme la différence entre un ruisseau et une rivière. Quelle est la différence entre un grand ruisseau et une petite rivière ? Qui le décrète au final ? Qui décide ? Probablement le gouvernement, ai-je supposé ; une hypothèse qui m'est spontanément venue à l'esprit étant donné que l'état décide à peu près tout pour nous.
Anyway, bref, on s’en fout pas mal finalement, car mont ou colline, en haut de celui-ci, il y a 3 points de vue qui offrent des vues imprenables sur les alentours.
À noter en passant que j’ai cherché l’origine de ce nom de Kerr, qui m’apparaissait comme d’une appellation norvégienne ou danoise, genre. Il y a aussi une rue qui porte ce nom au Québec (à Saint-Lambert), ainsi que deux chemins et cinq lacs dispersés partout sur notre grand territoire. Pour ce qui est de cette « colline » et des cinq lacs, même notre bon gouvernement – qui sait habituellement tout – l’ignore.
Imprime-écran de la Commission de toponymie du Québec
Par contre, pour ce qui est de la rue et des deux chemins, Kerr fait référence à un nom de famille. En sachant cela, je suis à peu près certain que cette « colline » vient d’un certain Kerr qui en a fait l’ascension un jour, et qui en a pris possession en son nom personnel.
4e étape : la montée du mont Oak
Distance : environ 2,69 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 103 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 167 mètres |
Avant l’ascension de la dernière montagne (ou de la dernière « colline »), il faut évidemment redescendre le Kerr. En ne s’énervant pas le poil des pattes avec ça, car c’est légèrement casse-gueule par endroits.
Et après la descente, la remontée.
Pour dire vrai, on ne monte toutefois pas le mont Oak (le mont « Chêne ») jusqu’à son sommet. Ce qui est bizarre de prime abord. Peut-être parce qu’il n’offre pas une vue de la mort en haut, et que ça ne vaut pas la peine de se donner tant de misère.
On ne fait que grimper une partie de sa pente avant de continuer notre route en le redescendant.
En passant, on remarquera que ce sommet est appelé « mont » même s’il est moins élevé en altitude que la « colline » Kerr. Décidément, il faudra absolument demander à notre bon gouvernement – notre Père à tous – qu’il tranche cette question de mont et de colline une bonne fois pour tout pour faire disparaitre cette confusion qui peut nous empêcher de dormir.
À son altitude la plus haute, cette montagne offre deux points de vue.
Mais ce ne sont pas les plus intéressants de cette balade. C’est pour ça que je dis ici : si vous êtes du genre à vous garder le meilleur pour la fin, il serait préférable que vous commenciez cette rando par l’entrée sud pour la terminer à celle du nord.
Pour notre part, en tenant compte de toutes les merveilles que nous avions vues depuis notre départ, et étant donné aussi que nous nous savions tout près de l’aboutissement de notre périple, nous ne nous sommes pas attardés outre mesure à cet endroit.
5e étape : la douce descente jusqu’à la fin
Distance : environ 2,14 km |
Dénivelé positif cumulé approx. : 2 mètres |
Dénivelé négatif cumulé approx. : 147 mètres |
Que dire à propos de cette dernière étape ? Pas grand-chose. Nous nous sommes laissés débouler dans une pente presque toujours descendante jusqu’à la fin, dans une forêt mixte, et dans un sentier de plus en plus facile à marcher au fur et à mesure que nous arrivions.
Et ce, jusqu’à la toute fin…
Compte-rendu et mot de la fin
QUELQUES CHIFFRES
(données finales du GPS – sauf pour le dénivelé)
Distance parcourue |
15,72 km |
Dénivelé positif cumulé |
505 mètres |
Dénivelé négatif cumulé |
613 mètres |
Heure de départ |
8h52 |
Heure d’arrivée |
15h27 |
Temps de rando |
6h35m |
Temps de marche |
5h02m |
Temps d’arrêt |
1h33m |
Vitesse de rando (incluant les arrêts) |
2,39 km/hre |
Vitesse de marche (sans les arrêts) |
3,12 km/hre |
Sentier extrêmement intéressant pour la variété de paysages qu’il offre : forêts de feuillus, de conifères, des montagnes, un lac et des points de vue de la mort.
Comme je le mentionnais précédemment, si vous êtes du genre à garder le dessert pour la fin, vous êtes mieux de partir par l’entrée sud, car les points de vue de la mort commencent surtout à partir du mont Kerr. Mais dans ce cas-là, vous monterez davantage que dans le sens contraire, et plus vous avancerez, et plus les difficultés de la montée s’accentueront (mais pas tant que ça, quand même).
De toute façon, pour des randonneurs aguerris, cela n’a aucune importance, finalement, hein ?
Ne manquez par le diaporama-photos musical ci-dessous.
DIAPORAMA-PHOTOS MUSICAL DE NOTRE RANDO
DES 3 SOMMETS DE COLERAINE
* * * * * * * * * *
Les descriptions détaillées de toutes mes autres randos au Québec sont ici |
|
Pour voir la liste de toutes mes aventures de marcheur, cliquez ici |
A découvrir aussi
- Mauricie > Parc national de la Mauricie > Sentier Lac-du-Pimbina
- Capitale nationale > Parc national de la Jacques-Cartier > Sentier des Loups
- Estrie > Parc de la gorge de Coaticook > Sentier de la gorge